1ºÀ partir de quel calcul chromatique peut on déclarer un individu noir ou un autre individu blanc. Où est la marge faisant passer d'une catégorie à l'autre?
Les métis sont-ils dans l'entre deux?
Et parmi ces mêmes minorités de couleur noire, il y a derrière, des individus avec des vécus très différents, qui ont souvent des origines diverses qui ne les font pas entrer dans le cadre de la ségrégation blanc/afro-américaine : il y a des cubains, des puerto-ricains, des immigrants nigérians... qu'on assimile aux afro-américains. N'est-ce pas cet essentialisme qui constitue en soit un soucis majeur? Penser que tout le monde a un historique et une représentation de la vie similaire suivant leur appartenance supposé à une ethnie, une "race"...
Quel est la place de notre propre ressenti si d'autres déterminent cela pour nous?
2ºDu point de vue statistique, la discrimination positive peut corriger bon nombre d'inégalités sociales qui n'apparaissent pas à ceux qui n'en souffrent pas directement.
Néanmoins, du point de vue social, ces mesures sont incomprises et rejetées par de nombreuses personnes issues des majorités - ce qui transforme ces mesures en faveur des minorités en outils de propagande contre elles.
Peut-être qu'il faudrait stopper ces initiatives et commencer dès maintenant à envisager la possibilité d'enseigner le déterminisme social dès l'école primaire. Autrement, les gens qui se plaignent ne comprendront jamais l'utilité de telles mesures et se retourneront encore une fois contre les mêmes victimes en pensant y avoir trouvé leurs nouveaux bourreaux.