Léna Lazare, 23 ans, nouveau visage de l’écologie radicale

Cette étudiante et militante incarne une vision combative et politique de l’écologie : « La seule chose à bannir, c’est le militantisme écologique apolitique, séparé des questions sociales, voire qui défend un capitalisme vert. Il y a trop d’urgences pour être dans l’écologie molle. »

           

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La fameuse transition écologique qui n'est ni plus ni moins une rupture écologique. Les accords sur le climat datent de 1990 et depuis rien a été fait et aujourd'hui, il faudrait rattraper en 5 ans ce que l'on a pas fait en 30 ans. Ceux qui militent et donnent de belles leçons de morales aux autres avec un salaire à 10 000 euros par mois et un beau téléphone à 1500 € dont la consommation en énergie par le simple envoi de sms et en matériaux de production sont impactantes pour l'environnement, font manifestement le tri sélectif dans leur combat..


Franchement, à voir le type de profil que nous sert la gauche, il ne faudra pas que cette dernière s'étonne des défaites à venir...encore une 36ème bobo-oisive qui décide de jouer à l'agricultrice tout en donnant des leçons lénifiantes à celles et ceux qui se lèvent tous les matins pour nourrir l'Europe et ce parfois depuis plusieurs générations. Une fois qu'elle aura terminé de s'amuser à se prendre pour une paysanne, que tout le monde se rassure : papa et maman pourvoiront à ses besoins... Quel drame. Quel éloignement des réelles préoccupations des classes populaires et de celles et ceux qui travaillent. Heureusement qu'au centre et à droite de l'échiquier politique, certains ont encore un sens des réalités. A lire ce genre de position et tant d'autres copiées/collées de la doxa bobo, on s'aperçoit que la gauche est encore celle qui a le moins compris le phénomène des gilets jaunes... ils ne s'adressent plus qu'à leurs petits nombrils.


« La seule chose à bannir, c’est le militantisme écologique apolitique, séparé des questions sociales, voire qui défend un capitalisme vert. Il y a trop d’urgences pour être dans l’écologie molle. »

Merci. Parce qu'il y a une chose qui m'a frappé en France, c'est que plusieurs à la VRAIE gauche ne peuvent pas blairer les écolos parce que, c'est ce que j'en ai déduit, ce terme à été il y a déjà un bon moment approprié par la fausse gauche bourgeoise néolibérale. Il faut voir comment Usul parle des écolos dans ses lives parfois, les dépeignant comme des gens qui n'auraient pas vraiment de conscience sociale, ni une connaissance de l'histoire des luttes sociales et qui serait déconnectés des vrais enjeux. Presque toujours il les perçoit comme des petits bobos qui veulent faire vert main dans la main avec le capitalisme, sans changer la structure sociale. Moi en tant que Québécois ça me fait halluciner parce que chez nous, je crois que la plupart des écolos sont très marqués à gauche et en règle générale hyper anti-capitaliste. C'est pas des bourges en tout cas. Iels ont tendance à être coco ou anar. Les militants.es du moins.


Dans l’absolu elle a raison, son objectif est le bon mais sa stratégie est calamiteuse.
Elle fait partie de ces doux rêveurs qui veulent aller directement vers leur objectif quitte à faire tomber une société qu’ils jugent corrompue.
Las, une fois tombée l’actuelle société laisserait la place aux violents, pas aux doux rêveurs qui se feraient promptement écarter.
Pour descendre une falaise, le plus court chemin n’est pas la ligne droite.
Entre temps, ces radicaux de salon minent les candidatures jugées « molles » empêchant de fait la montée en puissance de l’écologie politique.
Plutôt rien que pas assez en somme.


Elle a tout à fait raison Léna Lazare est visionnaire. Elle a observé avec justesse que depuis que l'écologie s'est radicalisée et a englobé toutes sortes de causes troubles (anticapitalisme, antisémitisme pro-palestinien, racisme identitaire, compromissions islamistes), elle est devenue infréquentable. Maintenant, quand on pense écolo, on pense "militant irrécupérable", dogmatique, sectaire, ignorant et anti-science. Léna Lazare, depuis le sommet de son intelligence, est en train de transformer le combat écologique (pas écologiste, écologique) en une cause politique infréquentable. C'est Naomi Klein qui a lancé le bal. Ca sent la traversée du désert. Ils ne seront plus que 3 ou 4 dans leur mini-zad à se chauffer avec une palette en croyant sauver le monde parce qu'ils n'ont pas eu l'intelligence d'essayer de convaincre qui ce que ce soit du bien fondé du combat pour la nature. C'est un combat qui demande de l'intelligence. Peut-être un jour Léna Lazare, peut-être un jour...


Une croissance infinie n'est pas possible dans un monde fini.
Tous les économistes qui ne prennent pas en compte le fait que les ressources sur Terre sont limitées, que leur exploitation entraine un désastre écologique, sont des guignols.
L'essentiel des économistes qui défendent le capitalisme (quelque soit sa forme), se trompent par leur aveuglement, et participent activement au désastre écologique en cours.

Ce qui est d'une malhonnêteté profonde, c'est de nier que l’économie capitalise est à ce point désastreuse en terme d'écologie et de social.
C'est aussi d'une malhonnêteté profonde de prétendre que le capitalisme serait un moindre mal en arguant du seul exemple des tragédies des dictatures soviétiques.
C'est là digne du point Godwin.

Les pays les plus en avance en terme d'écologie sont aussi ceux qui sont le moins capitalistes et les plus étatiques, comme les pays scandinaves qui ont un très fort taux d'imposition, de gros services publics, beaucoup de répartition des richesses...

Entre le réchauffement climatique, la disparition massives des espèces, la destruction des écosystèmes, l’épuisement des ressources, et toutes les pénuries que cela va entrainer à l’échelle de la planète, une économie planifiée est incontournable à plus ou moins long terme.

Dommage qu'il faille être particulièrement lucide et intelligent pour le comprendre.




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