Les loyers emportés par la pression inflationniste

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JJ Berthault c'est exactement l'inverse, s'il n'y avait pas de spéculateurs immobilier ("l'investissement locatif", c'est de la spéculation, ça fait monter les prix sans apporter de valeur ajoutée), les prix (achat et location) ne seraient pas aussi décorrélés de la vie réelle, et beaucoup plus de gens pourraient être propriétaires de leurs logements.
Le capital devrait être utilisé pour investir dans des entreprises, soutenir l'activité et l'emploi, et pas prendre les gens à la gorge en les empêchant d'acheter leur logement principal et les contraindre à gâcher leur argent dans un loyer.

L'inflation c'est un mauvais prétexte : les taux d'intérêt des prêts immobilier ne bougent pas, ils sont même super bas. Mais les loyers explosent quand même, comme par magie.


Séb Vis Comment concevez vous la notion de propriété et celle de se loger.
Il faudrait que tout dout gratuit pour certains ?
Vous savez, je suis né dans une famille modeste ce que vous qualifié de pauvre aujourd'hui.
A 14 j'étais au travail. J'ai 65 ans et j'y suis moins, mais encore un peu..
J'ai évolué socio professionnellement sans aucune aide. J'ai acquis quelques bien acheté avec le fruit de mon travail.
Aujourd'hui, des gens regarde personnes comme moi comme si nous avions volés ce que nous possédons sans, savoir ce que cela représente comme travail...
Son chemin on le tracé soi même avec du courage et de la volonté et quand on trébuche ( cela m'est arrivé) on change son itinéraire.
Bcp trop de gens attendent des autres...


Dominique Condom ha mince, l'Etat et le système social ne sont pas gratuits ?
65% de charges, vraiment ?
Sinon, vous semblez totalement ignorer les milliers de jeunes qui commencent à avoir les moyens passé 30 ans et qui rachètent à tour de bras des biens voire de petits immeubles entiers pour faire du locatif ou pire, du AirBnB. Une génération biberonnée à "l'investissement locatif", accompagnée par des agences rapaces au possible, et des milliards d'euros injectés pour faire gonfler la bulle immobilière sans rien de productif là-dedans. Tant que l'Etat mettra des aides pour enrichir encore les gens assez riches pour "faire du locatif", la situation empirera.


Dominique Condom ben venez à Paris. Des couples de cadres de 35ans, soit propriétaires soit locataires à Paris, qui achètent des appartements à Marseille pour faire du AirBnB (aidés par une agence sur place qui gèrera), ou des immeubles à Bourges, Chartes, n'importe quelle ville qu'une agence spécialisée leur aura conseillée, ils n'y sont jamais allés mais ils signent les documents et se retrouvent propriétaires de 4 appartements, qui seront loués au loyer maximum à des gens qui vivent sur place et ne pourront jamais acheter.
La plaie de la France c'est la concentration des revenus dans les plus strates déjà riches de la population. A ce rythme d'ici une à deux générations il n'y aura plus qu'une minorité de riches et une grande majorité de pauvres, sans classe moyenne.


Séb Vis Aujourd'hui, il a bcp de postes à pouvoir dans bien des domaines. A multiples reprises pour changer de direction j'ai accepté de perdre du salaire j'ai aussi été travaillé loin de chez moi. Il faut du courage et de la volonté.
Attendre des aides et de l'assistanat n'est pas une solution.
Bcp ne se rendent pas compte de la chance qu'ils ont de vivre en France. Dans bcp de pays, pas de social, vour pas de retraite et d'assurance maladie. Si le matin tu ne te lève pas pour X raisons pour aller travailler, tu ne mange pas le soir.
Quand aux pays qui ont un système de retraite, ils vont tous vers l'allongement de lage. L'Allemagne et l'Italie par exemple sont déjà à 67 ans...
Il y a une démographie qui flambe, l'espérance de vie qui recule, plus assez d'actifs qui cotisent, On exonéré de plus en plus de gens d'un tas de choses, on verse des, aides à fousons ( la France est championne du monde toutes catégories) . Alors comment fait on pour pérenniser le système ?


France Prost-huetz de Lemps Pas de thèmes cruciaux pour vous. Mais pour d'autres si. Comme par exemple le pouvoir d'achat et l'écologie.
Le monde ne va pas très bien et, je pense que cela ne va pas s'arranger. Démographie galopante, manque de ressources ( eau, nourriture) conditions climatiques qui vont générer des migrations en masses du sud vers le nord et donc des conflits... D'autres pandémies sont probables et de plus en plus fréquentes.
Le monde va mal car la planète s'épuise....
Beaucoup de gens ont bien du mal à comprendre que des bouleversements cruciaux sont rapidement nécessaires.
La conjoncture économique, n'est pas nationale, mais planétaire


JJ Berthault vous reconnaissez que vous avez connu l'ascenseur social via le levier du travail. Aujourd'hui, avec le même niveau de formation sur vous, c'est uber ou deliveroo qui vous attend avec votre velosolex, il faut l'admettre.
La galère aujourd'hui, ce n'est plus qu'en début de carrière.
Une infirmière avec 4 années d'études supérieures aujourd'hui qui n'est pas héritier, comment fait elle même avec un salaire de 1800 nets à l'hôpital pour payer son loyer, ses énergies domestiques, sa voiture et son carburant tout en mettant de côté pour apporter 30 pct du capital nécessaire pour devenir propriétaire ? Comment fait-elle pour soigner les boomers, grands consommateurs d'hôpital, et en même temps payer l'école de ses enfants ? En sachant qu'elle doit aller bosser jusqu'à 67 ans ! Puisqu'il y a 4 ans d'étude supérieure: 18 ans+ 4 ans d'étude (5 pour la réanimation ou la gériatrie)= 22 ans +43 ans temps plein ! = 65 ans ! Vous comprenez la différence avec vous qui avez arrêté de bosser de 59 ans et avez eu le choix de continuer (vous travaillez encore temps plein avec un boss qui vous impose des objectifs impossibles ou vous le faites à la cool sans pression en choisissant vis clients tout en étant plus exigeant avec le personnel soignant où vous voulez du résultat à 100 pct pour vous ?).
On sait très bien qu'un travailleur qui va être sous pression du travail et des rendements jusqu'à 67 ans n'aura pas une très longue pension en bonne santé : espérance de vie (qui vient de perdre 2 ans avec le covid19) et l'espérance de vie en bonne santé sont inversement proportionnelle à la durée du travail, sa pénibilité et ses revenus. Toutes les études le démontrent.


JJ Berthault On reprend les bases :
1. L'investissement locatif c'est juste de la spéculation. En utilisant du capital pour acheter un logement (qui ne pourra pas donc pas être acheté par les gens qui pourraient en faire leur résidence principale), et le louer sans y apporter aucune valeur ajoutée, on maintient des gens dans une position où ils doivent louer, et donc rembourser l'emprunt. Ce capital aurait pu être investi de manière productive dans une entreprise, soutenant ainsi l'activité et l'emploi.
2. Le seul investissement immobilier qui soit utile, c'est la rénovation de logements. On parle ici de rénovation thermique, ou de rendre un logement indigne digne, pas juste un coup de peinture pour augmenter le loyer de 20%. D'ailleurs, le fameux indicateur "rafraichir le parc immobilier" n'a aucun sens, sauf pour tenter de justifier l'augmentation des loyers.
3. Quand un propriétaire a acheté, le taux de son emprunt ne varie pas. Du coup, pas de nécessité d'augmenter le loyer. Augmenter les loyers (ce qui fait augmenter les loyers alentours mécaniquement), c'est juste pour tirer plus de fric.
J'ai hâte que la bulle immobilière éclate, notamment à Paris, pour que les rentiers se retrouvent le bec dans l'eau et doivent ainsi vendre leurs biens à des gens qui pourront enfin être propriétaires de leur logement.


JJ Berthault en parlant d'assistanat et de perfusion, notez que ce sont les investisseurs en deux crises seulement (financière de 2008 et covid19) qui ont plombé les budgets pour des décennies et non les pensions, ni la protection sociale et encore moins les soins de santé.
La solution, Bruno Colmant ou Piketty ou encore les économistes attérrés en donnent. Ça passe par une régulation des capitaux et une limitation des possessions. Il n'y a pas de choix. Tant qu'un investisseur peut faire son shopping social, environnemental et fiscal à travers le monde sans contrainte, impunément (ce sont les mêmes qui apparaissent dans tous les scandales fiscaux style Pandora papers) et en toute liberté.
Le consentement à l'effort collectif en matière budgétaire ou environnementale dépend de la capacité de chaque état à l'imposer d'abord aux plus nantis et à ceux qui sont jusqu'à aujourd'hui dispensés de tout effort collectif et profitent pleinement de la mondialisation, de l'augmentation de la productivité et de la concurrence fiscale entre états.
Sans cela, ce sont les guerres et émeutes qui attendent les états qui se montrent impuissant face aux vrais profiteurs qui s'enrichissent et augmentent leurs possessions surtout pendant les crises en captant l'essentiel des aides des états en pointant du doigt, via les médias qu'ils ont achetés, les plus faibles d'entre nous. 1789 n'a pas débuté autrement.
Je ne crois pas à la méritocratie et je n'ai connu personne qui est devenu riche avec un travail. Avec un héritage ou la criminalité y compris financière et fiscale, par contre, beaucoup.
Je ne crois pas à la méritocratie. Personne ne mérite d'être pauvre, ni de le rester.
Je ne crois pas à l'effort qui paie car à la naissance, on n'a pas tous les mêmes chances à la naissance.
Je ne crois pas que celui qui est obligé de travailler, même avec un salaire à 10.000 EUR nets par mois soit riche. Les possessions font les riches , pas les revenus du travail qui n'ont qu'un temps.
Aussi, c'est vrai, il y a des pénuries de personnel... qualifié avec un diplôme de l'enseignement supérieur si on vise un salaire qui permet d'avoir des loisirs et un accès à la propriété et non d'avoir une vie d'esclave.


10ºSéb Vis Pour ma part, pas d'étude du tout... Juste un certificat d'étude primaire et boulot. Après 3 Cap en 5 ans tout en travaillant ( auto didact. Changement de direction plusieurs fois avec adaptations rapides ( bâtiment, commerce, loisirs, tourisme, industrie) reprise d'études à 40 ans pour passer un bac pro en informatique industrielle à 42 ans.
Je suis en retraite depuis 2016.Cependant, j'ai enchaîné un autre travail (de nuit dans la presse) . J'ai 65 ans et tant que je suis, en pleine santé, je vais continuer.
Au début de ma vie professionnelle, j'ai connu des galères financières. Je n'ai pas toujours mangé à ma fin, je ne me suis pas toujours chauffé correctement. Pas de bagnole, pas de tv. Juste un Velosolex pour aller travailler. J'ai travaillé à tâche pendant deux années comme soudeur avec des semaines de 60h ( 10h/jours 6/7 jours)
J'ai pendant 2 ans fais 200 km/jours aller et retour pour aller travailler (J'aurais pu rester chez moi au chômage) Mes premieres vacances ( celles ou je suis parti au soleil) j'avais 25 ans.
Je n'ai jamais perçu d'allocations ( familiale, chômage) malgré ma recevabilité
Ne croyez pas que pour tous les gens de ma génération tout fut facile...




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