Législatives 2022 : Jordan Bardella lance la campagne du RN en dénonçant un Emmanuel Macron « autoritaire »

Le président du Rassemblement national ne se présentera pas aux élections des 12 et 19 juin mais entend bien « ne pas faire de cadeaux » au parti rival d’Eric Zemmour.

           

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Bérangère Sandraz Remillier Qui taillade les tentes des réfugiés? Qui éborgne, mutile, met en GDV arbitraire tous ceux qui osent manifester??? Qui veut faire bosser les gens pour un salaire RSA? Ahhh et la liste est longue, pendant ce temps la on voudrait savoir où se trouve l argent qu il a gagner avec Pfizer et Rothscild ....Il ne lui a fallu des manifs pour mettre fin à l ISF ...Maintenant l état garantis une parties des revenues des multinationales de l énergie avec des chèques au lieu de donner dignité de vie, pouvoir d achat et reste à vivre !L ouverture à la concurrence devait faire baisser les prix disaient ...mais pour quoi faire quant on peut se remplir les poches! Ah oui 18 cts en moins, non pardon 15cts hors taxes pour les carburants pendant que TOTAL & CO se gavent.


Borges Axel en face de Pompidou, Alain Poher, centriste. La gauche n’avait pas non plus réussi à se rassembler et le conseil constitutionnel avait réussi à dégager la candidature de l’extrème droite de Pierre Sidos. Heureuse époque...
Mais tout ça ne change rien au fait que le procès en légitimité de ce scrutin est absurde et décridibilise Melenchon auprès de ses électeurs qui ont voté au second tour et dont 38% d’entre eux ont préféré Macron contre 42% pour MLP....malgré le « pas une seule voix pour MLP »: à candidat manipulateur, électorat manipulé par les deux bords...

Quand à Larcher, il a voté Macron...


Rémi Guilbert Bah écoute si pour toi il y a aucun problème politique et démocratique dans ce pays, tant mieux pour toi... en attendant des millions de français n'osent pas dire pour qui ils votent, par peur des invectives et en les assimilant systématiquement à un fascisme qui n'a pas lieu d'être. Et je te parle même pas des conséquence si t'es connue. Alors Larcher^^ ... Macron à été élu au pathos forcer ! par dépit, par la peur ! c'est un constat et c'est en cela qui est pas légitime et je me répètes encore, par 80 % des médias.


Damien De Raulin De toute façon tout le pergélisol sera fondu qu'il y aura encore des gens pour désigner les immigrés comme responsables des problèmes... Y aura toujours trop d'immigrés pour eux, puisque déjà ils ne font pas la différence entre les immigrés et les français issus de l'immigration. Après les immigrés les coupables seront toujours les musulmans, les gauchistes, voire les roux. L'ennemi intérieur, comme en Russie et au Brésil... Bref c'est une fuite en avant où on sélectionnera de plus en plus qui a droit à la richesse. Le problème du fascisme, c'est qu'on s'y habitue tant qu'on est dans le bon camp.


MACRON & LES DANGERS DE L'EXTREME CENTRE : cet extrémisme qu'on ne voit pas

Vous entendez parfois dire que LAREM est un parti "d'extrême centre". Mais qu'est ce que cela veut dire exactement ? « Extrême centre » est employé pour classer des individus, des groupes, des mouvements, des organisations et des partis politiques se réclamant du centre du spectre politique, non pas par conviction, mais par OPPORTUNISME et dont son côté extrême renvoie à son « INTOLERANCE à tout ce qui ne cadre pas avec un juste milieu arbitrairement proclamé ».

Originellement, ce concept socio-politique fut défini par l'historien Pierre Serna en 2005 pour caractériser le mode de gouvernement en France du Consulat à la Restauration, particulièrement entre 1814 et 1820

Le terme a été ensuite repris par le politologue anglais Tariq Ali en 20155 et puis par le Québécois Alain Deneault en 20166, dans une référence plus explicite à Pierre Serna. Denault décrit les extrêmes centristes comme des « spécialistes de la politique caractérisés par la pondération, l’équilibre et la justesse dans la gestion des affaires publiques, mais qui, pour s’y tenir, n’en finissent plus de se dédire «dans la répétition de volte-face sans scrupules que les vicissitudes ont rendues possibles» »

Dans une analyse plus récente, L’Extrême Centre ou le poison français : 1789-2019, Pierre Serna reprend et développe ce concept politique pour en mettre en évidence les racines dans les réactions aux troubles civils des guerres de religion, de la Fronde ou aux déconsidérations monarchiques dues à la guerre de Sept Ans ; il en montre ensuite les parallèles qui peuvent s'établir entre la période d'émergence d'un tel mode de gouvernement — du Gouvernement révolutionnaire au Directoire, puis à l'Empire et à la Restauration — et la période actuelle dans la France depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017.

Ce régime d'extrême centre se développe en vue de sortir d'une crise politique et sociale. Il avance globalement une politique modérantiste dans les déclarations mais orientée dans les faits par des principes de libéralisme économique, et surtout conduite par un exécutif à tendance autoritaire.

Il se définit en trois points selon Pierre Serna: le « girouettisme », la modération rationnelle du juste milieu, le républicanisme dit adémocratique. Il cherche à discréditer l'autre conception plus conflictuelle de la démocratie, issue de la Révolution française, dans laquelle le gouvernement repose sur l'existence d'une balance entre une droite et une gauche au sein d'un cadre parlementaire.

Il s'agit d'opposer à l'alternative droite-gauche une rationalité technocratique et dépolitisée qui rassemble les acteurs les plus proches entre eux dans ces oppositions pour en rejeter aux extrêmes, donc réduire à l'impuissance, les acteurs les plus radicaux. Les acteurs élitaires de ce rassemblement centriste sont issus principalement des institutions d'État dont ils bénéficient et des catégories socio-professionnelles supérieures qui les entourent, institutions qu'ils font tourner à l'avantage des possédants du moment.

Le concept, par le choix du terme « extrême », est ainsi inscrit dans une représentation tripolaire qui remplace la bipolarité classique gauche sociale - droite gestionnaire : gauche, centre et droite cessent de s'inscrire dans une linéarité axiale à deux extrémités et connaissant des demi-couleurs entre des couleurs plus prononcées. Les extrêmes viennent à se voir comme trois pôles d'attraction qui aspirent la matière politique dans un sens radical propre à chacun d'eux, ce qui est l'objet de dénonciations mutuelles, et en particulier par l'extrême centre.

ORIGINE

La rupture avec la monarchie, les différentes étapes politiques qui se sont succédé pendant la Révolution, notamment le Gouvernement révolutionnaire robespierriste, puis les brusques changements survenus avec Thermidor puis entre Napoléon Ier et Louis XVIII conduisent la classe politique à se redéfinir en permanence. Le phénomène est si massif qu'en 1815 sont délivrés par ironie des diplômes de l'« Ordre de la girouette ».

Le « caméléon politique » aspire alors à devenir un technicien, un technocrate de la politique qui fera fonctionner les institutions au-delà des clivages. Devenu non-partisan, il perd son image de traître opportuniste en se drapant dans les principes du bon sens, de la modération, de la maîtrise de soi et de la défense de l'intérêt général. Il identifie du même coup tous ses adversaires comme extrémistes.

Napoléon Bonaparte, lors du coup d'État du 18 Brumaire, définit cette philosophie politique sommaire : « Ni talon rouge, ni bonnet rouge, je suis national ». C'est l'idéal d'une vie politique française débarrassée du conflit droite-gauche, envisagée en fait depuis Thermidor et mise en œuvre sous le Directoire.

Le 18 brumaire an VIII est ainsi le résultat d'une stratégie de long terme des représentants de l'extrême centre, commencée dès le coup d'État préalable du 18 fructidor an V, visant à imposer le recours à un homme providentiel qui symbolisera la réconciliation des élites, au détriment de la continuation du projet démocratique de la Révolution.

L'extrême centre est le projet de partisans d'un renforcement de l'exécutif. Il est agrémenté d'une poétique du centre valorisant des pratiques de sociabilité mondaine préparant l'opinion au recours à l'homme providentiel et au personnel politique qui l'entoure, mû par le bon sens et la volonté de sortir de la crise. Cette politique nécessitera de dépassionner le débat et d'éloigner les gens qui ne font que défendre des principes.

Le Ministère de la Police devra contrôler les radicaux. Le régime proposé par le courant de l'extrême centre conduit à s'éloigner de l'idéal révolutionnaire et à défendre les intérêts des notables par l'intermédiaire d'un État autoritaire. Ce qui donne son sens à la formulation extrême centre.

La politique d'extrême centre consiste alors à créer de toutes pièces une culture politique propre et à y greffer les institutions adaptées à cette pseudo-idéologie. Il s'agit de s'opposer au caractère dominant des idéologies de droite et de gauche, celles de la Révolution et de la Contre-révolution. Ce processus est strictement étatique. Cette opération permet d'inventer le vocabulaire permettant d'opposer l'extrémisme à la modération. La Charte constitutionnelle tente de concilier les acquis de la Révolution avec les héritages pré-révolutionnaires, soulignant la nécessité de mettre en place un débat politique serein.

Les "modérés" de l'État d'extrême centre parlent d'union, de compromis pour la défense de l'intérêt national. Loin d'être partisans, ils disent défendre l'intérêt général, œuvrant pour la stabilité de la société et de l'État. Il s'agit de réprimer les passions parfois déchaînées (écrits de Pasquier). Le contrôle de soi est considéré comme une caractéristique des classes supérieures. L'opposition entre la raison et le fanatisme justifie ainsi que les classes supérieures doivent contrôler exclusivement la puissance politique.

A l'époque de Napoleon, ce discours met dans le même sac les révolutionnaires et les ultraroyalistes. Après les diverses phases qui ont donné lieu aux rétablissements successifs de l'extrême centre lors de la période révolutionnaire et post-révolutionnaire, le concept prend une dimension plus large en s'appliquant à plusieurs époques historiques en France, « en 1793, en 1799, en 1814, en 1815, en 1851, en 1886, en 1940, en 1958 » puis en particulier à celle qui suit l'élection présidentielle de 2017 avec l’élection d’Emmanuel Macron, suivie de la prise de contrôle parlementaire par ses députés à l'Assemblée Nationale.




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