En Tunisie, la difficile opposition au président Kaïs Saïed

Neuf mois après sa prise de pouvoir, associations et intellectuels restent divisés sur la façon d’agir face aux risques de dérive autoritaire.

           

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Ni l'islamiste de la secte des "frères musulmans" R. Ghannouchi, ni le dictateur "islamiste de gauche" Kaïs Saïd. Durant 11 ans, le parti islamiste Ennahdha a essayé de se servir de la "démocratie" naissante comme tremplin pour imposer, pas après pas, un Etat islamique à la Qatar. Résultat : Échec et en grande partie grâce à Mme Abir Moussi qui est contre l'Islam politique. A présent, le dictateur Kaïs Saïd s'imagine pouvoir imposer sa "démocratie de base", soit un Califat à la Kadhafi, avec son "référendum" qui va être boycotté comme l'a été sa "consultation nationale". Rendez-vous le 15 mai 2022 à la manifestation organisée par Mme Abir Moussi en direction du palais de Carthage dont le locataire, Kaïs Saïd, s'imagine que la Tunisie lui appartient. Il va avoir la preuve du contraire. La Tunisie sera le premier pays arabo-musulman à bâtir une démocratie représentative digne de ce nom avec une séparation totale entre la politique et la religion.