Guerre en Ukraine en direct : la Russie annonce qu’elle va cesser le feu sur l’aciérie Azovstal pour ouvrir un couloir humanitaire

Le ministère de la défense russe a annoncé l’ouverture d’un couloir humanitaire les 5, 6 et 7 mai à partir du site de l’usine métallurgique Azovstal « pour évacuer des civils ».

           

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Dans la souricière de la catacombe d’Avostal, dans Marioupol libérée, chaque jour on réalise qu’il y avait pas mal de monde qui n’aurait pas dû y être ! On le savait, on savait qu’ils étaient faits comme des rats mais l’OTAN feintait de ne pas le savoir. Ils ont bien tenté d’envoyer hélicoptères et bateau pour les "exfiltrer" mais ils ne firent que se ridiculiser, Macron n’a pas non plus raté l’occasion de faire le grotesque...rien n’y fît!
Il devient évident pour tous que ces crapules de l’OTAN qui préparaient une guerre imminente contre la Russie et le Donbass ne pourront AUCUNE s’évader !
À mon avis ceux-là seront privés de Wimbledon, de l’Eurovision et de quelques autres divertissements durant un certain temps!
La pêche du jour: le Général canadien Trevor Kadier vient d’arriver à Moscou. Il a été capturé à Marioupol alors qu’il tentait de s’évader par les égouts.
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Sylla Aboubacar Sidick bah voyons ! Le vilain occidental ex-colonisateur a qui on prête tous les maux... le refrain africain est bien connu, lui aussi. On ne peut cependant pas parler d'armée redoutable dans votre cas mais par contre ce sont les champions de la corruption et des dictateurs successifs qui se sont partagés les richesses du pays au lieu de développer son économie.
Quant à toi, je ne te répondrai plus, tu es un troll dont l'obsession anti-occidentale est inversement proportionnelle au nombre de J'aime recueilli par toutes tes publications. In n'y a jamais un seul ami qui like ce que tu publies. Tu es payé en roubles toi aussi ? Mon pauvre !


Nadia Levashova le discours de Lavrov que tu répètes n'est pas crédible du tout. Les enquêteurs du Tribunal Pénal International ont réuni suffisamment de preuves (plus de 5600 cas d'infractions aux règles de la guerre). Ce n'est pas la propagande ukrainienne. L'armée russe se bat surtout contre elle-même : la corruption à tous les niveaux, ses carences de communication et la désorganisation de sa logistique (carburant, pièces de rechange, munitions et rations alimentaires). A part bombarder en masse pour détruire tout et écraser l'adversaire, mais surtout les structures civiles et notamment les hôpitaux, l'armée russe ne montre pas grand chose de redoutable. Maintenant, elle organise le vol systématique de céréales et de matériel agricole en Ukraine pour pallier à ses carences économiques. La Russie est devenue un pays pauvre pour la quasi-totalité de sa population. Seuls les privilégiés proches du régime se partagent toutes les richesses.


Amin Cherchali dans le dombass c’est plus compliqué que ça, il y a aussi beaucoup de pro Ukraine qui sont soit partis, soit se taisent car il y a des lynchages de pro Ukraine là bas. C’est une guerre civile, je ne suis pas contre les sécessions de territoires, bien au contraire, mais que Poutine vienne se poser en justicier je n’y crois pas du tout et il n’est pas le mieux placé quand on connaît ses faits d’armes. Ce qui l’intéresse en réalité ce sont les ressources ukrainiennes qui se concentrent dans le sud et l’est de l’Ukraine, comme par hasard là où il a attaqué.


Antony Charbonneau Janvier 2015, mais tout va bien apparemment, ils ont déjà tout oublié...

Le cortège ressemble à un défilé nazi des années 1930 en �Allemagne. Regards hostiles, tenues de camouflage, torches flamboyantes serrées dans les poings. Les images d’Euronews sont éloquentes. À Kiev, le soir de la première journée du Nouvel An 2015 charrie des relents nauséabonds que l’on croyait réservés �aux pellicules sépia de la dernière guerre. Ils sont des milliers de partisans des mouvements d’extrême droite Svoboda et Pravy Sektor à défiler dans les rues de la capitale ukrainienne. Les banderoles explicites s’agitent : « Gloire à l’Ukraine ! Gloire aux héros ! Gloire à la nation ! Mort aux ennemis ! » Des hommes en treillis, d’autres en civil portent un étendard rouge au cœur duquel trône l’effigie de Stepan Bandera, né il y a cent six ans. L’anniversaire du chantre de l’ultranationalisme ukrainien est d’ailleurs prétexte à ce rassemblement.En ce début d’année plein d’incertitudes quant à l’issue de la crise ukrainienne, �le symbole est loin d’être innocent et la référence au soi-disant « libérateur » de la nation ukrainienne moderne et ennemi juré de l’Union soviétique a de quoi inquiéter. Il suffit de convoquer l’histoire pour s’en rendre compte.

La démonstration de force �devrait sonner comme un rappel pour les Occidentaux
Stepan Bandera est approché en �février 1941 par les nazis. Il lui est demandé de créer une résistance intérieure pour endiguer l’avancée de l’Armée rouge. Bientôt, il forme une légion ukrainienne à la solde des SS, et le 25 juin de la même année, ses hommes commettent une série de pogroms contre les juifs de la plus grande ville occidentale du pays, Lviv. Le 30 juin, alors que la Wehrmacht a repoussé l’Armée rouge hors de la région, Stepan Bandera et quelques milliers d’Ukrainiens accueillent l’armée allemande en libératricers. Le même jour, les nazis établissent un gouvernement à Kiev avec le leader nationaliste à sa tête. L’accord passé entre Stepan Bandera et le Troisième Reich est sans équivoque : « L’État ukrainien nouvellement formé travaillera en étroite collaboration avec le national-socialisme de la Grande Allemagne, sous la direction de son chef, Adolf Hitler, qui veut créer un nouvel ordre en Europe et dans le monde et aider les Ukrainiens à se libérer de l’occupation soviétique. »

Depuis le début du conflit qui mine l’Ukraine, le Kremlin a souvent dénoncé le caractère néonazi de la révolution de Maïdan et si les affirmations de Vladimir Poutine ne font certes pas office de vérité révélée, la démonstration de force de ce début d’année devrait sonner comme un rappel pour les Occidentaux, Européens en tête, qui, jusqu’à présent, restent désespérément neutres.

Il y a un peu plus d’un mois, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution proposée par le Brésil et la Russie condamnant la glorification du nazisme. Avec les États-Unis et le Canada, l’Ukraine avait été l’un des trois États à voter contre cette résolution. L’ensemble des membres de l’Union européenne se sont quant à eux étrangement abstenus, y compris l’Allemagne et les pays ayant eu de fortes accointances avec le régime nazi…

De fait, la décision prise hier par le ministère de la Défense ukrainien de mettre ses bases d’entraînement à la disposition du Pravy Sektor – à la fois parti dont des députés participent à la politique menée par Porochenko, mais aussi véritable milice armée et supplétif de l’armée classique ukrainienne – révèle de plus en plus la nature duplice de ce régime. « L’initiative de créer une unité conjointe a été lancée par les nationalistes, et les militaires ont accepté cette idée », a précisé la chaîne �de télévision TSN. « Le groupe ultranationaliste ukrainien Pravy Sektor et le ministère de la Défense ont convenu de former un bataillon “polyvalent” dans la région de Vinnitsa dans le centre du pays », rapportent également les médias locaux.

L’exact contraire de ce que prônait ce week-end Kenneth Roth, le directeur exécutif de Human Rights Watch, inquiet de l’autonomie des milices d’extrême droite et des exactions commises : « Nous souhaiterions que ces bataillons intègrent le système du ministère de la Défense ou de l’Intérieur. Il importe que cela ne se fasse pas que pour la forme, mais que cela contribue à l’affirmation de la discipline et au respect des dispositions des conventions de Genève. » Le fait que Pravy Sektor soit à l’initiative de ce rapprochement avec l’armée ukrainienne et non l’inverse, comme le souhaitait Kenneth Roth, a en effet de quoi surprendre et confirme le glissement progressif de l’Ukraine dans un ultranationalisme assumé au su et au vu d’une Union européenne qui, pour l’instant, campe sur ses positions antirusses. Les horreurs liées au nazisme n’appartiennent pourtant pas qu’aux livres d’histoire, comme le rappelle pudiquement le responsable de Human Rights Watch : « Nous sommes préoccupés par de nombreuses violations des droits de l’homme de la part des bataillons composés de volontaires. » La sonnette d’alarme est tirée. Y aura-t-il des hommes à Bruxelles et ailleurs pour l’entendre ?