1ºPremier job : j'étais pas out mais pas dissimulé, et j'ai vite compris que j'étais le centre des blagues dès que je quittais une pièce, certains mecs avaient du mal à me serrer la main. Depuis, je ne le dis plus au boulot... Et une amie trans préfère rester pauvre au RSA que d'intégrer une mission car ce qu'elle a vécu à été tellement violent, elle a fait une longue dépression. Bref, être LGBT en entreprise, ca peut vite devenir un frein pour sa carrière et un potentiel non exploité par la société. 60% de LGBT dans le placard en entreprise en 2019
2ºCaius Darkus le jour où personne ne jugera plus personne sur la longueur de sa jupe ou de sa virilité (hop cliché : peu de vrilité = gay?).
Ce genre d'étude n'aura plus vraiment de sens.
En attendant elle en a.
Il n'y a pas besoin de dire avec qui tu couches pour être jugé et avoir une jolie étiquette.
Au travail c'est compliqué dans certains secteurs et certaines zones géographique.
Soit tu évites le sujet et tu es considéré comme distant (limite pas intégré) soit tu changes le genre de ton conjoint ça je trouve ça tellement nul mais pourtant c'est du vécu.
3ºLes chiffres sur la peur des représailles sont bien tristes C'est déjà dur de subir ces choses, les victimes ne devraient pas avoir en plus peur d'en parler.
Mais à voir les commentaires et les réactions, le chemin est encore bien long ; les LGBT+ devraient donc rester cachés pour que tout se passe bien ? Avoir zéro échange avec leurs collègues, mentir quand on leur pose des questions sur leur vie ? Eh bien non, ce n'est pas normal. Si des gens se font harceler/discriminer, ce n'est pas eux le problème, ce sont les personnes qui harcèlent, le problème !
#jesuislà
4ºL’invisibilisation de ce que nous sommes comme personne , dans la vie sociale donc au travail n’est pas anodin. Et affirmer ce que nous sommes pourrait conduire au harcèlement ?« Ces salariées subissent les mêmes conséquences que toute victime de harcèlement : isolement, perte d’engagement, d’investissement. Au cours des trois dernières années, 26 % disent avoir eu des pensées suicidaires, et 21 % en sont venues à quitter leur entreprise. Par ailleurs, elles sont victimes d’inégalités pour tous les droits liés à leur foyer : leur conjointe, leurs enfants. Tant qu’elles ne se sont pas dévoilées, elles ne peuvent pas en profiter ». #jesuislà et ça s’appelle de la discrimination. C’est puni par la loi. Soutien aux LGBTQI +
5ºAlex Sithongthae Peut-être que c'est un problème pour certains, j'en conviens, quand la sociabilité devient un devoir voire jne nuisance, c'est pénivle mais à la base ça peut aussi faire parti de quelque chose de positif. Cela peut consister à tenter de créer du lien avec ses collègues. On est pas obligé de se raconter nos malheurs ou même les détails qui sont intimes, mais du "tchit chat" , de petit dialogue de bon aloi, un brin de sociabilité peut-être forcée mais qui peut amener de la légèreté voire abaisser les tensions, améliorer le cadre de travail, le tout pour amener un peu d'humanité au travail....pour rappeler que nous sommes des humains fait de passions (au sens large) et non uniquement des êtres dans une transaction marchande au travail.... ça peut faire du bien aussi. Et si on pouvait accueillir toutes les humanités de la même manière, ce serait cool.
6ºRachel Badinter justement il faut dire arabe et pas musulman c'est vraiment différent.
Arabe est un mot neutre, qui désigne une culture millénaire qui elle elle-même s'auto-nomme "arabe" en langue arabe. Il n'y a donc aucun mal à dire ce terme et c'est le racisme anti-arabe en france qui a rendu les gens à prendre des pincettes quand ça n'a pas lieu d'être. Comme pour dire "black" au lieu de noir, l'effacement linguistique permet de dénouer une tension raciale incrustée dans le mot à cause du racisme ambiant.
Mais il faut redonner ses lettres de noblesses a ce mot et arrêter de rendre honteux ce mot lui lui-même car il n'a rien de honteux. C'est le nom autodénominé d'un peuple antique et d'une culture millénaire. C'est comme avoir honte de dire le mot "grec". Ça ne vous viendrait pas à l'idée, n'est-ce pas ?
Par ailleurs arabe et musulman ne sont pas synonymes non plus....
Ce sont des mots qui recouvrent des notions différentes : origine, culture vs religion !
On peut être (arabe) et (musulman , juif ou athé)
On peut peut-être (musulman) et (blanc/europén/arabe/nord africain/noir/subsaharien/asiatique etc...)
Merci de votre compréhension.
7ºEmma Gallerne et oui mettre fin à la lesbophobie n'est pas une réelle revendication de la communauté lesbienne non mais on croît rêver. Et si personne ne peut parler au nom des lesbiennes bah vous non plus et c'est pourtant ce que vous faites indirectement également.
On parle toujours pas de se confier au travail mais de ne plus craindre de lesbophobie au travail. Dans un environnement où mes collègues à la pause déjeuner pour sociabiliser me parle de leur week-end ou de leur projet incluant leur conjoint (parce que faut arrêter de prétendre que ça n'arrive pas, la plupart d'entre nous sociabilisons avec nos collègues) ça devrait être mon droit d'avoir aussi la possibilité de parler de ce genre de chose en sécurité.
8ºRomain Legaye sa sexualité ?
On parle d'orientation sexuelle, pas de sexualité.
Ya pas un boulot que j'ai fait où on m'a pas demandé si j'avais quelqu'un dans ma vie, des enfants, quand c'est pas des sorties où les partenaires sont conviés.
Et même dans les entreprises où tu parles pas de ta vie privée, si ta compagne tombe gravement malade et que tu dois prendre un congé, si tu te maries etc ya toujours un moment où tu l'évoques. Si tu es hétéro c'est un non événement, si tu es homo tu risques d'être discriminé à cause de ça. C'est bon, tu l'as ?
9ºAxel Hulot vous mélangez le groupe d'ami au travail et l'ensemble de l'entreprise. Ce que je révèle à mon groupe d'ami que je me suis fait au travail je ne le partage pas avec tous le monde. Perso je me contre fous de qui fait quoi avec qui et comment. Mais ce que je dis sur moi, ben je ne le dis pas à n'importe qui, parce que des langues de vipères en entreprise il y en aura toujours et ce n'est pas qu'une simple question de LGBT+
Et même à mon groupe d'ami, il y a des choses que je ne partage pas. Pas pour une question de tolérance, parce que je considère que c'est intime.