L’autrice à succès Virginie Grimaldi quitte les éditions Fayard

Son départ est la conséquence directe de la nomination, officialisée lundi 13 juin, d’Isabelle Saporta à la tête de la maison qui l’éditait depuis 2016

           

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Mathieu Castex il s'agit de l'usage des mots ici, ni plus ni moins ! La question est de savoir au nom de quoi on devrait changer l'usage, inscrit depuis suffisamment longtemps pour être entré dans les moeurs, y compris chez le journalistes du Monde, de désigner des femmes exerçant la profession d'écrivain par un terme qui ne manifeste pas de manière spécifique le féminin. Cela ne fait que moins de 10 ans, c'est à dire pas grand chose, que les journalistes ont décrété, de manière arbitraire, discutable et ignorante, que ce terme d'écrivain conduirait à "invisibiliser" (sic) les femmes, ce qui est absurde et procède d'une méconnaissance du rapport des mots au réel. Au nom de quoi les locuteurs, en l'occurrence vous et moi, devrions accepter l'usage du mot "autrice", qui déforme grandement le mot d'auteur au point de l'amputer de sa moitié et de la remplacer par une autre, sous un prétexte purement idéologique ? Personnellement je ne l'accepte pas et je fais de la résistance, tout comme je récuse l'emploi de "feminicide" pour désigner un crimes conjugal touchant une femme. Cela ne concerne que moi, et je ne vois pas bien au nom de quoi vous vous permettez de me contester ce droit !


"Le 22 mars, Le Monde avait révélé que Nicolas Sarkozy s’était autorisé à sermonner Sophie de Closets, coupable à ses yeux d’avoir dirigé la publication de deux enquêtes utilisant, en le rémunérant, le témoignage de Jérôme Lavrilleux, l’ex-directeur adjoint de sa campagne de 2017 et principale figure de « l’affaire Bygmalion ». (…)
Juste après la publication, le 31 mai, d’une interview dans Livres Hebdo, dans laquelle l’ancien président de la République revenait sur les circonstances du départ de celle qu’il surnommait méchamment « Madame de Closette », Nicolas Sarkozy a reçu un SMS d’Isabelle Saporta. L’éditrice le félicitait de la qualité de cet entretien, et lui demandait une entrevue. Ce dont, en privé, l’ancien président s’amusait : « On verra si elle peut faire une bonne PDG de Fayard », disait-il.(…)"