L’émergence d’une génération « Don’t Look Up » : « Vous nous refilez une planète toute pourrie »

CHRONIQUE. Il existe un sentiment inédit, et répandu chez les plus jeunes, d’être né géo-prolétaire, c’est-à-dire quelqu’un dont les générations précédentes ont accaparé non pas la force de travail, mais le futur vivable sur la Terre.

           

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Ce qui est dommage c'est que les jeunes ne citent pas et le peu qui vite est dans le nationalisme alors que l'enjeu de la politique du jour est leur vie aujourd'hui, leurs études, leurs salaires, leurs logements ou le coût de tout cela et les jeunes laissent les vieux décider de leur vie. Ils se moquent de leurs parents mais se laissent diriger par leurs grand parents. Ca fait 60 ans ans qu'onlredit la fin du salariat, la fin des retraites, la fin de la sécu. Ils sont toujours là car certains se battent pour conserver ce qui était un progrès par rapport au 19 ème siècle industriel. Aujourd'hui il faut garder les acquis est y ajouter l'écologie, l'indépendance énergétique, le logement pour tous et de qualifie énergétique, l'éducation et la santé gratuite pour tous et le respect de tous les citoyens qui font tourner le pays.


Anthony Hernanz Je ne pense pas que le vrai débat soit sur les pratiques de consommation des uns et des autres. Forcément que les jeunes sont le produit de la société dans laquelle ils grandissent depuis 20 ans; mais ce ne sont pas eux qui ont créé ces technologies conçues pour les en rendre dépendants. Ni qui ont acheté leurs premiers smartphones... Le vrai débat est plutôt sur la capacité politique des uns et des autres d'agir sur cette question. Or les électeurs plus âgés sont plus nombreux, alors qu'une partie ne subira pas les conséquences de la situation, votent plus (parce qu'ils se sentent plus représentés parmi les choix politiques offerts), ont plus de pouvoir économique... Bref, ils sont plus en capacité d'influer sur la situation, et... ils ne font rien (pas dans le passé, mais là dans le présent, alors que la situation est très urgente), ils sont dans l'idée "après moi le déluge". Les conflits intergénérationnels sont clairement un grand tabou de nos sociétés, mais là il est évident que les diverses générations n'ont pas le même intérêt politique et économique pour les décennies à venir.


Soline Christon « Voilà » quoi, Mme ? Vous souvenirs sont très bien clair. Admettons qu’on en parle depuis les « années 1970 » et que cette « émission des dossiers de l'écran avec Haroun Tazieff qui en parlait » ait bien lieu et que la « Réflexion du présentateur : "Mais vous allez affoler tout le monde !" ait pu exister ? Vous voulez faire quoi? un procès Nuremberg climatique à notre génération ? Vous croyez que cela va vous avancer quelque chose ? Soyons réaliste: notre « maison (planétaire) brule » pour paraphraser Chirac, et si vous croyez que c’est en cherchant les responsables pyromanes qu’on va éteindre le feu vous vous trompes..Vous connaissez la légende du colibri? ET bien il faut faire comme le colibri qui va chercher quelques gouttes d’eau avec son bec pour éteindre le feu et que chacun fasse sa part..Jeunesse y comprise!


Le progrès a ses avantages et ses inconvénients . L'un ne va pas sans l'autre ... Quant à ces jeunes qui critiquent les anciens , demandez leur de se battre comme nos anciens l'ont fait pour acquérir mieux à bien des niveaux jusqu'à même y laisser leur vie ... Ils en sont incapables . Et demandez leur un retour à une vie plus simple , plus saine . Ce seront les premiers à se plaindre du manque de confort . Ôtez leur la télévision , leurs jeux vidéos , leur téléphones ... Rien que ça , et ils seront déjà en panique totale . Si ils savent mieux faire , qu'ils fassent et montrent leur savoir faire ! C'est bien beau les critiques , encore faut-il pouvoir changer les choses ...


Alexandra Viale beaucoup de leurs aînés sont des gens responsables qui ont vécu à la façon de leur époque sans connaître toutes les conséquences futures et ont finalement changés, adaptés leur façon de vivre, tout comme le font certains jeunes.
Et il y a toujours plus de voiture en circulation, pas sûr que beaucoup de jeunes d'aujourd'hui n'en possèdent pas. Et la télé parlons en. Ça consomme bien plus de ressource de regarder des sites en streaming qu'une télé à l'époque. Et tout le monde possède un écran aujourd'hui, que ce soit une télé ou non, on en fait tous la même utilisation, ou presque


Je ne suis pas spécialement « jeune », je ne devrais plus l’être mais si jeune est synonyme de prolétaire à tous les niveaux alors je le suis! Plus de la moitié de mon salaire part en cotisation vieillesse et mon net est inférieur à la pension moyenne d’un retraité ayant fait le même travail que moi (pendant 7 ans de moins voire 20 pour certains que je ne devrai le faire…. ). Ah oui j’ai bac + 5 et je gagne la même chose que quand j’ai commencé il y a 22 ans, et j’ai deux fois plus de travail qu’il y a 10 ans…. Prolétaire et exploitée dans un monde où les retraités proprietaires roulent en SUV sans se retourner… je suis prof.


Alexandra Viale bravo! Alors arrêtez de vous lamenter sur le passé ( sachant que les véritables responsables sont les lobbies financiers et industriels et non, vos grands-parents) et contruisez joyeusement l’avenir en luttant déjà comme vous le faites. Mais surtout ma grande frayeur ( mais je ne serai plus là pour le voir) c’est que dans 30 ou 40 ans vos enfants vous reprocheront le grand scandale qui se prépare avec les voitures électriques. Scandale de l’extraction des lithium et cobalt par des enfants. Accumulation des piles indestructibles, prolifération du nucléaire pour produire l’électricité ( gadjet des éoliennes).
De même qu’ils vous reprocheront l’impact environnemental des ordinateurs, téléphone etc… comme vous voyez , l’histoire se renouvelle!


Fernand De Andrade Je ne comprends absolument pas ce que vous dites sur votre première phrase. Ensuite, discuter concret et pas formel n'est pas égal à discuter d'un cas particulier au lieu d'une discussion plus générale. C'est un sophisme, je suis désolé. Enfin, je ne comprends pas non plus votre assertion comme quoi je "généralise en extension" (?) votre argument "au-delà de ses limites pour avoir raison", mais globalement je saisi le lien que ça a avec votre propos comme quoi on ne pourrait pas parler d'égalité concrète sans parler d'office d'un cas particulier, ce qui est, je le répète, un sophisme. Là-dessus, j'ai malheureusement autre chose à faire que de discuter comme cela surtout si vous changez constamment le sujet ou que vous prenez de travers ce que je dis. Bonne journée.


Kty Personne malheureusement les jeunes qui veulent changer les choses ne sont pas écouter car au vu de leur âge ils ne sont pas pris au sérieux. Et pour ceux qui font vraiment quelque chose et bien on n'en parle pas ! Par exemple j'ai appris que des étudiants ont inventé une machine qui transforme les déchets plastiques en isolation pour habitations ! Et ils vont même plus loin, ils sont en relation avec des ong pour recycler les déchets des camps de réfugiés et d'isoler au mieux leurs "habitations". Et malheureusement personne n'est au courant et personne ne s'inspire de cette technologie donc je ne pense pas que les jeunes soient incapables de ce bouger. Et pour preuve, la majorité des jeunes alertent sur cette urgence climatique :) Je pense qu'il faut être nuancé et que la nouvelle génération continuera de nous surprendre !


10ºOn peut aborder la question sous cet angle, mais sans oublier que ces jeunes considèrent normal d’être en t-shirt en classe en janvier (contrairement à ma génération (49 ans) ils n’ont pas connu les classes à 18 degrés avec un bon pull en laine, ils n’ont pas de couche intermédiaire, t-shirt et veste). Par ailleurs, les températures recommandées par l’Etat (17 chambre 19 salon) sont glaciales pour eux. Ils sont pour la majorité connectés à des portables qui fonctionnent avec des terres rares et du lithium et fantasment sur les versions avec grand écran. Surtout, ils n’ont jamais autant voyagé, avec un bilan carbone très critiquable au vu de ce que devrait être un bon bilan carbone. Je fais donc une différence, pour l’instant, entre le discours et la pratique. Ils auront leur vie pour harmoniser les deux.




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