Smic : l’exécutif veut mettre la pression sur le patronat

Mais quand l’Etat pousse le secteur privé à négocier sur les salaires, il a du mal à être pris au sérieux.

           

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Perrine Chauvet bien sûr que si. Le principe du salaire indirect c’est qu’on en bénéficie en différé : le chômage, la retraite, la sécurité sociale.
Tu crois qu’un accouchement ça coûterait combien sinon cotisait pas? Bah des milliers d’euros que t’aurais à sortir de ta poche.
Quand t’as un traitement pour une maladie chronique, et que ça coûte 3 ou 5 ou 10 000 euros chaque mois à la sécurité sociale, c’est bien parce que des gens ont cotisé.

Donc c’est bien quelque chose qui nous bénéficie sur le long terme, c’est du salaire.

Y a pas à débattre de la question


Perrine Chauvet Ne faites pas une fixette sur Mélenchon. J'ai modifié mon commentaire précédent. Si vous pensez qu'il n'y a aucun besoin d'opposition ni de régulation de la grande prédation capitaliste qui aspire tout vers le haut et si vous croyez à la théorie du ruissellement naturel et à la responsabilité sociale de nos oligarques, je vous félicite pour votre foi. Je n'y crois pas du tout. Personnellement, je pense qu'il faut une vraie opposition pour obtenir une redistribution des forces et pouvoirs. C'est à dire pour éviter la concentration des pouvoirs économiques et maintenir un minimum d'intérêt général. Mais chez beaucoup de français, ce principe est mal compris, car jusque dans les années 80-90, le système s'auto-régulait encore un peu, bon gré mal gré.


Perrine Chauvet Je comprends. Moi aussi je m'en fou. Mais je paie trop de cotisations et on veut me faire travailler jusqu'à 65 ans en prétextant qu'il n'y a pas d'argent. Concernant les hôpitaux, la privatisation vise à gagner de l'argent, pas du tout à soigner bien et moins cher. Au contraire. L'endettement est déjà élevé en France. Un système de santé à l'américaine serait la fin de la France apaisée. Les américains paient beaucoup plus chers leurs soins médicaux et tous les services. Le malaise social là-bas est chaque année plus grand, notamment à cause de l'endettement. Le monde est malade de son système économique irrespectueux des personnes et de l'environnement.


Perrine Chauvet Je pense au contraire que notre système va mal parce que l'on casse tout l'héritage social du conseil national de la résistance qui créait une forme de sécurité et de stabilité de 1945 aux années 90. Je pense qu'il faut des oppositions pour équilibrer les très grandes forces de prédation qui dérégulent à tout va et donc cassent les socles de stabilité du monde. Je suis d'accord avec vous sur les risques d'effondrement. Mais la responsabilité consiste à faire un bon diagnostic des dangers. Pour ma part, je considère que la concentration inouïe des richesses, la privatisation généralisée de tous les biens communs, la dérégulation et la casse du droit du travail, la casse des protections sociales et environnementales augmentent les problèmes et les crises dans tous les domaines de façon exponentielle...


Perrine Chauvet Non. Le "c'est plus compliqué" n'est pas un vrai argument, même s'il fait son petit effet. Connaissez-vous vraiment l'ampleur des inégalités ? Certaines personnes gagnent en quelques secondes ce que vous gagnez en une ou plusieurs années. Toute une progagande vise à écarter ce problème tout comme celui du changement climatique. Mais ces problèmes tabous sont centraux et vitaux. Car pour de bons services publics dans les campagnes, pour pouvoir payer moins de cotisations, pour pouvoir investir dans une agriculture de qualité, etc., il faut de l'argent... Vous pouvez vous même constater que rien n'est fait contre le scandale de l'évasion fiscale. Sachez défendre vos intérêts.


Benoît Durand La réduction générale des cotisations patronales (aussi appelé Réduction Fillon), la TEPA, vous en avez déjà entendu parler ? Non ? Alors ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas. La plupart des employeurs ne paient pas leur charges patronnales. Sans parler des cotisations qui sont réduits de moitié pour l'immense majorité des salariés (Cotisation maladie), voire supprimé (allocations familliales). En gros pour tous les salariés en-dessous de $5000 brut mensuels. Il ya de la marge entre ça et le SMIC.
Quand aux entreprises, elles sont de plus en plus exonérées de taxes. Taxe d'apprentissage ? Très peu en paie. Taxe sur les salires ? Abattement sur abattement, résultat, des montants ridicules. Seules la Formation professionnelle et la médecine du travail sont encore à peu près payé. Et les montants sont très raisonnables.
Enfin, la taxe sur les bénéfices est de 15% pour la grande majorité des PME/PMI. Soit 5 points de moins que la TVA sur vos légumes. Alors, si les entreprises peuvent payer. S'il y a du travail, bien sûr.


Quen Tin les entrepreneurs ne sont absolument pas assisté c'est tout l'inverse . Un entrepreneur qui ne réussi pas perd tout jusqu'aux biens privés . Finalement vous n'avez aucun courage ,absolument pas le goût du risque . La pac est pour préservé le prix du panier de la ménagère sinon les produits alimentaires seraient multipliés par 3 . La pac n'enrichie absolument pas les agriculteurs mais les ruinent . Vous avez envie de travailler 80 heures / semaine pour moins d'un smic ? Alors mettez vous agriculteurs . Les patrons et les agriculteurs paient bien plus d'impôts que les ouvriers ,j'en ai déjà expliqué le principe plus haut


Quen Tin et tu manges des clopinettes ? C'est un métier de passion avant tout . Cela dit chez les petits commerçants et les petits artisans tu retrouvent les mêmes situations . Une entreprise n'est pas une cagnotte . De plus il fallait des conditions bien particulières pour qu'ils soient indemnisés . Certains ont préférés reprendre le boulot dans l'illégalité plutôt que d'attendre ces aides . . Toi tu n'as aucun courage tu es juste une grandes gueules et comme toutes les grandes gueules ,pas capable de grand chose . C'est justement ton type de personne qui attend toujours que ça tombe du ciel . Pour les impôts payés par les agriculteurs et entreprise , impôts calculé sur du stock qui n'est en rien de la trésorerie sont bien plus difficile à payer parce que justement manque de trésorerie . Non le milieu ouvrier ne m'a jamais intéressé parce que le goût d'entreprise et la prise de risque on l'a dans la peau ou pas . Cette vie monotone ne m'intéressait pas du tout


Ce qu'il faut aussi comprendre, c'est que la France "vend" aux investisseurs le niveau élevé de qualification de ses travailleurs, leur très faible taux de syndicalisation en % (par rapport à l'Allemagne et aux pays nordiques), leur faible niveau de rémunération accepté (grâce à la redistribution permise par la forte imposition des classes moyennes supérieures et des tpe-pme, permettant de pallier, par des aides diverses, le verrouillage des salaires des strates populaires et moyennes inférieures), une très forte productivité (une des meilleures du monde), une grande sécurité et stabilité et donc, en conséquences, une garantie de disposer d'un taux de rémunération des actions - obligations parmi les plus élevés au monde (les actionnaires des entreprises du CAC40 ont empoché de très forts dividendes ces dernières années en pouvant diminuer proportionnellement leur fiscalité dans le même temps). C'est un choix stratégique délibérément pris depuis les années 80-90, par nos élites, mais difficilement communicable en interne, car potentiellement explosif sur un plan social. Une des solutions peut donc consister à revoir le partage de la plus value dégagée par l'entreprise en modifiant le rapport rémunération du travail/rémunération du capital. Mais, dans ce cas, interessera-t-on encore les grands investisseurs? Augmenter les salaires augmentera aussi la masse monétaire en circulation, favorisant ainsi la spirale de l'inflation. Des choix stratégiques bien plus complexes qu'il n'y paraît. Car, ensuite, cela impacte toute la chaîne de création de valeur et notamment toutes les PME dépendantes de leurs donneurs d'ordre et peu autonomes dans les faits, quant à leur avenir à moyen et long-terme (la plupart sont des sous-traitantes des grands groupes). Les investisseurs ont le choix, à tout moment, d'aller voir ailleurs, alors que peu de travailleurs français le peuvent tout aussi rapidement. C'est de ce déséquilibre, renforcé par les technologies numériques ces dernières années (déplacer un milliard de capital en un clic), entre la situation de l'investisseur et celle du travailleur, que perdure une politique de rémunération très rarement en faveur du travail, depuis une bonne quarantaine d'années.


10ºPerrine Chauvet trêves de plaisanterie. La fable de "l'entrepreneur qui a du courage et goût du risque", j'y ai cru pendant des années.
Et puis il y a eu la crise de 2008, la crise de 2010, le COVID. L'Etat c'est à dire le contribuable a volé à CHAQUE FOIS au secours des entrepreneurs, qui chignaient pour qu'on sauve leurs gargotte.

Les types en ressortent à chaque fois plus friqués, ils exploitent les apprentis et les saisonniers...

Quand à la fable de la PAC, ce n'est absolument pas pour maintenir le panier de la ménagère, c'est pour arroser l'agriculteur parce qu'en dehors des période de crises, il est infoutu d'être concurrentiel avec les agriculteurs du reste de la planète.

Mais où tu as vu que tu avais du courage ma pauvre? Récupérer la ferme de papa-maman et survivre grâce au pognon de la PAC, ça s'appelle être assisté.