1ºJocelyne Trocquet Le pb c'est que le débat sur l'immigration est biaisé, car un seul côté est envoyé à des responsabilités morales.
Imaginons que demain, il se passe un drame à la frontière grecque. Echauffourés entre un groupe de migrants et des garde-frontières, des pierres volent, puis un policier tire et un enfant est tué.
Immédiatement, partout en Europe, les "restrictionnistes" disons (ceux qui militent pour des restrictions de l'immigration) seront appelés à la barre comme accusés. On leur dira que c'est de leur faute.
MAIS l'autre côté du débat, lui n'est jamais responsable de rien. Quand l'attentat de la basilique de Nice a été commis par un clandestin qui n'avait pas été expulsé, personne n'est allé demander des comptes aux associations qui militent contre les expulsions.
C'est à dire qu'un coté du débat est tenu responsable de ce qui peut mal tourner si on l'écoute... L'autre coté non pas du tout.
2ºJerome Tidron … tu compare donc un excès de vitesse (qui ne passe pas devant un tribunal) a une agression (qui passe par une cours pénal) … tu est un génie…
Je reformule, vu que ça a l’air très compliqué pour toi… (il fait changer la loi) Une personne qui est en possession d’un titre de séjour, qui passe au tribunal, et qui est reconnu coupable et condamné (l’homme de l’article a été condamné par le passé), se verrait automatiquement retirer son titre…
Y’a pas besoin de sortir de St Cyr pour comprendre que ça n’est pas très compliqué à appliquer
3ºChristine MB : il n'y a rien d'absurde, bien au contraire, à ce que les orientations des politiques migratoires soit validées ou infirmees dans le cadre d'un référendum. Ce serait même un minimum démocratique.
Quand à la compétence des Préfets que vous citez, vous connaissez le taux d'expulsion effectif ? y compris donc des délinquants et criminels étrangers accueillis sur notre territoire et le remerciant d'une drôle de façon ? " Compétences des Préfets" est une très bonne vanne en fait..'.
La France, entravée notamment par les directives de l'UE et la vision déconnectée de nos chers, très très chers, eurocrates, n'a même plus la main sur ces problématiques qui devraient relever d'une souveraineté de première ligne. Normal ?. Il n'y a pas besoin d'être un facho, ainsi qu'on l'entend souvent, pour estimer objectivement l'incroyable absurdité du système actuel. L'accueil, oui, mais digne, mesuré et avec des contreparties, pas un fourre-tout type " no border" sinon, c'est un marché de dupes, inacceptable.
Accessoirement, s'étonner de la montée des extrêmes quand les partis classiques refusent de traiter des réalités impactant le peuple et la société civile de manière importante relève de l'imbécillité ou de la cécité intellectuelle absolue, les deux se confondant d'ailleurs joyeusement.
4ºThierry Santkin Je pense que le vrai pb n'est pas là, le raciste supposera que c'est une question génétique; ce qui est complètement à coté de la plaque.
Mais c'est simple en fait : l'homme avait 32 ans. Il est donc né en 1989 ou 90. Hors, le Soudan est en guerre depuis 1989 (depuis que Béchir est au pouvoir).
On parle donc de quelqu'un qui n'a connu que la guerre, tout sa vie. qui a vu des choses qui pour nous n'existent que dans les films d'horreur. Qui n'a connu que la loi du plus fort.
Evidemment que quelqu'un qui a grandi dans un tel contexte n'aura pas le même rapport à la violence que quelqu'un qui a grandi à Lausanne.
Franchement j'en veux moins à ce soudanais (probablement atteint de divers PTSD) qu'aux gens qui l'ont laissé entrer en france.