Le projet de loi sur le pouvoir d’achat, véritable test pour la coalition présidentielle

A partir de lundi, les députés vont examiner deux textes présentés par le gouvernement pour faire face à l’inflation. Une semaine à hauts risques pour la majorité après le revers enregistré la semaine dernière sur le Covid-19.

           

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Aurons-nous un «automne explosif»?
Il y a des sujets qui, en d'autres temps, auraient mis dans la rue des millions de Français. Si nos aïeux étaient encore là...Les occasions ne manquent pourtant pas : les retraites, le délabrement du service public (mais où passent nos impôts?), le pouvoir d'achat, l'insécurité, le passe-sanitaire, etc...
Mais aujourd'hui, une grande partie des Français semble comme anesthésiée... ou domptée ! On ne réagit plus, on reste comme hébété devant sa télévision, sans faire l'effort de réfléchir, sans oser douter, sans trouver l'utilité de voter, même.
Mais il y a pire ! Par des techniques de manipulation extrêmement étudiées, nos dirigeants sont parvenus à tellement diviser le peuple qu'il «s'auto-neutralise» lui-même. Ceux qui ont l'audace de manifester leur mécontentement sont critiqués et rapidement mis au banc des accusés par leur propres coreligionnaires, qui partagent pourtant les mêmes difficultés.
On nous a dit que les Gilets Jaunes n'étaient que des invétérés gauchistes contestataires. Puis on nous a dit que c'était un mouvement infiltré par les vilains fachos. On nous a dit que le délabrement de l'hôpital public était du aux vilains non-vaccinés, ces sous-citoyens qu'il fallait mettre en cage. Puis on s'est rendu compte que l'hôpital ne fonctionnait toujours pas alors qu'il n'y avait plus de covid. On nous a dit que le passe-sanitaire et le vaccin protégeaient de tout. Puis on s'est aperçu que les vaccinés étaient aussi contaminés que les autres. On nous a dit que l'insécurité n'était qu'un «sentiment», faisant passer pour des débiles ceux qui dénoncent la délinquance, etc...Et ça marche!
Alors, bientôt des millions de Français dans la rue? Personnellement, je n'y crois pas trop. Si nous allons dans la rue, ça sera plutôt pour se faire la guerre entre nous, tandis qu'on nous regardera avec le sourire depuis les bureaux de l’Élysée ou de Matignon.