« A 7 h 50, une de mes élèves m’appelle. Elle n’a pas d’habits pour venir au collège »

« C’est une histoire d’éducation prioritaire. De REP+ [réseau d’éducation prioritaire renforcé] de province. La misère n’est pas plus belle au soleil. »

           

https://www.facebook.com/lemonde.fr/posts/10160922913677590

Sophie Blanchetière je viens de donner une explication à Monsieur Diaraf, les communes avec lesquelles un établissement privé à signé un contrat d’association ne versent pas du tout de subventions et surtout pas pour les cantines, mais un forfait externat qui est censé couvrir l’entretien des bâtiments et le personnel secondaire puisque les enseignants sont de toutes façons toujours payé par l’État( mal mais c’est ainsi..). Force est de constater que ce forfait est très inégal d’une commune à l’autre et ne correspond que très rarement aux coût réel d’un élève scolarisé dans le public, de plus cela ne concerne que les élèves de la commune. Je suis moi-même gestionnaire d’un établissement privé maternelle école collège à l’école nous avons 170 élèves en maternelle premier degré et seul une trentaine bénéficient de ce forfait externat. Pour les collèges ce forfait externat est versée sans distinction de communes puisque les élèves sont du département, par le conseil départemental, et nombreux sont les conseils départementaux qui se réjouissent de la présence des établissements privés qui constitue pour eux une sérieuse économie. Bonne journée au plaisir


Diaraf Leye non ce n’est pas du bla bla… c’est de l’expérience, j’ai la chance d’être gestionnaire d’un établissement privé, à titre bénévole ça va de soi, et d’avoir également été maire adjoint en charge des finances d’une collectivité et d’une agglomération… Donc si je vous dis que ce ne sont pas des subventions c’est que ce ne sont pas des subventions, a-t-elle enseigne qu’une commune peut très bien refuser de verser une subvention par contre elle ne peut pas se soustraire à obligation de verser le forfait externat sous peine de poursuites judiciaires. Je vois bien que le faite qu’il y ait des écoles privées vous dérange malheureusement ou heureusement plutôt, cela fait partie de la possibilité de choix des familles entre deux systèmes qui sont complémentaires et non rivaux. Depuis 1984 il me semble qu’on a définitivement enterré la hache de guerre à ce sujet…


Quand je vois certaines mères garnies de bijoux amener leurs enfants à l'école habillés avec des vêtements usés et sales, là je me pose des questions, au lieu de s'acheter tant de bijoux elles feraient mieux d'habiller dignement leurs enfants, mais quand je leur dis, non pour elles le paraître devant les autres femmes est plus important que leurs enfants, surtout dans les mariages c'est la concurrence à celle qui aura les bijoux les plus chers, ou des parents qui ont le dernier iPhone mais qui n'ont pas d'argent pour habiller leurs enfants, il y a vraiment des parents pour qui leurs enfants ne sont que des objets, c'est vrai que certains sont vraiment pauvres et n'ont pas assez pour vivre, mais ceux là en général passent leurs enfants avant tout c'est leur priorité, à un moment il faudrait imposer l'obligation aux parents d'habiller dignement les enfants et pour ça il n'est pas utile qu'ils aient de la marque, le principal qu'ils soient propres, j'ai moi même donner des habits de mes filles à une maman qui je pensais était digne, je me suis aperçu qu'elle allait revendre tous les habits que je lui avais donné, donc à un moment stop, tendre la main c'est bien mais responsabiliser les parents c'est mieux !


Benoit Varnice non c'est le leur d'argent. Qui va dans un pot commun avec ce qu'ils gagnent par ailleurs. Et ils font ce que bon leur semble de leur argent. Peut être qu'avec leur bourse ils payent leur loyer et que pour se faire plaisir et se payer de belles chaussures ils travaillent et économisent plusieurs mois. Donc en fait vous n'en savez absolument rien et de toute façon ça ne vous regarde pas.
Sinon ce qu'on peut faire c'est qu'on vienne contrôler comment vous utilisez votre argent à vous et on décidera ensuite si vous êtes digne ou non d'être remboursé de vos soins médicaux par ex. Non parce que faut pas déconner si vous avez gaspillé de l'argent dans des vacances ou des restos alors pourquoi on vous rembourserait le médecin ?!! C'est tout aussi débile comme raisonnement.


Benoit Varnice nan mais si vous trouvez ça écoeurant d'avoir à intégrer des boursiers, ça va loin... Vous savez combien coûtent les élèves de maternelle ? De lycée ? Les étudiants sont ceux qui coûtent le moins cher. Je bossais aussi pdt mes études et j'ai fini par avoir mon master malgré le dénigrement de certains profs qui ne voulaient que des "étudiants investis". Comme si devoir travailler pour étudier était un manque d'investissement. Et puis franchement, même il n'avait pas son BTS, ça représente quelle part des étudiants ? Indignez vous des évasions fiscales, des cadeaux faits aux entreprises du CAC40 qui engrangent des milliards sur le dos de l'argent public. Là y'a de quoi fulminer ! Mais un gosse qui aura coûter 27000€, c'est dérisoire. Avec du bol, il aura en plus un diplôme à la fin ! Et il cotise en travaillant. Donc les chaussures à 450€ dont vous parliez il les a payées avec son travail. Et les jeunes s'en foutent rarement, c'est une posture, je ne vais pas vous apprendre le métier.


J'ai de près connu la naissance, en 1961, et le développement de la ZUP du Mirail, où on ambitionnait une "ville nouvelle" de 100 000 habitants. De proches parents à moi y étaient locataires. L'architecture était d'avant-garde ; tout était propre et moderne ; les logements vastes et superbes. Avec les successives vagues d'immigration, l'architecte Candilis, élève de Le Corbusier, n'a pu que constater l'échec de son projet : " Ce fut mon grand échec. J'aurais voulu qu'il n'y ait pas de ségrégation, que soient mixés H.L.M., logements moyens et standing..." Il est facile, pour un bien-pensant parisien, de trouver les mots qui vont faire pleurer Margaux. Mais je ne crois pas une seconde que l'absence d'aides sociales, ou d'équipements culturels (qui à l'époque existaient, certes moins qu'en centre-ville), ou on ne sait quelles "discriminations" expliquent quoi que ce soit... Le même scénario s'est produit partout : à Cergy, à Sarcelles, à Argenteuil, dans la banlieue lyonnaise, etc.


Mehmet Aslanoglu je crois que vous parlez sans savoir malheureusement.
L'ASE fait n'importe quoi en France.
Je travaille dans l'éducation nationale.
On a déjà eu à faire des signalements pour de vrais maltraitances qui n'ont rien donné. Et à l'inverse apprendre que pour un simple divorce des jeunes se sont retrouvé placés.
C'est d'avantages les assistantes sociales qui aide à chercher des solutions. Et nous avons remarqué que de plus en plus de familles bénéficiaient des repas offert solidairement à la cantine. Ce qui devait être exceptionnel devient de plus en plus courant. Et il ne s'agissait pas de famille de personnes vivant au rsa.
Il y a vraiment un soucis de pauvreté grandissante. Et ceux qui estime que non...
Je sais pas dans quel monde certains vivent..
Mais quand tout augmente sauf les salaires forcément qu'à un moment ça réduit le budget essentiel. Les gens en sont arrivés à devoir faire des économies sur des choses qu'ils ne devraient pas avoir à restreindre comme l'alimentation.
Les friperies et les magasins date courtes c'est pas juste une question de mode et d'écologie à l'heure actuelle c'est essentiel pour certains sans ça.. Ça serait encore plus difficile.


Amandine Ferdinand et bien qui viennent voir...il y a même la CPE pour d autres étudiants qui atteste en conseil de classe....j ai même collègues politisé a gauche , syndicaliste, hyper investi au lycée (développement durable) qui n en peut plus de se style de comportement (il me dit j ai l impression d être devenu réac)...en plus du lycée, je fais la fac et la aussi c pas beau a voir....et concernant mon étudiant cité plus haut, il avait déjà un BTS mais préfère toucher les aides plutôt que de travailler a temps plein avec son bts, ça en dit long sur l assistanat en France


Livia Marquès Quand t'as pas les moyens d'acheter une machine à laver, et que tu vas au lavomatique, et que tu dois choisir entre dépenser 7e minimum pour laver le linge toutes les semaines alors que tu galères déjà te payer des pâtes à 1,60 le kilo, ouais, ça peut être trop cher. Surtout en fin de mois. À une époque je vivais avec 500e par mos, mon loyer était à 400e par mois. Il me restait 100e pour vivre pendant le mois. Je galérais à pouvoir laver mon linge deux fois par mois. Vous ne connaissez pas la situation de ces gens, d'où est-ce que vous vous permetter de juger du haut de vos privilèges bourgeois ? La précarité ça peut toucher tout le monde, peu importe le niveau d'éducation. Moi par exemple, en parallèle à ma situation terrible, je faisais des études supérieures d'Opéra. Ça m'a pas empêcher de galérer et d'avoir été étudiante sdf pendant des mois.


10ºPierre VertierEn voilà un qui n'avait pas le courage et/ou les capacités pour réussir un concours. À part ça, il est écrit dans la Constitution, notre texte de loi le plus important, que la France est un pays social, et la fraternité figure dans la devise de la République, elle aussi dans la Constitution.

La responsabilité individuelle est toujours brandie par les nantis de naissance et les égoïstes, jusqu'à ce qu'ils aient besoin d'argent et se tournent vers l'état, oubliant vite leurs principes. L'argent magique existe bien, quand il s'agit d'arroser les entreprises, d'exempter d'impôts les plus fortunés, ou bien de tolérer la fraude fiscale.

Sortir des familles de la pauvreté coûterait bien moins cher, et serait bien plus utile à la collectivité. Encore faut-il savoir penser collectif.