« Chaque fois que je vois des ours en peluche sur des images prises à Auschwitz, je regarde s’il n’y a pas le mien »

Les 16 et 17 juillet 1942, à Paris, la police de l’Etat français organise la plus vaste rafle de femmes, hommes et enfants juifs. Destination finale : le camp d’extermination d’Auschwitz. Quatre-vingts ans après, « M » revient sur cette page honteuse de l’histoire de France à travers le récit de rescapés.

           

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Laurent Evlin LE Calvez Petain avait la main sur la gendarmerie et la police française sur tout le territoire… Pour votre information je suis issue d’une famille du Jura, ma grand-mère était résistante, mon grand-père fut prisonnier de guerre, et deux grands oncles ont été médaillés par Auriol, premier président après la chute du régime de Vichy, pour leur engagement et leur combat aux côté de de Gaulle et des alliés… donc désolée mais vous êtes totalement à côté de la plaque, que vous le vouliez ou non, c’est le régime de Vichy seul qui a ordonné cette rafle comme bien d’autres exactions et sans de Gaulle et l’engagement de certains français militaires, citoyens et gendarmes qui se sont opposés au régime de Vichy, la France n’aurait pas été du côté des vainqueurs


Laurent Evlin LE Calvez c’est faux a l’époque, les allemands étaient mobilisés sur le front de l’Est et si Berlin ils décidaient des conditions de vies, droits et non-droits des juifs, par contre à ce moment là, ils ne demandent pas de livraisons de juifs et n’a jamais ordonné cette rafle…
Petain et la France n’ont pas attendu Hitler et les nazis pour être antisemite, des 1870 on commence à trouver des écrits et pamphlets antisemites dans les journaux, certains écrits de Céline en sont encore la preuve aujourd’hui.
De plus, les expertises graphologiques ont démontré depuis plusieurs décennies que les écritures manuscrites rajoutées sur les consignes de Berlin concernant le traitement des juifs, ont été faites par Petain lui même… Tout comme il est avéré depuis longtemps que je sois sur les documents administratifs retrouvés à Vichy et en Allemagne que la rafle du Vel d’hiv est du seul fait de Petain et du régime de Vichy….


La conférence de wansee
Qui serait l'origine de la mise en œuvre de la shoah date de fin janvier 42
Pas sûr qu'en juillet on savait le sort des juifs une fois en Pologne
Quils soient déportés, et enfermés
Ce n'était pas la première fois que ça arrivé, même dans l'histoire récente
Les goulags par ex
Ou l'expulsion des Polonais, en 1935 dans les mêmes trains que ceux utilisés durant l'occupation.
Sans oublier au final que rien n'avait été fait pour détruire des accès au Camp
Ni les ponts, ni les tunnels
Mais peut être que la main d'oeuvre gratuite dès camps était profitables a certaines entreprises occidentale n'y est peut être pas étrangère


Laurent Evlin LE Calvez certes, il y avait des pressions des autorités allemandes quant au nombre de juifs à rafler. Mais on ne peut pas parler que d'une soumission de fait, il y a une pleine collaboration de Vichy et des autorités nazies. A lire, le livre de Joly sur Vichy et les juifs ou bien la superbe série audio de France culture sur " le fantôme de Pétain" qui ne fait pas intervenir uniquement des historiens franceinteristes mais des historiens de tous bords .l'émission met bien en évidence les responsabilités de Vichy, de Pétain et de Laval dans les politiques antisémites en délimitant ce qui relevait de Vichy et des nazis


Je passai la semaine qui suivit dans une angoisse terrifiante : le rendement de Treblinka était de 500 unités par 24 heures, celui d’Auschwitz devait être, selon le programme, de 3000 unités ; dans quatre semaines à peine, je devais remettre au Reichsführer un plan d’ensemble sur la question, et je n’avais pas une idée.

J’avais beau tourner et retourner le problème sous toutes ses faces, je n’arrivais même pas à entrevoir sa solution. J’avais vingt fois par jour la gorge douloureusement serrée par la certitude de l’échec, et je me répétais avec terreur que j’allais lamentablement échouer, dès l’abord, dans l’accomplissement du devoir. Je voyais bien, en effet, que je devais obtenir un rendement six fois plus élevé qu’à Treblinka, mais je ne voyais absolument aucun moyen de l’obtenir. Il était facile de construire six fois plus de salles qu’à Treblinka, mais cela n’aurait servi à rien : il eut fallu avoir aussi six fois plus de camions, et là-dessus, je ne me faisais aucune illusion. Si Schmolde, en dépit de toutes ses demandes, n’avait pas reçu de dotation supplémentaire, il allait de soi que je n’en recevrais pas non plus.

Je m’enfermais dans mon bureau, je passais des après-midi à essayer de me concentrer, je n’y parvenais pas, l’envie irrésistible me venait de me lever, de sortir de ce bureau dont les quatre murs m’étouffaient ; je me forçais à me rassoir, mon esprit était un blanc total, et j’éprouvais un profond sentiment de honte et d’impuissance à la pensée que j’étais inférieur à la tâche que le Reichsführer m’avait confiée.


Fabien Querlier

"Le nom d'Hitler n'offense pas un Sud-Africain noir parce que Hitler n'est pas la pire chose qu'un Sud-Africain noir puisse imaginer. Chaque pays pense que son histoire est la plus importante, et c'est particulièrement vrai de l'Occident. Mais si les Sud Africains Noirs pouvaient revenir dans le passé et tuer une personne, Cecil Rhodes viendrait avant Hitler.

Si les gens au Congo pouvaient remonter le temps et tuer une personne, le roi de Belgique Leopold viendrait bien avant Hitler. Si les Amérindiens pouvaient retourner dans le passé et tuer une personne, ce serait probablement Christopher Columbus ou Andrew Jackson.

Je rencontre souvent des gens en Occident qui assurent que l'Holocauste est indubitablement la pire atrocité de l'histoire humaine.

Oui, ce fut atroce. Mais je me demande souvent, les atrocités en Afrique, à quel point furent-elles atroces ? La chose que les Juifs ont, et que les Africains n'ont pas, c'est la documentation. Les Nazis tenaient des archives minutieuses, prenaient des photos, filmaient.

Donc en Europe et en Amérique, oui, Hitler est le pire Fou de l'histoire. En Afrique, c'est juste un homme fort de plus dans les livres d'histoire".

Trevor Noah, dans son livre, "Born a crime", soit Né un crime, puisque quand il est né métis en 1984, les unions interraciales Blanc/Noir étaient interdites dans l'Afrique du Sud sous régime d'apartheid.




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