Bill Gates investit 20 millions de dollars dans la climatisation moins énergivore

« Nous tablons actuellement sur une réduction des émissions équivalent CO2 de 3 à 5 tonnes chaque année par unité de climatisation Blue Frontier »

           

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Philippe Ouakrat est ce que toute société 'moderne' doit continuer de fonctionner à plus de 40° ? Ah oui, pardon, croissance, croissance, croissance...
Du coup comme ça émettra moins de co2 par ans, on remplacera tous les groupes viellissant par des groupes plus performant, qu'importe si cela génère le quadruple d'émissions pour les produire. Et puis comme ce sera plus efficace et qu'il ffera vraiment chaud, n'importe quel clampin pourra en mettre une dans sa maison (et encore une c'est pas assez ambitieux)!
Bref vivement cette nouvelle génération tant essentielle, l'isolation thermique c'est has been.
Il n'y a plus d'espoir pour l'espèce humaine


Cil Vingt de Bill Gates, dont les actions humanitaires éducationnelles et de soutien à la lutte contre le réchauffement deviennent spectaculaires et d'un programme de réduction de la chaleur produite par les climatiseurs on passe à la pratique des États-Unis ? Abandonnez vos obsessions et vos préjugés.
Il s'agit d'être un peu concret.
1) on aura évidemment des arbitrages à faire sur le plan de la consommation énergétique, et en premier lieu dans les pays développés et en Chine
2) À plus de 40 degrés en intérieur, la vie professionnelle s'arrête et aucun établissement public ne fonctionne. Imaginez l'hécatombe dans un hôpital ou un epahd.
3)dans les pays des régions chaudes ou tropicales on a déjà des 45 à 50 degrés en intérieur, donc, soit on décide de tuer ces gens, soit on accepte la clim.
4) supprimer la clim c'est donc en premier lieu aux zones défavorisées économiquement qu'on veut faire porter la charge du problème climatique.
En clair, il est inimaginable de se passer de climatisation dans un monde développé devant répondre même aux simples besoins primaires d'une population de 10 milliards d'habitants.

Il convient donc bien de jouer sur la production de chaleur et de co2 des clims, en amont en favorisant les modes de production d'énergie décarbonée, au sein du processus production de froid, donc sur le rendement des machines et en aval enfin par la limitation du niveau de froid produit (sauf exception, une clim à 16 pour une température extérieure à 40 est caricaturalement déraisonnable) et en jouant sur les autres leviers de limitation de la température intérieure.
Mais je vous mets au défit de vivre un mois d'août au Caire ou à Djeddah avec un drap mouillé sur la fenêtre pour toute climatisation. On parle d'un besoin vital, pas de la 15e paire de jeans zara qui encombre l'armoire moyenne.




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