Virginie Despentes en quête de réconciliation avec « Cher connard », son lumineux nouveau roman

Voix féministe très écoutée en France depuis son manifeste « King Kong Théorie », l’autrice publie un récit post-#metoo, hymne à l’amitié, empreint d’une grande douceur.

           

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Diego Basquiat vous deviez avoir des soucis en compréhension de texte à l'école. Elle explique clairement avoir ressenti un grand choc suite aux attentats et un besoin d'amour universel dans un premier temps, pour repousser le cauchemar et pour survivre à l'horreur. Elle explique ensuite que ce besoin viscéral "d'amour universel" / de "paix avec tous" a vite disparu pour laisser place à la rage et à la colère. En fait, elle est allée au-delà des réactions de base des neuneus habituels pour décortiquer son cheminement intellectuel et émotionnel face au traumatisme. Elle a fait de même en évoquant le viol qu'elle a subit. Mais pour certains esprits limités ce sont des réflexions trop rapides et compliquées... On ne peut pas demander à une tortue d'attraper une mouche au vol.


Fabrice Andre nous n'avons rien à "vous" pardonner car les hommes ne sont pas un bloc monolithique comme l'atteste votre super message. Nous - les féministes - luttons contre les inégalités, les injustices dont les femmes sont victimes de par leur sexe, et donc contre le patriarcat, pas contre les hommes. J'ai moi-même un papa, un mari, un fils, des amis... Et ils sont tous formidables. Ce mythe de la femme hystérique et revancharde est juste une manière de décrédibiliser notre voix, nos voix, et celle de Virginie Despentes est très forte, très puissante, mais n'est qu'une des voix... Car nous non plus ne sommes pas un bloc monolithique. En tous cas, j'ai moi aussi hâte de lire l'ouvrage de cette femme intelligente et intéressante. Je ne suis pas toujours de son avis, mais celui-ci est toujours source de réflexion pour ceux qui ont un cerveau et s'en servent...




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