« Le lendemain de la photo, c’était la ruée » : Instagram, arme à double tranchant pour les destinations touristiques

« Maintenant que les voyageurs créent eux-mêmes les tendances et donnent de la visibilité aux destinations, les acteurs du territoire ont plus de mal à anticiper les flux. »

           

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Sophie Schwarz Pañolero Donc si on suit le raisonnement purement basique de faire le cake sur un lieu mémoriel, cela devrait être absolument immoral de se mettre en maillot de bain sur les plages du débarquement… ?

Je sais pas, j’essaye de me mettre à niveau.

Peut-être que ces personnes qui était dans le cimetière, étaient américaines.
La notion de tourisme est bien différente entre les personnes en Europe et les personnes aux États-Unis mon cher … le Roppes a été marquée par des périodes extrêmement douloureuse, nous permettant dans la majorité à prendre du recul sur ces choses.

Pour les Américains, visiter Cellieu et comme un pèlerinage, et la façon de profiter du lieu est bien différente des Européens. Personnellement je préfère voir ces lieux comme vivant et qui attirent un ressenti fort plutôt que les voir dépérir d’année en année.

Vous êtes sûrement de ceux qui défendent les vieilles pierres coup de tout compte et qu’il refusent les restructurations patrimoniales …?

Je sais c’est un peu long, mais pour essayer d’élever le débat, essayons de réfléchir convenablement. 


Viny Hilist le problème n'est pas le tourisme mais la façon dont il se développe et dont il peut (ou pas) être absorbé : je vis dans une région de lavandes. Et les champs de lavandes ne sont pas une grande plage, c'est une exploitation agricole à laquelle on accède par des chemins. Parfois pour les plus beaux coins par de vieux chemins de saint jacques... Pas le genre d'endroit adaptés à l'arrivée massive de hordes de smartphones sur pattes. Et ça sur 15 jours par an.il y a toujours eu dans la région du tourisme. Les lavandes font partie du patrimoine. Mais la recherche du cliché Instagram en masse créé un nouveau comportement que ce soit dans les champs de lavande ou dans les rues parisiennes qui pose problème à tous les locaux où que cela se passe. Pourtant ces locaux sont habitués au tourisme et en vivent en partie. Mais on n'est pas obligés de vouloir ce cirque qui risque d'être contre productif.




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