La suppression de l’ISF n’a toujours pas d’effet démontré sur l’économie

En revanche, l’exil fiscal s’est ralenti depuis 2017, conclut le comité d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital.

           

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Lorsque macron justifie la fin de l'ISF( sur les capitaux disons mobiles ou en activité économique , car l'ISF sur les fortunes foncières reste en vigueur ) c'est une justification théorique , et entre la théorie et la réalisation de ces théories y a les contingences favorables bou défavorables ....macron a été poisseux sur ce point là
Enfin , je veux insister sur un fait assez clair pour moi , la France a besoin de quatre cinq projets majeurs , on ne réglera pas des déficiences économiques graves comme celles de la France avec des simples ajustements micro-économiques ...ce serait trop facile


Fabrice Arlot bien sûr vous vous détenez le savoir professeur émérite en économie. Moi j'ai pas de haine qui parle de haine. Un moment il faut bien engranger des recettes vous pouvez pas avoir que des dépenses où vous prenez l'argent pour financer nos hôpitaux , nos écoles ,... Il faut bien prendre l'argent quelque part et tant qu'à faire là où il y en a , sous Macron on n'a jamais eu autant de milliardaires vous avez vu ce qui s'est passé en Angleterre ils ont viré le premier ministre avec ses allègrement d'impôts pour le plus riches exetera même les marchés n'étaient pas d'accord. Je t'en donnerai moi des courbes de Laffer


Estelle Bishop
Entre 1980 et 2016, le revenu national moyen par adulte, exprimé en euros de 2016, est passé de 25 000 euros à un peu plus de 33 000 euros, soit une hausse d’environ 30%. Pendant ce temps, le patrimoine moyen par adulte, tiré notamment par l’immobilier, a été multiplié par deux, passant de 90 000 à 190 000 euros. Plus frappant encore : le patrimoine des 1% les plus fortunés, qui comprend plus de 70% d’actifs financiers, est passé de 1,4 à 4,5 millions d’euros, soit une multiplication par plus de trois. Quant aux 0,1% les plus fortunés, dont le patrimoine est financier à 90%, et qui seront les principaux bénéficiaires de la suppression de l’ISF, ils sont passés de 4 à 20 millions d’euros, soit une multiplication par cinq. Autrement dit, les plus hauts patrimoines financiers ont progressé encore plus vite que les actifs immobiliers, alors que le contraire aurait dû se produire si l’hypothèse de fuite fiscale était vérifiée.


Estelle Bishop La réforme de 1991 a fait converger la fiscalité suédoise vers celle des autres pays d'Europe du Nord. Tout d'abord avec la mise en place d'un système "dual" dans lequel les revenus du travail demeurent soumis à des taux d'imposition progressifs tandis que, pour les revenus du capital, c'est un taux forfaitaire à 30 % qui s'applique désormais.
Ensuite, avec l'abaissement significatif du taux marginal de la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu, qui passe de 87 % à 57 %. Troisième élément : l'impôt sur les sociétés baisse de 58 % à 30 %. Enfin, il y a réduction drastique du nombre de niches fiscales.
Cette réforme fiscale a produit des effets étonnants sur l'économie suédoise : un taux d'épargne brut qui augmente de près de 4 points sur les vingt dernières années et un saut en matière d'innovation : entre 1990 et 2010, le nombre annuel de brevets par millier d'habitants passe en Suède de 1 a 2,5, alors qu'il n'augmente que de 0,8 à 1,25 en France pendant la même période.
Par ailleurs, le revenu total des impôts a augmenté par rapport à 1991. Certes, les revenus de l'impôt représentaient 53 % du PIB en 1991 et ils ne représentent plus que 47 % du PIB aujourd'hui (davantage que la France jusqu'à la dernière loi de finance), mais la croissance du PIB a été telle depuis 1991 que les 47 % d'aujourd'hui représentent davantage de richesse que les 53 % d'alors.




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