Les premières semaines « difficiles » des nouveaux enseignants contractuels : « C’était la panique »

« Une claque », « un tsunami », « une plongée vertigineuse dans le grand bain »

           

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Florian Massemin maintenant vous me traitez de menteuse ….
Vous êtes d’une bêtise crasse monsieur, vous n’entendez rien et ne savez pas lire . Je n’ai jamais dis qu’il ne fallait aucune connaissance et c’est votre entêtement qui est nuisible . Drapé dans votre mépris des contractuels vous en oubliez totalement d’être cohérent . Cessez vos insultes , je n’ai voulu que vous éclairez sur certains points , qu’à l’évidence vous ignorez . Je ne mens pas, pour la plupart des contractuels , comme moi, nous sommes en attente du concours 2023 , point . Je rappelle juste que derrière nous avons un bac +5 et ne sommes pas totalement sous formés .
C’est TOUT ce que je dis . Je ne suis pas pour cette nouvelle politique de recrutement non plus et ne serai plus contractuelle l’année prochaine . Mais je voulais nuancer les propos faux que vous véhiculez sur des enseignants bac + 2 sans formation.
Vous refusez d’entendre cela et partez dans des diatribes à la limite du respect alors que nous étions là sur une discussion . Votre acharnement est ridicule , il oscille entre méchanceté gratuite et ignorance . Vous ne connaissez ni la valeur des mots ni celle d’échanger intelligemment .
Je vous laisse dans votre mépris des autres et patauger dans votre ignorance , je plains les élèves confrontés à un tel niveau de bêtise .
Vous vous trompez totalement de colère et si il faut taper sur quelque chose ce n’est sûrement pas sur les doigts des contractuels qui pour la plupart ont la même formation que les titulaires , se destinent au concours et travaillent tout autant . Vous êtes un bel exemple d’incivisme et une honte pour l’école de la république. Dans tout les cas vous manquez de savoir être , et cracher votre venin vous soulage , sans lire ni comprendre ce que l’on vous explique , sans aucune intelligence en somme .


Raph Aélesque le fait d’être prêt n’a rien à voir avec le concours . Des enseignants titulaire abandonnent après le concours. Le savoir disciplinaire et didactique est une partie de ce que l’on apprend tout au long du master . La plupart des contractuels n’ont pas le concours pour des questions qui relèvent de la faculté de Lettres ( les concours se durcissant chaque fois plus ) en aucun cas sur des connaissances utiles au métier , pour enseigner en classe de CP. Le savoir didactique quand à lui , est acquis tout au long du Master , qui sert à ça . Le fait d’être enseignant dans sa posture , sa tête et dans son âme, n’a absolument rien à voir avec le Concours . Pour vous éclairer , en outre , une grande partie des contractuels sortis des master sont déjà considérés comme enseignant puisque ils ont eu la responsabilité d’une classe durant la formation. Simplement dans l’attente du concours ils se forment sur le terrain . Les anciennes école de formation des maîtres fonctionnaient ainsi.
Votre avis est tristement arrêté . Et de toute évidence mal renseigné et non sur le terrain !
Bonne soirée


Florian Massemin ? Comment cela ? N’importe quoi

Je suis enseignante contractuelle, j’ai un master MEEF comme les titulaires , j’ai été même plus formée que certains puisque avant un master n’était pas obligatoire , j’ai 36 ans et suis riches non seulement de savoirs mais aussi de convictions pédagogiques, de stages , d’expérience de 15 ans dans le milieu de l’enfance , de lectures , de recherches , de convictions . J’ai énormément de choses à enseigner , du moins autant qu’un titulaire fraîchement sorti du concours !
Simplement je prépare le concours 2023 donc commence par une année en contractuelle .
Et beaucoup de contractuels enseignants ( tout ceux de l’école dans laquelle je travaille ) sont dans mon cas . Donc vraiment votre théorie est plus qu’à revoir .


Ce n'est pas les contractuels qui sont directement responsables, ce sont ces décennies de discours stéréotypés et de poncifs ambiants qui ont laissé croire qu'on pouvait faire ce métier fingers in the nose. Contrairement à ce que vous pensez, ça ne me réjouit pas, c'est même tout l'inverse. Je trouve ça d'une tristesse infinie. Nos dirigeants ont laissé ces personnes penser que c'était "à leur portée" en minimisant ce qui les attendait, et voilà le résultat. Ça fait des années qu'on dit que la profession va mal, des années qu'on nous dit toujours en grève... Si on était réellement écoutés et pris en compte, nous n'en serions pas là.


Stephane Hache je suis bien d’accord avec vous .
Je n’ai jamais dis qu’aucun contractuel n’était embauché à bac + 2 , et ne suis absolument pas pour cette politique d’austérité menée par le gouvernement contre les enseignants . Je me destine aux concours et j’estime aussi que c’est normal de se titulariser pour enseigner .
Je voulais juste apporter des précisions en lisant des propos erronés quant à la formation des contractuels , en professorat des écoles certes , mais parce que le propos était alors le statut même de contractuel , et pratiquement sa valeur humaine . Je tenais quand même rectifier certains propos à la limite du manque de respect et de l’incivilité , voilà tout .
Mais je m’en mords les doigts car vous avez raison , cet échange n’a aucune pertinence , il est même contre productif , puisque il donne à boire au moulin qui ne se fatigue pas de répéter en boucle les mêmes théories inexactes et les mêmes jugements a l’emporte pièce sans rien lire ni entendre .

Bonne journée cher collègue .


Les pauvres petits chouchous. Ils participent à la déchéance et au nivellement par le bas de l’éducation nationale, en se substituant à des professeurs titulaires (dont ils occupent parfois les postes à temps plein, même quand des fonctionnaires sont disponibles, alors que ces derniers sont relégués à des rôles de remplaçants), en se soumettant à des conditions de travail indignes que les titulaires sont de plus en plus nombreux à dénoncer et à refuser, et ils s’étonnent à présent de se sentir lessivés. Ils auraient peut-être dû y réfléchir avant d’accepter de jouer le rôle de bouche-trous sous-qualifiés. Ils ne se sentent pas légitimes? Normal, ils ne le sont pas.


Florian Massemin Là, vous me traitez de menteur. Pourtant, ce que je relate est parfaitement exact. Cette situation était d'ailleurs assez fréquente. Je me souviens encore avec émotion de ces jeunes gens du sud-ouest qui "montaient dans le nord" pour trouver plus facilement un poste d'instituteur ou d'institutrice.
De plus, visiblement, vous ne savez pas ce qu'était une classe de quatrième pratique sinon, vous ne parleriez pas de "garde d'enfants". Allez garder pendant 6 heures par jour des adolescents en difficulté scolaire !
Par ailleurs, vos propos sont approximatifs. Je vous cite : "En 1974: la plupart des gens AVAIT pour plus haut diplôme un bac." Or, à cette époque les bacheliers (152000) représentaient à peine 20% d'une classe d'âge. Aujourd'hui, ils sont 664000 soit environ 80% de la classe d'âge.
Enfin, bien sûr que je ne me ferais pas opérer par un chirurgien sans diplôme mais ces jeunes enseignants dont je parle n'étaient pas ignorants et ont quand même appris à lire, écrire et compter à des millions d'enfants...
Et sûrement aussi bien que les professeurs avec bac+5 d'aujourd'hui.


Seb Brong lol j ai écrit véritable recrutement..prendre le temps de choisir des gens volontaire et pas en 15mn ! Vous lisez ce que avez envie de lire....pour la surveillance méridienne le ministre lui même a reconnu une maladresse...vous écoutez ce qui vous arrange ...pour les salaires, mdr vous nous bassinez depuis quelques heures en disant c est un problème qui dure depuis des années justement au delà de l urgence il faut penser demain et faire revenir l envie...pour sortir de cette situation les prochaines années...mdr vous êtes le premier à juger les autres...l idiocratie vous y vivez...Le savant montre du doigt la lune l idiot regarde le doigt ! Monsieur macron vous dit merci !


Christine Muller personne n'a parlé d'être les moins bien lotis du pays ! lol il y a juste un monde entre catapulter les gens et les former ne serait-ce qu'un peu correctement ! C'est vous qui faites des raccourcis, à aucun moment dans mes messages n'apparaît l'idée que nous sommes les plus mal lotis du pays. Enfin bref... A rien ne sert de débattre je crois. On ne m'ôtera pas de l'idée que ce qu'on fait aux élèves (et aux profs, pardon de les mettre dans le lot) est triste à pleurer, consternant. Quand on a connu la chance d'être vraiment formé tout en sachant que c'était déjà dur de démarrer à l'époque, ça s'apparente quand même à de la maltraitance institutionnelle... Je vous souhaite une bonne journée et retourne dans mon pré carré !


10ºChristine Muller et puis excusez moi mais j'ai vu des interviews de gens qui disaient après leur entretien : "Je sors du milieu de l'entreprise, j'ai besoin de faire une pause, c'est pourquoi j'ai décidé de travailler avec des enfants". Pardon mais comment peut-on croire que c'est une pause que de travailler avec une trentaine de gamins dans le bruit, les sollicitations permanentes etc... Quand il y a eu le confinement on a entendu plein de parents reconnaître combien c'était difficile. Et nous en avons 25 ! Je pense qu'il y a aussi des gens qui ont dû y aller au petit bonheur la chance sans trop se renseigner. C'est ça, moi, qui m'agace aussi.