« Un jour un chasseur », le collectif qui se bat pour libérer la parole sur les accidents de chasse

Ce collectif a été créé par quatre amies de Morgan Kean, après la mort du jeune homme, en 2020. Il recense les incidents et veut faire émerger, politiquement, le sujet.

           

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Caroline Leroy N'empêche que s'offusquer quand on parle d'incident dans un tel cas n'est rien d'autre qu'une marque d'ignorance. Ce n'est pas parce que les masses incultes protestent à mauvais escient qu'il faut obtempérer, bien au contraire. Sinon c'est la porte ouverte à l'appauvrissement de la langue : si on cède, les erreurs finissent par s'imposer. Et on en arrive à ce que des expressions comme « faire long feu », « au temps pour moi » ou « fendre les cheveux en quatre » (couper c'est trop facile, il suffit de trois coups de ciseau, alors que vous pouvez toujours essayer de les fendre...) sont complètement dévoyés de leur sens initial. Sans même parler d'énormités du genre « comme même » ou « sauter du coca light » qui vont finir par entrer dans les dictionnaires si on ne reste pas vigilants... C'est pour ça que depuis plus de quarante ans j'ai fait de la défense de la langue française une bonne part de mon métier, et que ce combat ne prendra jamais fin...




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