1ºDes violences minimisées par les auteurs
Matthieu Bourrette déplore un "phénomène de masse, qu'il faut traiter de manière individuelle", et qui ne concernent pas seulement les femmes. Dans 10 à 15% des cas, ce sont des hommes qui sont victimes de violences conjugales, souligne le procureur de Reims. "On constate un phénomène de mimétisme dans le comportement entre les hommes et les femmes."
Il y a aussi cette même justification des auteurs, qui ont tendance à minimiser leurs actes : "On a un certain nombre de femmes qui passent à l'acte en état alcoolisées, qui minimisent les faits ou qui ont le même type d'explications que les hommes, comme "elle a chuté toute seule" ou "je n'ai fait que me défendre".
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Explosion des violences conjugales à Reims : "On court à la catastrophe", alerte le procureur de la République
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France Bleu Champagne-Ardenne
Jeudi 22 septembre 2022 à 10:42
Par Marine Protais

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