L’Allemagne reconnaît l’Holodomor comme un génocide

L’Holodomor, la grande famine qui fit environ 3,5 millions de morts en Ukraine en 1932-1933, fut-elle un génocide ? Après cinquante minutes d’échanges, ils ont voté à main levée.

           

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Md Image alors, l'Afghanistan, vos copains russes étaient en guerre et ont dévasté le pays pendant.t 8 ans jusqu'au début des années 80. La lybie, kadhafi n'a jamais été jugé pour sa participation à l'attentat de Lockerbie, l'Irak, vous souhaitez un procès contre saddam Hussein. Qui a gazé les kurdes ? Le Rwanda, voici un petit résumé du procès : négationnisme du génocide a trois expressions différentes : la négation pure et simple, la théorie du double génocide et la négation de diverses complicités.

La négation pure et simple considère qu'il n'y a eu au Rwanda que de simples massacres de masse, dont la quantité aurait été délibérément grossie par la propagande pro-FPR. Au cours des procès devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), plusieurs accusés ont tenté de contester l'existence du génocide des Tutsis dans leur procédure. Le 16 juin 2006, la chambre d'appel du TPIR rend une décision à la suite de laquelle le génocide est incontestable[142].

La « théorie du double génocide » affirme l'existence d'un contre-génocide des Hutus, qui n'a pas été constaté par les instances internationales. Elle permettrait de parler de « combats interethniques » afin de renvoyer dos à dos les victimes et les bourreaux. Le terme de génocides (au pluriel) a été utilisé par plusieurs responsables politiques français[143]. Aucun des quatre grands rapports internationaux (ONU, OUA, Sénat belge et Assemblée nationale française) n'a parlé de génocide des Hutus. Les ONG qui ont fait également de volumineuses enquêtes, telles que Human Rights Watch, la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme, Amnesty International, African Right, Survie et la commission d'enquête citoyenne française, combattent l'idée révisionniste d'un double génocide. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, déclarait en mars 2008, dans la revue Défense nationale et sécurité collective, dont le comité d'études est présidé par le général Christian Quesnot, ancien chef d'État-major particulier de François Mitterrand : « Je ne peux pas cautionner cette vision simpliste et infamante qui fait des Tutsis les responsables de leur propre malheur, pas plus que je ne peux supporter d'entendre certains défendre la thèse d'un double génocide Tutsi et Hutu. »[144]. Initiée en 2014 par François Hollande mais interrompue peu après, l'ouverture totale des archives sur la période 1990-1994 au Rwanda est réclamée par les historiens et associations pour faire la lumière sur le génocide des Tutsis[145].

La négation des complicités concerne les facilités politiques, diplomatiques, médiatiques et militaires, internationales et intérieures, qui ont pu être octroyées au régime qui a conduit le génocide. La négation des complicités est l'objet de vives controverses en France. Ainsi, Bernard Maingain, avocat belge des officiels rwandais accusés en 2006 par le juge Bruguière avance en janvier 2012 que durant 16 ans celui-ci aurait instruit uniquement à charge du FPR pour établir les responsabilités dans l'attentat contre l'avion présidentiel[146].

Liste de personnalités condamnées
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Victoire Ingabire Umuhoza, figure de l'opposition rwandaise (présidente des Forces démocratiques unifiées, parti politique non reconnu par les autorités rwandaises), est condamnée au Rwanda en 2010 à 15 années de prison pour « minimisation du génocide de 1994 », après avoir demandé que les crimes commis par les Tutsis soient assimilés à ceux commis envers eux[147],[148]. Sa peine est commuée en septembre 2018[149].
Yvonne Ntacyobatabara Basebya née le 8 février 1947 à Kinoni, dans la préfecture Ruhengeri, Rwanda, et morte le 24 février 2016 à Reuver, Pays-Bas, condamnée à 6 ans et 8 mois de prison par un tribunal de district de La Haye le 1er mars 2013 pour incitation au génocide[150],




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