1ºThomas Dresler bah jusqu’à preuve du contraire c’est plutôt la nouvelle doctrine de gestion des manifestations ayant cour depuis 2016 qui produit des dérapages et des drames (trop souvent non condamné et nié par la justice) - tu vois vraiment la différence entre la nasse et l’excès de zèle des CRS. Croire que la violence est du au black block c’est quand même oublier la responsabilité infiniment plus grande de l’état dans l’ensemble des mutilations dont il est responsable. Mais bon comme t’a l’institution judiciaire pour les couvrir aucun soucis. Vivement les prochains éborgnés de janvier pour la réforme des retraites, ça va être sympa dans la rue avec des policier qui se sentent tous permis.
2ºBah dans l’écrasante majorité des cas c’est pas des militants d’ultra gauche qui se sont fait éborgner. Comment expliquer ça autrement que par la barbarie de certains policiers (et des autres incapables de dénoncer de telles actes - fait rappeler que sans les nombreuses enquêtes journalistiques on ne serait rien des actes ignobles de notre police du fait de l’omerta qui y règne). Cette institution et ceux qui la servent ne sont pas à défendre, mais à critiquer et à condamner quand ça doit être le cas (et ce n’est pas le cas trop souvent car ils sont couvert par leurs collègues ou l’institution judiciaire). Sans parler des innombrables violences et bavures qui sont sortis dans la presse ces dernières années. Il faut prendre au sérieux ces violences et les traiter pour ce qu’elles sont : des violences structurelles et trop souvent acceptées. Il faut réformer totalement cette institution et en virer les mauvaises graines - et condamner ceux qui doivent l’être.