Affaire Bastien Vivès : « La valeur morale d’une œuvre fait partie de sa valeur artistique »

Avec l’affaire Bastien Vivès, c’est au tour de la bande dessinée d’être le théâtre de revendications éthiques et politiques – bien après le cinéma, le théâtre, ou l’art contemporain.

           

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Article réservé et titre racoleur. "La valeur morale d’une œuvre fait partie de sa valeur artistique". J'espère que ni l'historien, ni la philosophe ne soutient cette ânerie. Ca n'est pas aux auteurs à s'adapter à la bêtise ou à l'inculture des "spectateurs" potentiels. Ils ne sont pas responsables des réactions que leur travail peut susciter, qui sont aussi diverses que variées et bien souvent les dépassent... Leur travail est "d'aller vers les gens" et de les "toucher". Le reste est individuel et propre à chaque spectateur/interprète*. Le libre arbitre, la responsabilité individuelle doivent être de mise pour qu'un échange soit équilibré entre un objet d'art et une perception individuelle constituée d'expériences personnelles et uniques.

*interdire à d'autres de pouvoir réfléchir et comprendre leur propre réaction est très dangereux, en plus d'être méprisant et prétentieux. Il n'y a pas de bon ou de mauvais spectateur. Aucun n'est plus à même qu'un autre de "critiquer" une pièce, une peinture ou une BD. Que les teneurs de la bonne pensée redescendent un peu : Seule la loi fait office de parole d'évangile.




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