« En Israël, saisissons-nous de la dynamique égalitaire créée par les manifestations pour y inclure plus nettement les revendications du peuple palestinien ! »

TRIBUNE. En Israël, le mouvement de protestation est le meilleur espoir pour avancer vers une démocratie garantissant l’égalité de tous ses citoyens et la fin du régime d’apartheid installé dans les territoires occupés, estime, dans une tribune au « Monde », un collectif emmené par le politiste Denis Charbit.

           

https://www.facebook.com/lemonde.fr/posts/10161540387217590

Le système politique appliqué aux territoires palestiniens occupés répond à la norme de preuve concernant l'existence de l'apartheid.

Premièrement, un régime institutionnalisé d'oppression et de discrimination raciale systématique a été instauré.

Prenons l'exemple de Jerusalem annexée, une annexion est censée donner des droits égaux.

Les Juifs israéliens et les Arabes palestiniens de Jérusalem-Est et de Cisjordanie vivent sous un régime qui différencie la répartition des droits et des avantages sur la base de l'identité nationale et ethnique, et qui assure la suprématie d'un groupe sur l'autre. Les différences dans les conditions de vie et les droits liés à la citoyenneté sont flagrantes, profondément discriminatoires et maintenues par une oppression systématique et institutionnalisée (rapport ONU)


Vous ne savez rien de ce qu’est un apartheid Elondo Mbonze, et encore moins de ce qu’est la société israélienne !
Mais en finale, force est de reconnaître que vous avez quelque part parfaitement raison : Les arabes israéliens n’ont absolument pas les mêmes droits que les juifs !
Par exemple : ils ont le droit de ne pas servir 2 ou 3 ans sous les drapeaux, et ainsi de commencer leurs études plus tôt
Ils ont le droit de ne pas payer les universités et les facultés quand les juifs contractent des prêts étudiants
Ils ont aussi le droit d’obtenir leurs diplômes avec une note minimale de 45/100 au lieu de 55/100 pour les juifs
Ils ont le droit de ne pas travailler tout en étant payés durant les fêtes religieuses musulmanes (et juives du coup puisque ce sont des jours fériés)
À mon avis, c’est un peu la raison pour laquelle ils étaient des milliers à manifester contre le plan Trump qui prévoyait de transférer des villages arabes à l’autorité palestinienne !
Pensez-vous, une telle discrimination, qui la refuserait...?
Quant aux arabes qui occupent une partie de la Judée-Samarie, ils sont soumis aux lois de l’autorité palestinienne et de ses dirigeants milliardaires qui orchestrent et entretiennent leur misère à des fins purement mercantiles !
Allez, essayez encore…


Elie Maimon

À Jérusalem-Est, annexée par Israël, la population palestinienne a la résidence permanente et non la citoyenneté, et ce statut n’a de permanent que son nom. Depuis 1967, la résidence permanente de plus de 14 000 Palestinien·ne·s a été révoquée à la discrétion du ministère de l’Intérieur, ce qui entraîne leur transfert forcé en dehors de la ville.

Les citoyen·ne·s palestiniens d’Israël, qui représentent environ 19 % de la population, sont confrontés à de nombreuses formes de discrimination institutionnalisée. En 2018, la discrimination contre la population palestinienne a été inscrite dans une loi fondamentale qui, pour la première fois, définissait Israël comme étant exclusivement « l’État-nation du peuple juif ». Cette loi encourage également la construction de colonies juives et retire à l’arabe son statut de langue officielle.

Le rapport montre que la population palestinienne est concrètement dans l’impossibilité de signer des baux sur 80 % des terres publiques israéliennes, en raison de saisies foncières racistes et d’un éventail de lois discriminatoires en matière de répartition des terrains, de planification et de découpage du territoire.

La situation dans le Néguev, dans le sud d’Israël, illustre parfaitement la façon dont les politiques israéliennes relatives à l’aménagement du territoire et à la construction excluent délibérément la population palestinienne. Depuis 1948, les autorités israéliennes ont adopté plusieurs lignes de conduite visant à judaïser le Néguev, notamment en créant de grandes réserves naturelles et zones militaires de tir, et en fixant l’objectif d’y développer la population juive. Ces politiques ont eu des conséquences dramatiques pour les dizaines de milliers de Bédouins palestiniens qui vivent dans la région.

Trente-cinq villages bédouins, où vivent environ 68 000 personnes, sont actuellement non-reconnus par Israël, c’est-à-dire qu’ils sont coupés des réseaux d’eau et d’électricité nationaux, et ils subissent régulièrement des démolitions. Comme ces villages n’ont aucune existence officielle, leurs habitants subissent aussi des restrictions en matière de participation politique et ils n’ont pas accès aux soins et à la scolarisation. Ces conditions ont contraint nombre de ces personnes à quitter leur logement et leur village, ce qui constitue un transfert forcé.

Après des décennies de traitement délibérément inégal, les citoyen·ne·s palestiniens d’Israël se trouvent systématiquement désavantagés sur le plan économique par rapport à la population juive israélienne. Cet état de fait est exacerbé par la répartition manifestement discriminatoire des ressources publiques.


James Didel
C'est sympa vos copier-coller, mais c'est encore plus sympas quand ça raconte la réalité.‎

‎1. Faux
La loi israélienne n'interdit pas les mariages. Elle interdit à tout citoyen israélien, qu'il soit ‎juif ou arabe, qui se marie avec un citoyen d'un pays/zone en guerre contre Israël d'amener ‎sa/son conjoint en Israël. Ceci fait suite à tous les actes terroristes commis en Israël par des ‎palestiniens qui avaient épousé des israéliens et qui ont profité de leur citoyenneté ‎israélienne pour tuer des israéliens.‎

‎2. Faux
La loi de 2018 définit les symboles de l'état d'Israël, état de culture (et non de religion) ‎juive: drapeau, hymne, langue, vacances selon le calendrier juif, jour chômé le samedi. Tout ‎comme la France parle français, a ses vacances à Noël, chôme le dimanche et chante la ‎Marseillaise.‎
Rien ne relègue les arabes comme citoyen de seconde zone. Bien au contraire, cette loi ‎précise clairement que:
‎- la langue arabe a un statut préférentiel
‎- les minorités ont droit à leurs propres jours de congés.‎

‎3. Faux
Des bédouins du Neguev se sont appropriés des terrains immenses ne leurs ayant jamais ‎appartenu. Israël essaie de les en déloger en construisant des villes (Rahat, Tel Sheva…) où ‎ils reçoivent des maisons à prix très réduits. Environ la moitié d'entre eux ont accepté cette ‎offre, l'autre moitié préférant encore vivre dans des bidonvilles.
Ce problème n'a rien à voir avec leur identité: tout comme en France, personne n'a le droit ‎de s'approprier des terres publiques ‎

‎4. Des juifs israéliens disent que des arabes israéliens sont discriminés, tout comme des ‎arabes israéliens disent qu'il n'y a aucun apartheid en Israël. D'ailleurs on entend des ‎arabes français dire aussi que la France les discrimine.‎

‎5. La loi du retour ne discrimine pas les arabes israéliens puisqu'elle ne concerne que ‎l'immigration, c'est-à-dire qui a le droit de devenir citoyen. Ceci n'enlève aucun droit aux ‎arabes.‎

‎6. Faux
le système éducatif en Israël jusqu'au lycée est sous la responsabilité des mairies, pas de ‎l'état. Au niveau universitaire, les arabes israéliens reçoivent des avantages par rapport aux ‎juifs comme par exemple une entrée plus facile. Par exemple, 50% des nouveaux étudiants ‎en médecine sont arabes alors qu'ils ne forment que 21% de la population.‎

‎7. La loi sur les absents donne en effet à l'état les biens de ceux qui sont partis suite à la ‎guerre de 1948, guerre déclenchée par les arabes de Palestine pour massacrer les juifs et ‎détruire Israël. ‎

‎8. Connaissez-vous les VRAIES lois discriminatoires contre les juifs dans les pays arabes et ‎dans les territoires palestiniens? Près de 1 million de juifs ont été expulsés des pays arabes, ‎les territoires palestiniens sont interdits aux juifs, un palestinien qui vend une terre à un juif ‎est condamné à mort…
Qu'en pensez-vous?‎


James Didel le nom latin "Palaestina" a été donné en 135 par l'empereur romain Hadrien à la région autrefois appelée Judée (pays des Judéens, c'est-à-dire des Juifs). Les Romains, qui venaient d'assujettir les Juifs qui leur avaient opposé une résistance très dure, entendaient effacer le lien des vaincus avec cette région. Ils ont choisi "Palaestina" en référence aux Philistins, un peuple qui avait été l'ennemi des Juifs et qui s'était déjà éteint plusieurs siècles plus tôt, dont le nom signifierait "envahisseurs" (les Philistins étaient probablement à l'origine un peuple d'aujourd'hui -jour Grèce). Le nom latin « Palaestina » dérive du grec « Παλαιστίνη – Palaistínē », lui-même venant de l’hébreu « פְּלֶשֶׁת – p’léshet ». Le terme "P-l-s-t" ou "P-r-s-t" probablement équivalent a également été retrouvé sur des inscriptions égyptiennes antérieures d'un millénaire au choix du mot par les Romains. Après les Romains, succédant aux Byzantins, c'est au 7ème siècle que les Arabes envahissent la région qu'ils appelaient "Sham", le Levant. Et c'est bien plus tard que le terme latin a été transcrit dans d'autres langues dont l'arabe. Au début du XXe siècle, les Arabes de la région ne se définissaient pas comme Palestiniens. « Falastin » en arabe désignait alors la région du Mandat britannique en Palestine, qui était habitée par des Arabes palestiniens, et des Juifs palestiniens… Le journal juif « Jerusalem Post » s'appelait alors « Palestine Post ». Dans les années 1960, dix-huit siècles après que le terme Palestine ait été popularisé par les Romains, alors que les Juifs de Palestine étaient devenus Israéliens, les Arabes de Palestine adoptèrent le terme Palestiniens




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