1ºFéfé Diaz le fait que vous croyez a ce que vous dites est très inquiétant ! Ils sont humains,heureusement que leur santé est prise en compte,je rêve là ! En suite,les grèves servent aussi à l'avenir de vos enfants, les droits ne se sont pas acquis gratuitement, si les droits de vos enfants vous importent si peu ce n'est pas le cas de tout le monde,encore une fois quand on fait grève c'est généralement pas pour regarder la tv tranquillement ! Les sorties? Vous leur donnez vous même le budget ? Pour un bus,pour une visite...vous vous chargez donc du financement ? bref,dans le privé, les subventions et le fait que les parents paient une somme considerable pour leurs enfants y est pour quelque chose,et désolée pour vous,dans le privé les enseignants aussi tombent malade
2ºFéfé DiazFille de prof, dit-elle, qui a de gros problèmes avec sa mère alors. Rien ne vous permet de commenter leurs absences, qui sont sanctionnées si elles ne sont pas justifiées. Les élèves, ou plutôt votre tranquillité, votre petit confort, car vous ne supportez pas vos enfants, passent après la santé, et il n'y aurait pas de grèves si les conditions de travail et de rémunération étaient correctes. Maintenant la grève est un droit, et ceux qui la font luttent pour le bien des élèves, directement ou non, quand par votre bêtise, vous assombrissez un peu plus leur avenir. La covid ? Travaillée, au contraire d'un grand nombre de salariés du privé. Et contrairement à ces derniers, les professeurs ont travaillé sur leurs deniers perso, sans la moindre prime, sans équipement ou frais pris en charge. Dans le privé ? Ils seraient surtout payés le double pour travailler deux fois mois, avec une dizaine d'avangage.
Bref, pas une gloire pour une "fille de prof".
3ºThomas Le Jeune non monsieur, nous ne sommes pas désaxés de la réalité. Nous connaissons la réalité de l'école et vous connaissez la réalité de l'entreprise. Jamais je n'irai me plaindre de mon métier devant un maçon ou un opérateur à la chaîne dont le corps est bousillé à 40 ans. Mais on ne compare pas ce qui n'est pas comparable. Nous avons la responsabilité d'enfants et leur avenir et de leur réussite et donc de celle du pays et nous n'y arrivons plus depuis longtemps. Le niveau baisse parceque les conditions sont devenues abjectes. Mais nous ne sommes pas les premiers à en souffrir, ce sont les enfants les premières victimes, les miens, les vôtres. Mais eux ne peuvent pas parler.
4ºFéfé Diaz eh bé ! Je ne sais pas ce que vos parents vont ont fait pour que vous puissiez avoir une aussi piètre idée du métier d'enseignant. À vous lire, un enseignant n'a pas le droit d'être malade, doit être en parfaite santé tout le temps, en cas d'urgence, a le pouvoir d'exiger d'un chirurgien (déjà souvent débordé) la date de son opération, n'a pas le droit de défendre, ni de faire valoir ses droits ni ceux des élèves, et l'obligation d'organiser des sorties. En gros, une machine à distraire... Mettez donc vos enfants devant des tablettes, ce sera plus fiable et moins décevant pour vous !
5ºLes vacances tels qu'elles sont, notamment dans le primaire, ne me semblent pas exagérées (il faudrait peut-etre mieux les repartir au lieu d'avoir ce système de zones, purement pour l'économie touristique, qui crée des choses absurdes au niveau des temps de travail).
Par contre, il faudrait un système pour que les cours du lycée (et dans un moindre mesure du collège) puissent avoir vraiment lieu jusqu'au 5 juillet. Parce que dans l'état actuel des choses, les lycéens arrêtent progressivement de venir en cours après des conseils de classe qui ont lieu vers le 1er juin (quand ils ne sechent pas déjà avant) et ça fait (pour eux, pas pour les enseignants qui corrigent le bac, continuent de faire cours devant les quelques irréductibles ect. !) des vacances de 2 mois et demi / 3 mois qui cassent vraiment leur rythme.
6ºC’est peut être une situation compliqué mais c’est à des années lumière des conditions de boulot dans le secteur privée.
Aucune prime, aucun 13eme mois, bosser 43h pour en être payé que 35h car on nous enlève 1h30 par jour. Le droit de se la fermer. Le SMIC qui rattrape les salaires qui avaient une légère avance. Une charge de boulot hebdomadaire qui peut allez jusqu’à 65h/semaine. Une fatigue extrême en bosser de jour comme de nuit. Je viens de citer un quart du métier d’Ambulancier. Mais sinon dans le BTP c’est encore pire. A 50 ans plus de dos etc… mais bon continuez les petits bourgeois à voter pour Jupiter ou pire l’autre mère luche. Vous êtes complètement désaxé de la réalité c’est effrayant.
7ºSch Ysabelle Ok je te laisse préparer des cours pour deux à trois niveaux différents, corriger des copies de presque une centaine d'élèves (pas forcément toute en même temps je te l'accorde) et faire cours de manière à garder l'intérêt d'une trentaine d'enfants ou adolescents pour les différentes matières enseignées, on verra bien le nombre d'heures passées et la fatigue engendrée par le travail et des conditions de travail de moins en moins bonnes ainsi que devoir supporter un gouvernement et des gens comme toi qui pensent qu'on se la coule douce
Oh et il y a aussi une obligation de résultat sauf qu'elle est plutôt d'ordre moral que d'ordre financier (ce qui est honnêtement beaucoup mieux que de devoir à tout prix faire du profit pour engraisser un patron), je te laisse réfléchir posément à tout ça et ensuite tu me diras si on est toujours mal placé pour se plaindre
8ºFéfé Diaz une sortie à vélo c'est l'obligation d'avoir (en élémentaire) un accompagnateur agréé pour 6 élèves. Nous avons organisé cela avec ma collègue l'an dernier. Il est extrêmement compliqué de réunir toutes les conditions imposées. De plus, sortir avec 25 élèves à vélo est loin d'être une sinécure, ce n'est pas comme faire du vélo avec 2 ou 3 enfants. Cela nécessite une préparation longue en amont: il reste des enfants qui, à 10 ans, ne savent pas faire de vélo, tous ne possèdent pas un vélo (6 dans la classe de ma collègue cette année), peu sont déjà familiarisés avec la circulation sur la voie publique. Ce sont des heures de travail de préparation, des galères pour le matériel et les accompagnateurs. Vous ne voyez que la partie émergée de l'iceberg.
9ºFéfé Diaz les enseignants ont comme les autres, le droit d'avoir des problèmes de santé. Sauf que eux quand ça leur arrive ça se voit tout de suite. Ils ne sont pas remplaçables.... Il manque des remplaçants mais vous préférez taper sur les gens en leur disant qu'ils sont malades alors que ce n'est pas de leur faute plutôt que de demander au gouvernement des remplaçants. Et le fait que maintenant il n'y ait plus aucun remplaçant et qu'on recrute en un quart d'heure des profs cela ne vous dérange pas? Lorsque j'étais enceinte, j'ai prévenu bien ã l'avance et le jour de mon congé maternité ils n'avaient pas commencé à chercher de remplaçant, il n'y en avait pas. Certains parents m'ont demandé si je ne pouvais pas prolonger limite en me faisant sentir coupable... On ne ferait pas ça dans les autres métiers....
10ºLes conditions de travail des enseignants, c'est aussi un outil de travail fortement dégradé. Des programmes écrits à la va-vite avant chaque réforme, sans souci de cohérence interdisciplinaire ou du developpement cognitif des élèves. La mise en oeuvre du programme du cycle 4 nous fait perdre toute visibilité sur les pré-acquis des élèves en terme de méthode et de connaissance, les programmes de lycée sont démesurément complexes et les élèves sont lourdés et s'en tiennent à du bachotage, pour ceux des csp+ qui en ont les capacités matérielles et intellectuelles.
La réforme du lycée a oblitéré toute idée du respect du rythme des élèves, qui sont en permanence épuisés et sous pression pour un bénéfice pédagogique inexistant.
C'est ça aussi les conditions de travail des enseignants (je n'ai pas parlé du primaire parce que je connais moins, mais je suis sur qu'ils en auraient à dire aussi). La perte de sens, le sentiment d'échec permanent, les inégalités sociales qui se creusent sous leurs yeux, l'impossibilité de valoriser leur travail et leur passion.