A Sciences Po Bordeaux, l’algorithme maison favorise les boursiers et les élèves des lycées « cordées de la réussite »

L’institut d’études politiques bordelais a mis en place un dispositif dont l’objectif est d’avantager, à l’entrée, les lycéens d’origine modeste. Les « perdants » sont en majorité des candidats issus des lycées privés.

           

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Nicolas GP la motivation et le travail aident beaucoup, mais ce ne sont pas les seuls facteurs à l’acquisition « d’un certain niveau scolaire ». Le milieu familial aide ou dessert énormément. Mais on ne s’en rend pas forcément compte si on a été dans le privilège (et je dis ça sans jugement, juste vraiment comme un fait). Plein de choses ont un énorme impact.
Par exemple, si les parents eux-mêmes ont fait des études supérieures, cela inspire un modèle, ils offrent souvent un milieu plus propice au développement intellectuel et offrent aussi des clés à la réussite scolaire.
Autre exemple, basique: un niveau de vie plus privilégié va évidemment aider significativement et sur beaucoup de niveaux. L’aide des tuteurs pour les cours qu’on ne comprend pas, la sérénité de n’avoir qu’à se concentrer sur ses études car nos autres besoins sont comblés (nourriture, logement, vêtements, etc), pas besoin de « perdre son temps/énergie » dans un petit boulot.
Un troisième exemple: l’environnement familial. Et là c’est pour montrer que le privilège ne s’arrête pas nécessairement à l’argent (meme si ça y joue beaucoup): est-ce que l’enfant grandit au sein d’une famille unie ou est-ce qu’il entend ses parents se disputer constamment? Peut-être qu’un des parents n’est même plus à la maison. Peut-être qu’il doit s’occuper de frères et sœurs ou lieu de faire ses devoirs. Peut-être que personne n’est là à la maison pour le guider, car il est encore jeune pour faire tous les bons choix

ETC, etc. Il y a vraiment beaucoup plus que la motivation et le travail qui comptent. Malheureusement.


Christophe Reillat heu faut se détendre hein? Le propos ici est clairement de dire qu'avant l'origine sociale, c'est surtout la détermination et le travail qui font qu'on acquiert un certain niveau scolaire. Si l'Education Nationale avait conservé le niveau d'exigence qui était le sien il y a quelques décennies, le fossé entre privé et public n'existerait pas. Mais que voulez vous, à force de faire passer de classe en classe des élèves à peine capables de lire et d'écrire, au bout du bout nous voilà obligés de créer des algorithmes de discrimination sociale, puisque nous n'assumons plus de trier sur la base objective de la réussite scolaire, qui est toujours, pour une large part, le fruit d'un travail et non le bénéfice d'une origine sociale.


Pour l'article 1 de la DDH, c'est incroyable comme cette phrase est détournée dans tous les sens.

Sous l'ancien régime, le droit faisait des différences énormes entre les ordres. Un paysan qui frappait un noble, même sans le blesser, pouvait facilement être pendu, tandis qu'un noble pouvait tuer un paysan et s'en sortir avec une amende.

L'article 1 de la DDH, "tous les Hommes naissent libre et égaux en droits", dit que dorénavant, tout le monde est protégé par la loi de la même façon, et répond de ses actes devant la loi de la même façon.

Point barre. Rien de plus que ça, rien de moins que ça. Faut arrêter de faire dire tout et n'importe quoi à cette phrase.




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