1ºDans ma ville il y a 200 milles habitants et le maire est élu avec 15 milles voix. Je parle des élections communales en France. Ça ne pose pas de problèmes de légitimité.
Là-bas c’est pareil il n’y a pas quotas. Tout le monde a un droit de vote mais faut il encore aller voter.
En fait, ils auraient dû voter, ça aurait été plus facile que de casser du flic de la kfor aujourd’hui, des voitures des civils et poubelles de rue.
Bref, la démocratie est un moyen de choisir ses élus. La violence restera toujours une expression politique indésirable.
C’est un peu comme chez nous ceux qui ne votent pas puis après ils descendent dans la rue car l’élu ne leur convient pas. C’est pas comme ça que marche une démocratie.
2ºHagar Dunor c’est 4 communes sur 50 qui sont concernées. On ne peut pas faire exception pour 4 communes sinon ce n’est plus un État mais une anarchie.
Les idées politiques se défendent dans les urnes non pas par la violence. Ce d’autant plus qu’il leur suffisait de voter pour élire un maire serbe. Il n’y avait aucun risque de discrimination ou de je ne sais quoi.
Le problème ne vient pas des pouvoirs locaux car il s’agit des élections municipales du Kosovo. Le problème vient des tensions entre Belgrade et Pristina, et des consignes ont été manifestement données en espérant que l’abstention paralyse le fonctionnement des communes. Il ne faut pas prendre les albanais pour des ânes quand même.
3ºShone Shone ce n’est pas vraiment ça.
Les élections ont eu lieu car 4 maires ont démissionné en 2022 car le pouvoir central de Kosovo exigeait la réciprocité à la Serbie : « table d’immatriculation des voitures ».
Pour résumer à nos compatriotes français : Belgrade exigeait des immatriculations des voitures avec signe Sr pour Serbie quand ils franchissent les frontières et Kosovo exigeait du coup la même chose sauf qu’il demandait Ks pour Kosovo quand les voitures franchissent là frontières dans l’autre sens. Bref, un truc totalement puérile qui a mis de l’huile sur le feu pour rien.
Plus précisément les maires des communes de Mitrovice, Leposavića, Zvečana i Zubinog Potoka.
Suite aux démissions des maires, des élections pour les remplacer ont été mises en place car les villes se sont retrouvées sans maires.
Les serbes ont boycotté les élections et ce sont des maires albanais qui ont été élus.
Bref, ils auraient voté au lieu de boycotter des élections pour de simples plaques d’immatriculation, aujourd’hui les serbes seraient toujours les maires des villes.
Ça n’a rien avoir avec les accord de Bruxelles de 2013. En 2013 chaque pays s’engageait dans la réciprocité et absence d’entrave de l’autre dans l’entrée dans l’UE. Les plaques d’immatriculation sont tellement puériles que bien entendu que personne ne parlaient de ça en 2013 dans un accord international.