1ºCyrille Bodaire C'est cela l'emprise . Malgré ce qu'il lui a fait il y a la confusion des sentiments et situation : l'amour, une forme de tendresse résiduelle, tenter de sauver vaille que vaille leur cellule familiale... Au début elle ne voulait même pas porter plainte car 《c'est le père de mes enfants, je ne veux pas qu'il aille en prison》. Svt les partenaires abusifs sont très forts pour toucher les boutons de leur victimes leur permettant de les garder. Ils peuvent adorables certains jours, voire bien + lgtps. Souvent c'est quand s'en prendre à elles ne leur suffit plus et qu'ils commencent à s'attaquer aux enfants que l'emprise s'effondre et qu'elles fuient. Où alors quand elles voient leur garçon reproduire le comportement du parent violent, sur la fratrie ou ailleurs.
2ºAmanda Pravaz En même temps les prisons sont pleines à craquer (73 000 prisonniers pour 60 000 places), en plus ce "remède" est parfois pire que le mal en endurcissant les condamnés qui peuvent progresser en dangerosité par la suite. Construire tout plein de nouvelles prisons ? Le même problème se posera car les juges sauront qu'il y a davantage de place(s). Rétablir les peines plancher ? Cela ne fera qu'aggraver le problème. Sachant que c'est la préventive surtout qui pose problème, peut-être faut-il systématiser le bracelet électronique pour elle. Après un bracelet ça s'enlève et ça se dupe, et entre l'alerte et la recapture, le suspect a loisir de faire d'autres délits voire crimes
3ºJérémy Annel Elle a dit que c'était la première fois . Et qu'elle veut en discuter à la maison《peut-être en présence d'un tiers》. Une thérapie de couple, why not, mais je crois que c'est surtout lui qui a besoin de soins. D'ailleurs son avocat à lui a demandé l'obligation de soins. Elle, elle veut apparemment retrouver une forme de routine, ce peut qui se comprendre.
N'empêche, selon les témoins, c'était bien plus qu'une 《simple》gifle. Et si c'est vraiment la première fois qu'il tape, de 1) c'est particulièrement gratiné pour une première fois, de 2) rien ne présume d'éventuelles violences verbales et psy précédentes, qui n'ont pas été évoquées (Mme n'a pas forcément osé).
N'empêche, l'avocat : 《il ne l'a pas rouée de coups non plus》=> Encore heureux ! Manquerait plus que ça !
4ºCorinne Patchouli Et l'avocat trouve que c'est une circonstance atténuante ? Atterrant ! À la limite ces mots seraient plus à leur place dans la bouche d'1 psych-ologue/iatre pour EXPLIQUER le comportement, mais là je ne crois pas qu'il ait aidé son client.
️Ça aussi c'est typique des partenaires violent(e)s: le besoin, la nécessité de contrôler l'autre, matériellement, physiquement, psychiquement. Un signe alarmant c'est qd le/la persécuteur tente de prendre le contrôle sur les conversations de son/sa partenaire, entendant lui ordonner avec qui elle/il (ne) peut (pas) parler.
️Ce besoin, ce désir est souvent enraciné dans une faille psychologique relevant souvent d'un déficit affectif et/ou narcissique (sauf chez les pervers narcissiques tout entiers tournés vers eux-mêmes). Ils ont besoin de contrôler pour s'assurer d'être aimés. La/le partenaire et le contrôle exercé sur lui/elle valide leur existence Et quand ce(tte) partenaire veut partir, tout s'effondre et le risque de tuer pour le/la garder "pour toujours avec(s)oi" est très élevée (c'est l'explication qu'avait donné le compagnon de Sirima après l'avoir tuée). Ou alors de vouloir le/la faire souffrir pour se venger.
️Typique et rencontré un peu partout, aussi bien Méditerranée qu'en France, aux USA ou ailleurs, sans lien systématique de cause à effet ethnico-religieux (sinon seules certaines régions/pays seraient abusifs). Bien sûr, il est des civilisations, religions, ethnies, coutumes, droits, plus sexistes que d'autres. Au sein d'une même civilisation, religion, confession voire d'un même pays, les degrés d'oppression sexiste peuvent varier fortement.