L’hécatombe des magasins bio, partout en France

« Depuis dix ans, il se créait en moyenne entre 200 et 250 nouveaux magasins bio par an. En 2022, c’est la première année de décroissance avec plus de 100 magasins fermés »

           

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Olivier Bordenave-Coustarret et vous voulez parler de laquelle de filière bio ?
Celle qui utilise largement la roténone et les sulfates de cuivre comme pesticides et herbicides, alors que ces produits sont largement aussi toxiques, si pas plus, que le glyphosate, tout en faisant croire que les produits "naturels" seraient forcément plus bénéfiques pour la santé ou l'environnement alors que c'est faux ?
Ou celle qui cultive des fraises en hiver sous serres en Espagne dans des régions en stress hydrique pour les importer chez nous ?
L'industrie reste l'industrie et les lobbys fonctionnent avec les mêmes principes d'enfumage, quelque soit le secteur. Alors certes, on trouvera toujours 2-3 artisans en contre-exemples, mais ce ne sont justement que des contre-exemples et rien de plus.


Cela s'explique exclusivement par le contexte économique et par la fait que la grande distribution a su détourner une part très significative de clientèle consommant du bio uniquement par effet de mode quitte à opter pour le moins bio des bios.

Consommer vraiment et utilement bio ne se limite pas à strictement acheter un produit estampillé bio sans aucune autre forme de réflexion derrière. C'est malheureusement ce que beaucoup font, et la consommation du bio pour son aspect social valorisant est le plus fréquent.

En témoigne le fait que les produits transformés occupent une part très importantes des supermarchés bio, alors que ce type de produit va à l'encontre d'une alimentation saine qui devrait pourtant être le premier souci de ce type de consommateur. Le consommateur avisé prendrait également d'autres critères que le label en compte, comme la provenance exacte du produit (un avocat qui vient de loin...), le caractère saisonnier (une tomate cerise cultivée sous serre en hiver...), etc.

Celui qui connait la valeur réelle du bio, qui reconnaît la vraie, qui ne s'arrête pas à ce seul critère et qui a un souci réel pour sa santé, celle de sa famille et celle de tous, est malheureusement très rare et ne peut à lui seul garantir une rentabilité économique durable à un commerce de ce genre.

C'est dommage, et c'est assez triste de voir autant d'ignorants en commentaire qui s'en satisfont.




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