Nanterre, des bidonvilles des années 1950 à l’utopie, puis aux émeutes

« Nanterre est une ville métissée. Une ville de pionniers arrivés là pour se construire un avenir. »

           

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Frédérique Konsek Pachabezian beaucoup d' émeutiers avaient probablement leur seule rage pour se faire entendre. De très jeunes aussi . Et toutes ces personnes ou presque ne sont pas animées par une conscience politique éclairée ( je parle des destructeurs). Qu'on se le dise. Voler, casser , détruire des biens privés ordinaires ou publics ne sont pas des actes guidés par des enjeux politiques. Ils font d'ailleurs le beurre de l'extrême droite avec parfois la bienveillance de la droite qui ne veut absolument pas voir grandir l'électorat de la gauche , surtout de la FI.
Attention au focus des images qui nous montrent sans cesse des violents et des grossiers personnages. La banlieue , c'est aussi des jeunes qui veulent s'en sortir . Mais il faut les aider . Tout en refusant la violence , je reconnais qu'être sans cesse stigmatisé, caricaturé, calomnié ( il n'y a pas un mois sans un sujet sur les musulmans et les populations d'origine maghrébine), ça crée des tensions, la suspicion et certains médias sont le relai de ces clichés.
Oui à la laïcité ferme. exigeante et républicaine. Non à la course à l'électorat de l'extrême droite.


Catalina Garcia Ruiz sisi.
Aux USA, il y a eu une grosse étude sur la diversité. L'étude a été publiée en 2007, le titre est e pluribus unum, elle était coordonnée par Robert Putnam, prof émérite de sciences politiques à Harvard.

L'équipe a passé en revue des centaines de quartiers à travers les USA. Ils les ont classé d'une part par diversité ethnique, religieuse, culturelle (en utilisant un indicateur numérique développé par une autre équipe), et d'autre part, ils ont mesuré la qualité des rapports sociaux.

Et la conclusion est sans appel : les rapports sociaux se dégradent quand la diversité augmente. Mais attention : pas au sens où Zemmour le dirait. C'est pas qu'il y a des conflits entre communautés. C'est plus subtil.

C'est que les habitants des quartiers divers, comparés à ceux des quartiers homogènes, se désengagent de la vie de la collectivité. Ils votent moins. Ils parlent moins à leurs voisins. Ils sont moins syndiqués. Ils pratiquent moins de sports d'équipe. Ils donnent moins de sang. Ils font moins de dons à des oeuvres de charité. Ils font moins de bénévolat.

Bref, ils restent chez eux devant la télé, mécontents et solitaires.


Catalina Garcia Ruiz je fais la part des choses entre nos jeunes émeutiers français pour la plupart qui ne connaissent pas leur pays d origine mais manipulés dans la haine de la terre d accueil de leurs parents ou grands parents à qui ils ne rendent pas hommage à leurs sacrifices du passé , ceux dans des campements ou sous les ponts n ont pas de travail non , ou peut être si mais dans quelles conditions ? Quel intérêt pour eux , quelle terre d accueil est l Europe à présent ? Au nom de quoi ? Accueillir et laisser dans la misère n est pas une terre d accueil et c est criminel , donc non ce n est pas décemment contrôlé


Christiane Degrave Ah, quel magnifique raccourci!!! Oui, cela permet de dormir sur ses deux oreilles mais ce n'est pas la vérité, la vérité est plus complexe et moins lapidaire. En fait, en 1871, après la débâcle subie contre la Prusse et le dépeuplement que le pays a connu après les longues et terribles guerres napoléoniennes, la France inventa le concept de "main-d'œuvre coloniale" afin de palier le manque de main-d'œuvre nécessaire à la reconstruction et à la relance économique du pays, surtout qu'il fallait payer d'énormes dommages de guerre à la Prusse en sus de la rançon exigée pour libérer l'empereur des Français, Napoléon III prisonnier des Prussiens. Ainsi, la France a déporté des dizaines de millions d'Algériens qui étaient employés dans ses usines, ses chantiers et ses mines, logés dans des foyers, les futurs Sonacotra, sous la garde d'anciens officiers de l'Armée d'Afrique, et qui ne rentraient chez eux que pour mourir. Cela a duré un siècle jusqu'à la brouille survenue entre la France et l'Algérie à la suite d'une multitude d'attentats commis contre les travailleurs et les représentations consulaires algériens, comme la bombe qui fit 4 morts au consulat d'Algérie à Marseille, et qui a poussé l'Algérie à mettre fin à cette exportation de main-d'œuvre, laquelle a été, ensuite, remplacée par la main-d'œuvre marocaine, ce qui arrangeait le patronat français qui commençait à être agacé par le fait que 85% des travailleurs algériens étaient syndiqués à la CGT et qu'on allait lui fournir des travailleurs marocains choisis dans leur pays d'origine sur des critères physiques précis mais avec une condition incontournable : qu'ils soient totalement analphabètes. La vérité, c'est ça, c'est plus complexe que des slogans et c'est vérifiable car de très nombreuses études et ouvrages universitaires y ont été consacrés en France même sans parler des universités anglo-saxonnes.




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