1ºle pb des américains est double, voire même triple. Leur priorité est évidemment la chine et certainement pas l'europe d'où ils se désengageaient depuis le pivot asiatique d'obama. Mais ils ne peuvent pas laisser tomber l'europe qui est leur alliée, cela signifierait la fin de leur leadership mondial. S'ils laissent tomber l'ukraine, la confiance que leur porte le japon, la corée, les pays du golfe, ... tombera à l'eau. Et vu la faiblesse de l'europe qui n'a plus d'armée digne de ce nom, ils sont obligés de fournir un support bien au delà de ce qu'ils souhaiteraient (c'est d'ailleurs les discours des républicains, qui veulent bien aider mais un peu, estimant que c'est à l'europe de gérer)
2ºL'exemple historique de la seconde guerre mondiale nous aide mal . S'il est aujourd'hui avéré que les reculades face aux fascistes , ont finalement conduit à la destruction de la paix , le monde de 2023 n'est pas tout à fait celui de de 1933 .Cependant tout ne se vaut pas , sinon rien ne vaut , et l'impérialisme US est moins pire que celui des Russes et de Pékin . Alors oui , il y à bien un camp de la liberté et le reste du monde qui en est plus ou moins éloigné . Ayons le courage de nous affirmer , d'abord par l'Europe politique et émancipée .Parce que l'Europe est le cœur des droits humains .
3º"L'administration Biden n'est pas douée pour la logique. Regardez le conseiller à la sécurité nationale de Biden, Jake Sullivan, insister sur le fait que l'Ukraine se porte bien et que les États-Unis doivent envoyer des bombes à fragmentation parce que l'Ukraine et les États-Unis n'ont plus d'obus conventionnels de 155 mm. Qu'est-ce que cela signifie ?
L'administration Biden, fidèle à ses habitudes, a encore fait volte-face en décidant d'envoyer des bombes à fragmentation illégales à l'Ukraine. La vraie nouvelle dans les encouragements malveillants de Sullivan à la destruction de l'Ukraine est son aveu que les États-Unis ont épuisé leur stock d'obus militaires de 155 mm et qu'ils ont maintenant, en désespoir de cause, signé pour fournir une munition interdite dont il espère qu'elle brisera le moral et la défense des Russes. Y a-t-il une chance que la cocaïne trouvée dans la bibliothèque de la Maison Blanche appartienne à Sullivan ? Je ne fais que demander." Larry Johnson