Vladimir Poutine ne participera pas au sommet des BRICS à Johannesburg

Au nom du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale, l’Afrique du Sud est censée arrêter le dirigeant russe s’il entre sur son territoire.

           

https://www.facebook.com/lemonde.fr/posts/647697714058194

Adrien David

Alina et Svitlana ont pu rentrer en Ukraine, comme 371 autres enfants, grâce à l'aide de plusieurs associations comme Save Ukraine, qui a facilité les démarches pour se rendre en Russie. Des milliers d'autres familles n'ont pas connu cette chance : le site Children of War, qui recense les enfants kidnappés, a identifié 19 484 cas d'enfants disparus, dont 12 979 ont été localisés, et 483 sont morts.

Ces chiffres sont évidemment en deçà de la réalité, comme le précise le site, le nombre total d'enfants disparus restant impossible à déterminer. La Russie a donné un chiffre beaucoup plus élevé en octobre 2022 : selon l'agence de presse d'Etat russe Tass, 690 000 enfants ukrainiens auraient été transférés en Russie.

Un système généralisé
Ce sont ces kidnappings qui ont valu à Vladimir Poutine et la commissaire russe aux enfants, Maria Lvova-Belova, un mandat d'arrêt de la Cour Pénale Internationale pour "crime de guerre de déportation illégale de population" vers la Russie.

La Russie assume pourtant sans honte ces enlèvements : en février, une parade patriotique au stade Luzhniki où se trouvait Poutine en personne comprenait des enfants kidnappés en provenance de Marioupol.


L'inexorable chute du rouble
FINANCE
de
Tristan Gaudiaut,

13 juil. 2023
L'économie russe a franchi pour la deuxième fois un seuil symbolique depuis le début de l'invasion de l'Ukraine : le 11 juillet 2023, la valeur d'un euro était estimée à 100 roubles russes (ou 1 rouble vaut 1 centime d'euro). Cette dévaluation est notamment liée à la récente dégradation de la situation politique en Russie (rébellion de Wagner) et au manque de vision sur l'avenir du pays, après désormais plus de 500 jours de conflit sanglant.

La valeur du rouble russe face aux devises occidentales a connu de fortes fluctuations depuis 2022. Un précédent plongeon avait eu lieu dans les semaines qui avaient suivi le lancement de "l'opération militaire spéciale" du Kremlin, avec 1 euro valant plus de 120 roubles en mars, avant que les deux devises ne retrouvent leur taux de change d'avant-guerre. Mais depuis l'automne 2022, la monnaie russe suit de nouveau une trajectoire descendante quasi constante. Comme le montre notre graphique, sur un an, le rouble a perdu plus de la moitié de sa valeur face à l'euro (-51 %, du 11 juillet 2022 au 11 juillet 2023).


Virgile Triviere tu crois réellement les bobards que tu racontes ? Si oui il est urgent que tu ailles consulter Tu fais comment pour être à ce point sous informé ? Tu lis le monde et tu regardes BFM ? Rappels nous la croissance de l’économie russe comparée à la croissance US ou française ? Ce que tu appels fiasco en Ukraine a accéléré un processus déjà engagé de dédolarisation de l’économie mondiale. Les US ne vont plus pouvoir vivre au dessus de leurs moyens en faisant payer leur dette par les autres. Tu nous parles de l’Arabie Saoudite pays du pétro dollar ? Quelle mesure ont il prit récemment ?


Adrien David

En Ukraine, le retour d'enfants enlevés par la Russie

la sortie d'un bus à Kiev, un petit garçon de 10 ans saute dans les bras de son père. Il fait partie d'un groupe de 17 enfants revenus, grâce à une ONG, de "déportation" en Russie ou de territoires ukrainiens occupés.

Denys Zaporojtchenko n'avait pas vu son fils, ainsi que ses deux filles également dans le bus, depuis six mois et demi.

Tous habitaient ensemble à Kherson, dans le sud occupé de l'Ukraine lorsqu'ils ont été séparés, raconte-t-il, le 7 octobre, un mois avant la reconquête de la ville par les forces ukrainiennes.

Alors que des combats terribles s'annonçaient à Kherson avec la contre-offensive ukrainienne, M. Zaporojtchenko affirme avoir accepté d'envoyer ses enfants loin de la guerre en "camps de vacances" plus au Sud, en Crimée annexée.

Les responsables russes de l'école où étaient scolarisés ses enfants "avaient promis de les envoyer pour une semaine ou deux dans ce camp", poursuit-il. "Mais quand on a réalisé qu'il n'aurait pas fallu faire ça, c'était trop tard."

Il précise avoir pu échanger avec ses trois enfants par téléphone pendant ces longs mois de séparation.

Pour l'Ukraine, ces enfants, comme quelque 16.000 autres au moins, ont été "enlevés" par les Russes. Moscou dément, s'auréole de les avoir "sauvés" de la guerre et d'avoir mis en place des procédures pour les réunir avec leurs familles.




+