En Pologne, le chantier de la raffinerie de Plock met en lumière les contradictions du gouvernement sur la question migratoire

En plein essor économique, la Pologne se voit obligée de faire appel à de la main-d’œuvre de pays toujours plus lointains. Une réalité qui, en période électorale, va à l’encontre du discours officiel du pouvoir national-populiste.

           

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1ºLa plupart des économistes disent que l'immigration est bonne pour la croissance.
Je ne met pas ça en doute, car je ne suis pas économiste.

Mais ça renvoie à une autre question : la croissance est-elle la seule chose qui compte? Est-elle l'alpha et l'oméga, source, mesure et finalité de tout progrès?
Ou est-ce qu'il y a des choses plus importantes que la croissance?

Juste un exemple pour illustrer le choix à faire. Il y a environ 200 000 femmes victimes d'excision en France. C'est, indéniablement, une conséquence de l'immigration - plus précisément de celle venant de pays comme la Guinée, le Mali, le Burkina, et Djibouti.

J'imagine qu'un économiste me dirait : "oui c'est triste pour l'excision, mais grâce à cette immigration on a eu 0.1% de croissance en plus, c'est le prix à payer".
Peut être, mais je pense que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Je préfèrerais, à choisir, vivre dans un pays qui aurait eu 0.1% de croissance en moins, mais où l'excision n'existerait pas.