Politique de la ville : « Nous mesurons aujourd’hui combien il est plus facile d’agir sur le “bâti” que sur le peuplement et les pratiques sociales »

TRIBUNE. A la suite des émeutes qui ont secoué la France en juillet, et alors que la politique de la ville fête son 50ᵉ anniversaire, les géographes Béatrice Giblin et Simon Ronai tirent, dans une tribune au « Monde », un bilan contrasté de l’action publique dans les « quartiers ».

           

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Le débat sur la politique de la ville, qui vise à améliorer les quartiers défavorisés et à réduire les inégalités territoriales, est de longue date. L'extrait évoque également l'évolution historique de ces politiques, notamment les grands ensembles et la paupérisation qui a été identifiée dans les années 1970.

Faire le bilan de ces politiques est en effet difficile. Il est nécessaire de prendre en compte de nombreux facteurs, notamment l'évolution socio-économique, l'intégration, la mobilité résidentielle, la qualité de vie, la sécurité, etc. Bien que la politique de la ville ait été critiquée, il est également important de reconnaître que les problèmes auxquels ces quartiers sont confrontés sont multifactoriels et ne peuvent être résolus par une seule initiative ou politique.

Dans ce contexte, il est essentiel que toutes les parties prenantes - gouvernement, communautés, experts, médias et citoyens - travaillent ensemble pour comprendre les racines profondes des problèmes et développer des solutions viables à long terme. Cela nécessite une approche holistique, inclusive et durable.