Michel Wieviorka, sociologue : « Le chef de l’Etat agit comme si la société était incapable de savoir ce qui est bon pour elle »

TRIBUNE. Le triomphe de la communication permanente, pratiquée par Emmanuel Macron, s’effectue sur les ruines du système politique et institutionnel et dans le déni de la société réelle, déplore le directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales dans une tribune au « Monde ».

           

https://www.facebook.com/lemonde.fr/posts/658793002948665

Michel vieworka qui a soutenu le candidat macron 2017 decouvre la lune.
Oui les CSP+ francaises au premier rang duquel figure E Macron, sont convaincus par le mythe du leader éclairé.
Elles sont convaincues que plus on descend dans l'echelle sociale moins on est instruit et plus on se laisse aller à ses bas instincts.

C'est à peu de chose près ce qu'on nous inculque du CM1 jusqu'en terminal puis en école de commerce ou d'ingénieur.

"Avec ce diplome, vous ferez parti des elites, des experts, les autres n'auront aucune legitimité à vous contredire"
Macron n'est que le boss final de la machine "méritocratique".


Un commentateur d’évènements . L’Élysée est devenu une rédaction de déclaration qui souligne une absence de gaullisme social .
La feuille de route ultra-libérale vise à soumettre tous les secteurs aux financiers et à l’abandon de tous les services publics d’abord ruraux et maintenant, même urbains… E.Macron a détruit la fonction présidentielle, sans prospective, et l’abandon du rêve et de la fraternité. Ces deux derniers piliers sont les outils du gaullisme social : je reprends la formule de Roger Gicquel en 1978 - la France à peur. Il sème la peur voire la terreur pour apparaître en sauveur avec sa clique ….


Félicitations Mr Wieviorka !
Le dictat commence par le verbe. Un talent outrancier hypnotique et écrasant.
Sa passion logorrhéique et ses escapades de globetrotter élyséen, energivores et causes d' indignation sur l'ingratitude d'un peuple incompréhensif du dévouement d'un chef obsédé par la grandeur de la France, jusqu'à même ses nuits.
Alors .. oui, lui est dû le pouvoir linguistique de monarque, n'écoutant plus qu'avec "sa langue", et les oreilles trop absorbées par les claquements et lissages du palais, par cet organe aussi redoutable qu'un arsenal létal.
Cependant, s'il s'entête à ne pas entendre les échos du Monde, le bon sens, finira par congédier, son latin

Très prosaïquement, bien sûr sa façon d'appréhender le peuple, au travers du prisme de sa micro société, est indéniablement déconnectée du réel.
Une réforme violente (sans concertation initiale), une brutale diminution des droits sociaux (il va prétexter la participation aux dégâts des émeutiers, alors que depuis longtemps j'avais déjà soupçonné que pour ses projets pharaoniques il fallait bien trouver l'argent. Les centimilliardaires possèdent la fortune, lui, il oblige la famine du peuple pour dorer le blason sur la scène internationale, et même au delà des étoiles . ). Écourter la période du chômage, bien joué .. Tout ceci conjugué, les révoltes étouffées, on se résigne, soit ! Mais Monsieur le Président, comment briller sur une tribune ennoblie par les hémicycles, et jouer de nos vies en vulgaire marchand de tapis. Le public n'est pas dupe de ce grandiose tour de prestidigitateur, à réduire à l'esclavage par l'escroquerie du salaire minimal.

Constat mûrement réfléchi, le passage à l'euro, poudre aux yeux, qui a flambé toutes les charges de la vie courante et les loyers, ainsi que l'alimentaire et les loisirs.
Le salaire, lui, n'a pas suivi, il fut converti au centime d'euro près, et n'a pas pris une ride.

Honteux, Monsieur !! Votre micro société adoubée par la magnificence de la langue, est absolument aveugle, ou méprisante, de la condition chagrinante, des peuples.

Merci. (À suivre, sur d'autres posts, avec votre permission, Monde).