A Kiev, Mère Patrie devient Mère Ukraine

Longtemps repoussée, la mutation de la gigantesque statue, érigée sous l’URSS en 1981, est devenue effective. La faucille et le marteau, symboles de l’Union soviétique, ont été remplacés par le trident, emblème de l’Ukraine.

           

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Eh bien voilà ! Poutine est l'ennemi, on le comprend, mais parallèlement on "décommunise" à fond. Et ce qui était un marteau et une faucille, les symboles du prolétariat et de la "Mère Patrie", sont remplacés par un glaive. Le glaive de la justice sans doute, avec l'Otan comme arrière-cour au compte des marchands de canons. Si on ajoute à cela la corruption, qui est déjà là depuis longtemps dans ce pays, l'Ukraine est mal partie. Ce n'est pas en astiquant le bouclier de la "Mère Ukraine" que cette dernière va redorer son blason. Pour une Ukraine souveraine, indépendante et neutre. Cette guerre n'est pas la nôtre.


Vanphugerard Nguyen ISW du 17/08 : Le commandant du bataillon « Vostok », Alexander Khodakovsky, a suggéré que la Russie gèle la guerre en Ukraine le long des lignes de front actuelles, réintroduisant un récit qui était en grande partie en sommeil depuis la rébellion armée du financier du groupe Wagner Yevgeny Prigozhin. Khodakovsky a déclaré que la Russie ne sera pas en mesure de renverser militairement l'Ukraine à court terme et qu'il est peu probable que les forces russes occupent facilement d'autres villes ukrainiennes, faisant écho aux commentaires que Prigozhin avait faits en avril 2023. Khodakovsky a conclu que la Russie devra probablement arriver à un " trêve » et que la Russie pourrait entrer dans une phase « de ni paix ni guerre » avec l'Ukraine. Khodakovsky a suggéré que l'Ukraine serait suffisamment affaiblie dans cet état de conflit gelé et que la Russie serait en mesure d'exercer plus d'influence sur l'Ukraine dans une telle situation qu'elle ne le peut actuellement pendant «l'opération militaire spéciale». L'essai de Prigozhin du 14 avril suggérait que la Russie gèle la guerre en Ukraine pour établir les conditions d'une future victoire sans négociations. Des sources russes ont périodiquement affirmé qu'une faction du Kremlin était intéressée à geler la guerre le long des lignes de front actuelles pour des raisons similaires ainsi qu'en raison de préoccupations concernant la stabilité politique intérieure et les retombées économiques de la guerre. La discussion de ce récit s'est estompée avec le silence relatif de Prigozhin après la rébellion de Wagner le 24 juin et l'arrestation de l'ardent ultranationaliste Igor Girkin,