1ºAntoine Cavelier les réduction d'effectifs n'ont touché qque CP/CE1 et maintenant GS, et ont donc augmenté le nombre d'élèves par calsse sur les autres niveau puisqu'il n'y a pas eu une augmentation du nombre d'enseignants (mais plutôt une réduction). Les augmentations salariales sont ridicules au vu de la perte du gel des salaires effectué depuis plus d'une vingtaine d'années, et au regard du décalage avec les pays équivalents.quant à ceu qui n'est pas du tout une nouveauté : les heures supp... c'est du travail supplémentaire, donc payé, notmal. Et l'emploi à vie... à part les anciens plus personne n'en veut
Donc en fait ils sont où les privilèges ? Faire un travail et être payé c'est un privilège ? Et ne me faites pas marrer, j'en vient du privé...
2ºPhilippe Rongeon encore ce mépris des profs.. Sortez un peu.. Et arrêtez de vous fréquenter entre vous, en salle des profs.... Vous verrez que vous êtes hors sol. Vous passez un concours, pour ensuite critiquer le travail. Vous êtes des éternels insatisfaits.. Mais il y a 800 000 profs qui font ce travail alors qu'à les écouter, c'est tellement difficile qu'ils dépriment tous. Les éternels pleureurs... Incroyable cette mentalité. J'espère qu'attal va vous remettre au boulot.. 35 h de présence en établissement, 5 semaines de vacances comme tout le monde... Juste une dernière demande. : vous pourriez faire grève le 30 août ? Avant la reprise ? Que nos gamins ne perdent pas encore des heures de cours ? Enfin, je dis ça.. Mais les miens iront dans le privé.. Alors que ma femme travaille à l'educ
3ºMehmet Aslanoglu Un employeur, privé ou public, n'est pas là pour satisfaire des désirs individuels de ses employés, certes. Mais j'ai travaillé dans plusieurs boîtes privées, et celles qui fonctionnaient étaient celles dont les patrons avaient à cœur le bien-être de leurs salariés. Idem pour les établissements scolaires, ceux qui fonctionnent le mieux sont ceux où le chef d'établissement prend en compte les besoins de ses personnels. Un patron qui vire ses employés dès qu'ils expriment un désaccord est juste incapable de se remettre en question, et n'a rien compris à son job de patron. Et à un moment, quand presque tous les employés d'une entreprise expriment un malaise ou des inquiétudes, il faut peut-être se poser des questions.
4ºMehmet Aslanoglu je suis professeur des écoles depuis 32 ans donc je commence à connaître le système et dans le primaire il n'y a aucun remplaçant en attente de classe. Il faut arrêter de ne penser qu'au secondaire. Les postes en rep+ sont pris d'assaut. Il faut avoir de la chance ou beaucoup de points pour avoir ces postes. Quant à travailler à 50% ou 80% ou que sais-je, ce n'est pas autorisé pour tout le monde. Il faut soit avoir des enfants en bas âge ou avoir des problèmes de santé par exemple. Du coup, le profbashing c'est aussi un frein....
5ºAncien AED, prof et surveillant ce n'est pas la même chose ! Que croyez-vous qu'un assistant d'éducation va faire en "remplaçant un prof absent" ? Certains parlerons avec les élèves de tout et de rien, l'aide aux devoirs si les élèves en ont mais faut-il encore que leurs effets scolaires soient avec eux en ce-moment là (l'absence d'un enseignant est rarement annoncer avant). D'autre font simplement surveiller les gosses dans une salle en leur demandant de mettre un cahier sur la table et de ne pas faire de bruit. Puis, une question : si les AED remplacerons les profs, auront-ils une augmentation de leur salaire ? Pour info, un AED touche en moyenne moins de 900e. Sont contrat est de 6 ans maximum.
6ºLe PACTE pour celles et ceux qui ne savoir pas est une forme de contractualisation de notre métier.
Les enseignants volontaires signeront un pacte, un genre de contrat, dans lesquels ils accepteront des missions en échange de primes. Cela va différencier clairement nos rémunérations, mettre fin à l'esprit de corps et éviter de nous augmenter tous clairement alors que nos salaires sont gelés depuis plus de dix ans.
Concrètement, un collègue qui a signé le pacte pourra me remplacer au pied levé, peu importe la manière et peu importe pour quoi faire, même s'il n'est pas de ma matière.
On tue progressivement le service public d'éducation en créant une polyvalence des enseignants à la limite de l'équipementier mc Do, en nous mettant en concurrence pour de l'argent.
Nos conditions de travail vont s'en ressentir et cela aura malheureusement des incidences sur la qualité de l'enseignement donné à vos enfants. De bonnes conditions de travail font quand même un bon enseignant. C'est ce que nous réclamons.
7ºPhilippe Rongeon je serais prof à 45 ans car il n'y a pas de vieux dans ma boîte.. En lp. 12 élèves en atelier et élèves en stage 2 mois dans l'année .. Et il n'arrive pas à recruter dans ma boîte non plus. Venez. Payé 3500 euros par mois mais 5 semaines de vacances, astreintes, réunions en décalé car boîte américaine, formation sur le temps perso si on ne veut pas être largué.. Clients à satisfaire, budget à tenir, soufflante à passer à l'équipe quand ça dysfonctionne.. Employé à remplacer quand il vous lâche au dernier moment.. Il faut parler anglais couramment.. Et connaître les termes techniques.. Bref, faites autre chose.. Pas envie de croiser les éternels pleureurs en salle des profs... Ceux qui sont pas contents car ils ont encore mehdi cette année, qu'ils n'ont pas eu tous leurs vœux d''edt (jamais vu une profession où on demande aux employés quel jour ils veulent bosser), qj' ils ont 1 trou de 2h le jeudi, ou qu'ils finissent à 17h le vendredi... Remettez vous en question et changez de boulot..
8ºLaëtitia Burnichon le chef d'établissement ? La marionnette soumise aux profs car ni ils les recrutent ni ils paient. Il fait tout pour que les profs soient satisfaits.. Ne vous inquiétez pas.. Vos 1ers vœux d'emploi du temps ne sont pas respectés? La salle des profs fait toujours bloc et le principal ne peut même pas vous imposer d'être pp, ou de faire un atelier.. Il faut toujours prendre des pincettes... Quant aux termes du désaccord, on les connaît.. Vous voulez moins d'élèves, être mieux payés... Un peu comme nous. Moi aussi j'adorerais avoir 10 clients à traiter au lieu des 30.. Et être mieux payé, avoir 4 mois de congés payés, la sécurité de l'emploi, un emploi du temps de 18h et ensuite du télétravail (mais sans que l'on me demande de rendre des comptes...)... Enfin bref.
9ºMehmet Aslanoglu ça n'a rien à voir avec du mépris. Vous faites réparer votre voiture par votre boucher ? Ben là c'est pareil. Remplacer un prof par un AED c'est de la garderie, rien de plus. Ça ne veut pas dire que certains ne seraient pas capable de faire quelques séances, tout comme votre boucher serait peut être capable de faire une vidange, mais prof c'est un boulot, qui demande des savoirs et des compétences, qu'un AED n'a pas, tout le monde ne peut pas le faire et ça ne s'improvise pas.
C'est vous qui êtes méprisant envers les profs en disant qu'ils ne sont jamais contents, car notamment là, c'est pour vos gosses qu'ils ne sont pas contents, pas pour eux-mêmes.
10ºAntoine Cavelier La réduction des effectifs par classe a réjoui les enseignants de CP/CE1 dont les classes ont été dédoublées, les enseignants de maternelle/collège/lycée ne sont pas concernés, et les enseignants de CE2/CM1/CM2 ont parfois dû absorber des élèves supplémentaires du fait des dédoublements, donc ça les a potentiellement pénalisés.
Les grandes annonces d'augmentations salariales n'ont été que de la poudre aux yeux et n'ont pas été suivies d'effet. En 1980, le salaire des enseignants débutants était de 2,17 fois le SMIC, en 2022 ce n'est plus que 1,14 fois le SMIC alors même qu'on demande aux enseignants un niveau d'études plus élevé.
Pour les heures supp, je ne vois pas ce que vous voulez dire: la plupart des profs ont bien assez de boulot et n'en veulent pas, parfois on les leur impose par chantage, et à partir d'un certain échelon, elles sont moins bien rémunérées que les heures postes.
L'emploi garanti à vie est propre à la fonction publique, et devient parfois une prison quand certains collègues voient leur démission refusée pour nécessité de service et sont obligés de rester dans un métier qu'ils veulent quitter.
Dans le privé, actuellement, certains secteurs peinent tellement à recruter que les salariés peuvent obtenir des conditions de travail très avantageuses.
Vos propos sur les fameux "privilèges" sont pour le moins éculés.