Le dixième anniversaire du compte à rebours vers la guerre d’Ukraine

CHRONIQUE. La reculade de Barack Obama, après les bombardements chimiques de Damas, le 21 août 2013, a convaincu Vladimir Poutine qu’il pouvait impunément, six mois plus tard, annexer la Crimée et occuper le Donbass, déclenchant l’agression toujours en cours contre l’Ukraine.

           

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Je vous conseille vivement de vous renseigner sur l'opération "Unthinkable" en 1945 qui veut que les anglo-saxons continuent la guerre vers l'est après la chute de Berlin. Depuis ce moment-là ils n'ont eu de cesse de financer et d'armer le mouvement nationaliste ukrainien allant même jusqu'à grâcier les éléments les plus radicaux et en leur offrant l'asile, ce qui leur a permis de créer un réseau d'expats qui leur servait de point de relais. Pour ce qui est de la Crimée, nul besoin d'inventer d'histoire, la presqu'île abritant l'unique base navale russe en eaux chaudes, il était prioritaire pour les États-Unis de s'en emparer, raison pour laquelle ils organisent, financent et soutiennent le changement de régime à Kiev en 2014. Les russes n'ont pas été dupes et ont empêché les américains d'aller plus loin. Furieux de ce mouvement russe, Washington ordonne à Kiev d'organiser les attaques sur la minorité russophone qui se permet de leur tenir tête... Toute autre explication n'est que propagande.


Vanphugerard Nguyen négocier quoi exactement ? La perte d'un de leur territoire illégalement annexé par la force ? Si une partie de votre pays était envahi , vous demanderiez de négocier vous ? Pendant la 2è guerre, vous auriez été plus maréchal que général disons ...
Le niveau des pertes ne veut rien dire, ils sont en train de vouloir récupérer leur pays, noble objectif, et toute leur nation (ou une très grande partie) se bat pour cela.
Pour les pertes subies, allez expliquer que la France aurait du négocier pendant la 1è guerre parce qu'elle a souffert de pertes énormes. Ou bien démontrez nous que l'urss aurait du laisser ses territoires sous la coupe allemande (2è guerre) à cause des pertes gigantesques subies. On va se marrer... Mais peut être que le patriotisme est une notion inconnue chez vous


Prenons l'avis du professeur Mearsheimer, un intellectuel d'un tout autre niveau : "Le problème est que l'administration Obama a mené des politiques bancales. La Syrie en est un parfait exemple. La Syrie a été une nouvelle tentative américaine de changement de régime. Le printemps arabe a frappé la Syrie en mars 2011 et, en août 2011, la secrétaire d'État Hillary Clinton et le président Obama appelaient à un changement de régime. Nous n'aurions pas dû pousser à un changement de régime en Syrie - nous aurions dû, au contraire, travailler à soutenir le gouvernement Assad à ce moment-là. Au lieu de cela, les États-Unis se sont engagés à fond dans la tentative de renverser Assad. Bien sûr, les États-Unis n'ont pas utilisé leurs propres forces militaires en Syrie, et c'est pourquoi les gens de droite affirment que nous n'avons pratiquement rien fait pour nous débarrasser d'Assad. Nous avons joué un rôle clé dans l'orchestration d'une coalition de pays qui ont apporté un soutien direct aux rebelles syriens dans leur tentative de renverser le régime. Nous avons été profondément impliqués dans cet effort. La raison pour laquelle Obama n'a pas envoyé de troupes sur le terrain est qu'il a compris, après l'Afghanistan et l'Irak, que nous ne disposions pas de la formule magique pour utiliser l'armée américaine afin de transformer des pays comme la Syrie en démocraties. Les faucons ont compris qu'il y avait peu d'enthousiasme pour l'envoi de forces terrestres américaines en Syrie, et ils ont donc appelé à l'utilisation de la puissance aérienne pour résoudre le problème.
Mais nous avons utilisé la puissance aérienne en Libye, et regardez ce qui s'est passé là-bas - ce fut un échec colossal. L'idée que nous aurions pu utiliser la puissance aérienne en Syrie pour résoudre le problème est donc risible. Il n'existait aucune stratégie militaire réaliste pour renverser Assad et créer une Syrie stable. Le renversement, ou même l'affaiblissement, d'Assad n'aurait fait que déclencher des forces centrifuges qui auraient conduit à une effroyable guerre civile, et c'est exactement ce qui s'est passé."