Woody Allen, Luc Besson et Roman Polanski font un retour très contesté à la Mostra de Venise et à Deauville

« Le choix de la Mostra de Venise de sélectionner Roman Polanski, Luc Besson et Woody Allen, et le choix de Deauville de sélectionner Luc Besson sont une validation honteuse de leur impunité. »

           

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Michel Le Belhomme

Le deuxième procès – du 11 avril au 1er juin 2022 à Fairfax – opposait directement les ex-époux, qui seront tous les deux jugés coupables de diffamation. Mais le verdict est perçu comme une importante victoire pour Depp, Heard étant condamnée à verser une somme de 10,35 millions de dollars à l'acteur et ce dernier à lui en verser 2 millions. Les deux parties avaient entamé les procédures pour aller en appel de leur condamnation avant que, le 19 décembre 2022, elles se rétractent et s’accordent sur le versement par Heard à Depp d’un million de dollars, clôturant ainsi l'affaire judiciaire.


Michel Le Belhomme mais qu'est ce que tu raconte champion, Depp n'est jamais condamné

Le 2 novembre, le comédien perd le procès en diffamation, le juge Andrew Nicolla de la Haute Cour de Londres tranchant que 12 des 14 incidents de violence revendiqués par Heard et le tabloïd étaient « substantiellement vrais » car « la grande majorité des agressions présumées ont été prouvées »[2020 . Le tribunal rejette la plainte en diffamation du comédien, mais ne condamne pas formellement les violences conjugales. En revanche, il reconnaît que les allégations émises par Heard contre sa personne ont nui à sa carrière


Michel Le Belhomme

L'affaire Polanski est une affaire judiciaire impliquant le réalisateur franco-polonais Roman Polanski, arrêté et inculpé à Los Angeles en mars 1977 dans une affaire d'abus sexuel sur mineur contre Samantha Gailey, une jeune fille alors âgée de treize ans. La justice retient six chefs d'accusation contre lui : viol sur mineur, sodomie1, fourniture d'une substance prohibée à une mineure, actes licencieux et débauche, relations sexuelles illicites et perversion. En échange de l'abandon des autres charges, Roman Polanski plaide coupable pour rapports sexuels illégaux avec une mineure. Il est condamné à une peine de quatre-vingt-dix jours de prison puis est libéré pour conduite exemplaire après en avoir effectué quarante-deux. L'évaluation psychiatrique est favorable mais le juge, sensible aux critiques de la presse et du public[non neutre], revient sur sa décision — décision contestée aussi bien par la défense que par l'accusation — et souhaite à nouveau condamner Polanski. Ce dernier fuit les États-Unis et s'installe en France, pays refusant l'extradition de ses citoyens et dont il possède la nationalité.

Selon Roger Gunson, le procureur chargé de l'affaire au moment des faits, le temps passé par Roman Polanski en prison correspondait à la totalité de la peine qu'il devait et a exécuté. Sa victime, Samantha Gailey, lui a publiquement pardonné et a demandé à plusieurs reprises l'arrêt des poursuites. La justice américaine a cependant toujours refusé de clore l'affaire si le réalisateur ne revenait pas sur le sol américain.




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