Le député LFI David Guiraud sous le feu des critiques après avoir lié Israël aux massacres de Sabra et Chatila

Plusieurs parlementaires ont annoncé leur intention de signaler ces propos à la justice. Le député « insoumis » a ensuite nié toute minimisation de l’attaque du 7 octobre.

           

https://www.facebook.com/lemonde.fr/posts/713628177465147

Pourrait on savoir pourquoi Le Monde a supprimé tous les liens de références que j’ai posté des publications de science-po, des journaux français depuis 30 ans, des manuels universitaires d’histoire et de science politiques et même de médias israéliens comme Yedioth Ahronoth qui a publié en 2018 un article prouvant le rôle décisif d’Israel dans le massacre de Sabra et Chatila. Faut il que je les publie chez moi en partageant votre article en vous demandant pourquoi vous avez fait cette censure abjecte? Je ne suis pas antisémite mais je suis très attaché au droit international. Je ne suis partisan de personne et je remets en place tout le monde car on se doit d’être exemplaire face aux BRICS et pays du Sud qui nous regardent et ne vont pas nous louper en nous isolant internationalement ou qui vont aussi en profiter pour accentuer les clivages sociétaux en notre seing! On doit rappeler l’historie et faire le menage devant notre porte quitte à ce que ne fasse pas plaisir à tous les extrêmes qui nous conduisent droit dans le mur!


Robin Kleinsinger C'est exactement l'inverse qui a lieu dans les discours médiatiques. Les crimes du Hamas justifient pour le gouvernement israélien le massacre de civils palestiniens. Depuis le 7 octobre, la FI appelle à un cessez-le-feu et à l'arrêt de la spirale de la violence. Les gouvernements des principaux pays européens ont passé leur tour sur cette question en affirmant un "droit inconditionnel à se défendre", c'est à dire d'attaquer sans retenue, au mépris du droit international. En particulier avec la mort de journalistes, de représentants de l'ONU et de médecins du CICR.

La responsabilité incombe à ceux qui ont les plus forts moyens militaires. Eux peuvent imposer la paix par la force, en donnant un cadre légal puis en menant une politique de désescalade. Mais Israël refuse l'égalité de droits sur son territoire et dans ses textes de lois. Les manifestations pacifistes se sont soldées par des tirs de snipers, les campagnes de boycott par des sanctions anti-terroristes contre leurs initiateurs. On est sur une politique de la terre brûlée au sens propre du terme, dans le contexte d'un siècle de spoliations. C'est quoi le débouché politique de tout ça ?


Il n’y a pas eue que sabra et chatila et cana et j’en passe les enfants de ses massacres sont ceux qui résistent aujourd’hui et ceux qui voient le massacre d’aujourd’hui seront les résistants de demain mais les journalistes ne voient pas l’histoire de la guerre la presse actuelle sous le joug sioniste et l’oligarchie unisienne n’a pas les mains propres elle aussi
Mais tant s’une mère juive et mère palestinienne ne se soulèvent pas dans une marche ensemble contre le massacre de leurs enfants et hommes dans une même voix pour dénoncer la politique des deux camps la prison à ciel ouvert les attentas les exploitions les meurtres cette partie du monde connaîtra la guerre et dans le futur proche une guerre mondiale totale…..!????


Robin Kleinsinger avec la complicité assumée des israéliens, tout cela est bien documenté, il ne sert à rien de tenter de modifier l'Histoire, il y a eu trop de témoins des massacres de Sabra et Chatila et quels que soient les nouveaux narratifs et les pseudos indignations il restera toujours des écrits et des témoignages. Bien plus, aujourd'hui que l'on sait comment un premier ministre comme Netanyahu a pu jouer la carte du Hamas contre d'autres militants palestiniens, le poussant au pouvoir et le finançant, on se demande si pour Sabra et Chatila il n'y a pas eu plus que de la complicité passive, qui est déjà extrêmement grave vu que ces événements découlaient directement de la situation d'occupation de la Palestine, je parle de l'occupation illégale, pas de celle validée par les Nations Unies.


Biden soutient le projet de Netanyahu visant à déplacer les Palestiniens du nord et du centre de Gaza 4 heures par jour sous le couvert d'une trêve humanitaire accompagnée de famine, de soif et d'extermination. Ainsi, la fausse propagande américaine a abouti à un scandale mondial, celui de l’occupation de la bande de Gaza, tout en fournissant une couverture à l’armée d’occupation israélienne pour exterminer les enfants et la population, y compris les prisonniers américains et israéliens à Gaza, sous des bombardements barbares. Tandis que les colons et l’armée d’occupation volent les terres et les maisons palestiniennes en Cisjordanie et tuent leurs propriétaires, là où le Hamas n’existe pas du tout.


Si LFI continue de déshonorer les citoyens qui ont voté pour ce parti devenu haineux & toxique au fil des jours, c'est son problème & celui de ses malheureux partenaires de la NUPES.

Ce qui est plus grave c'est que ceint de l'écharpe tricolore, les élus de LFI déshonorent la France un peu plus chaque jour.

Le PS & le PC seraient bien inspirés de reprendre leur ticket NUPES et de s'organiser pour reprendre chacun le chemin de son destin politique.

Les citoyens de gauche qui n'ont rien à voir avec la haine & le chaos prônés par LFI attendent que les partis de la gauche républicaine reviennent avec des idées.

Le chemin sera long & difficile pour revenir aux premiers plans mais cette épreuve est préférable à la facilité toxique proposée par la NUPES pilotée de fait par LFI.


Robin Kleinsinger

3/4

Robin Kleinsinger que les choses soient claires… je ne suis ni antisémite ni islamophobe ni christianophobe. Ma famille a une tradition de servir, d’être exemplaire. Mon arrière grand père Louis Durand a été décoré en tant que Poilu face aux Allemands, mon grand père faisait dérailler des trains Allemands en Sologne et un de ses cousins faisait parti du commando Valmy, il est mort à Mathausen à la libération du camps.

Nous sommes totalement engagés pour lutter contre toutes les idéologies obscurantistes, contre tous les systèmes d’oppression, contre toute forme de terrorisme. J’ai grandi avec mes meilleures amies juives, je connais parfaitement les horreurs de Franco, de Mussolini, d’Hitler, les saloperies de Staline and co… une partie de ma famille a vécu sous le joug à la fois d’Hitler puis des soviétiques. Mon grand père paternel a été assassiné en octobre 1956 par des barbares russes dans Budapest.

Aujourd’hui le conflit ukrainien me préoccupe énormément car je n’ai pas oublié l’histoire ni l’évolution géopolitique de la Russie depuis la chute du pacte de Varsovie. Je sais pertinemment que le 7 octobre est une occasion en Or pour ouvrir un deuxième front international pour affaiblir l’aide à l’Ukraine! Je m’attends à un prochain troisième front qui va s’ouvrir à Taïwan.

Je vis aujourd’hui en orient, au Liban, j’observe les soft et hard powers interagissants, j’ai découvert les différentes communautés libanaises qui ont su panser pas mal de blessures entre elles car on ne peut nier les fabuleux travaux mis en œuvre pour éteindre les feux communautaires par les différentes agences internationales et par les différentes diplomaties.

Sans compter sur la mémoire des anciens qui nous comptent le bon temps au Liban entre toutes les communautés. Je suis tombé amoureux de cette terre par l’apport en humanité des 19 confessions qui y cohabitent, par la chaleur humaine, la gentillesse, le respect et l’accueil sans aucun équivalent des 39 pays où j’ai pu aller travailler.
Je ne suis absolument pas naïf sur les biais d’endogroupes, les fantasmes et les approximations historiques.
Quand je vois le travail accompli au sein de la société civile, malgré un État défaillant, je peux prendre en exemple le Liban sur d’innombrables points de vue pour interroger la gestion de crise, la gestion de conflit, la prévention des risques des dirigeants israéliens. Je suis passionné de sociologie, de stratégie, de gestion des risques et de droit. Quand je lis les ouvrages sur la radicalisation de l’école de Westpoint mais également les ouvrages de psychologie des foules, je ne comprends pas comment on peut être aussi naïf, négligent, irresponsable pour ne pas chercher à désamorcer les bombes cognitives. Un des processus clef en sociologie qui montre le développement du terrorisme c’est l’endoctrinement perceptif et la radicalisation par engagement. Les ingrédients de l’endoctrinement perceptifs sont la souffrance, les exactions commises contre une population, la discrimination ethnique, religieuse, raciale etc… les déportations, la colonisation, la privation de droits à exister!


Robin Kleinsinger Dominique Leonberg Chantelouve

2/2

Une dernière citation du livre d’Anziska peut servir de conclusion. Le 14 juin 1982, au début de l’invasion israélienne, Bachir Gemayel avait déclaré au directeur du Mossad, Nahum Admoni : « Il est possible que, selon le contexte, nous ayons besoin de plusieurs Deir Yassine ». Le chef phalangiste, précise Admoni, était obnubilé par « l’enjeu démographique. […] Et quand il parlait de changement démographique, c’était toujours en termes de tueries et d’éliminations ».

Notes:
(1) In Bref séjour à Jérusalem, Gallimard, 2003.

(2) « Sabra Chatila : de l’imprudence à la préméditation », Mediapart

(3) Le rapport de la commission d’enquête israélienne sur les massacres de Sabra et Chatila, dit rapport Kahane, texte intégral et commentaires critiques, Le Sycomore, 1983.

(4) Preventing Palestine, Princeton University Press, 2018.

(5) Enquête sur un massacre, Seuil, 1982.

(6) « Sabra et Chatila, retour sur un massacre », Le Monde diplomatique, septembre 2002.

(7) Sabra et Chatila, au cœur du massacre, Erick Bonnier, 2012.

(8) Seul le journaliste Alain Ménargues, dans Les secrets de la guerre du Liban (Albin Michel, Paris, 2004), fait état – mais sans citer de source –d’exécutions sommaires dans les camps de cadres de l’OLP par des commandos d’élite de la Sayeret Matkal.

Propos recueillis par Alexandre Gilbert


cessez votre indignation sélective car jamais vous vous êtes indignés
quand les jordaniens, égyptiens, libanais ou syriens ont fait des
dizaines de milliers de morts palestiniens ces trois dernières
décennies dans leurs camps de réfugiés qui sont des prisons a ciel
ouvert pire qu'a gaza , pas plus quand le Koweït a expulsé tout les
palestiniens du Koweït !!
pas d'indignation non plus quand les réfugiés palestiniens dans ces
pays arabes sont des sous citoyens, pas de droits de votes, pas le
droit d'obtenir la nationalité de ces pays , pas le droit de
travailler dans les administrations , banques , police , armée ect ect
.......
pas d'indignation non plus quand l’Égypte refuse d'ouvrir sa frontière
avec gaza , refuse les palestiniens sur son sol et fait la guerre au
Hamas allié a al Qaïda dans le désert du Sinaï , bref !!


10ºRobin Kleinsinger

Dans son présent ouvrage, Anziska s’intéresse plus aux origines profondes du massacre perpétré par les Phalanges chrétiennes, affidées de l’armée israélienne. « De nouvelles preuves trouvées dans le rapport de la commission Kahane, tirées des annexes non publiées jusqu’ici écrit-il, décrivent une image plus incriminante de Sharon et un grand empressement des officiels israéliens à voir entrer les miliciens phalangistes »4 dans les camps. « Cela ressort des discussions menées depuis longtemps entre Israël et les dirigeants maronites pour “nettoyer la ville des terroristes” comme élément clé d’un ordre du jour politique concernant tout le Liban. Le plus important est que ces plans n’étaient pas limités à l’expulsion des seuls combattants de l’OLP. Il ressort clairement de divers documents que ce plan concernait les réfugiés palestiniens en général ». Telle est bien la seule conclusion possible à laquelle mène la lecture des documents cités par Anziska : ce qui unissait Israéliens et phalangistes dans cette invasion israélienne, ce n’était pas uniquement affaiblir l’OLP, mais aussi promouvoir « un plan pour s’occuper des Palestiniens » en général, comme le dit le général Saguy dans une conversation avec Béchir Gemayel tenue dans le ranch privé d’Ariel Sharon, le 31 juillet.

Comment « s’occuper des Palestiniens » ? Les documents cités par le chercheur montrent que les Israéliens étaient parfaitement informés des intentions des phalangistes d’expulser par la terreur des Palestiniens du Liban. Pour mener ce « plan » à bien, Gemayel indique au directeur du Mossad, Nahum Admoni, le 14 juin 1982, une semaine après le début de l’invasion israélienne, qu’« il est possible que, selon le contexte, nous ayons besoin de plusieurs Deir Yassine »5. Cette phrase est énoncée trois mois avant les massacres. Béchir, précise Admoni, était obnubilé par « l’enjeu démographique. […] Et quand il parlait de changement démographique, c’était toujours en termes de tueries et d’éliminations ».

Le sujet est à nouveau évoqué sans ambiguïté dès le début juillet. Lors d’une rencontre au QG des miliciens maronites à Beyrouth, Gemayel demande aux Israéliens « s’ils s’y opposeraient au cas où il [lui, Gemayel] ferait entrer des bulldozers dans les camps palestiniens du sud, pour les en faire partir ». Sharon, qui est présent, répond : « tout ça n’est pas notre affaire. » « Des discussions ouvertes pour chasser les Palestiniens par la violence et l’expulsion continuèrent juste avant le massacre », note Anizka. Deux jours avant son assassinat, Gemayel dit à Sharon que « les conditions doivent être créées pour mener les Palestiniens à quitter le Liban ».

D’après les publications sur les sites institutionnels, universitaires et la presse mentionnés ci-dessus voici ce qui est dit: Selon le témoignage devant la commission Kahane du colonel israélien Elkana Harnof, haut responsable du renseignement, les phalangistes lui avaient déclaré que « Sabra deviendrait un zoo et Chatila un parking ». Bref, Sharon et les siens, écrit Anziska, ne pouvaient pas ne pas avoir compris que l’entrée des forces de Gemayel dans les camps de réfugiés se traduirait par « des violences indiscriminées qui pousseraient à l’exode des civils palestiniens des camps et le rasage subséquent de leurs habitations ». Un membre de l’équipe d’enquête de la commission Kahane recueillit le témoignage du père d’un des phalangistes qui lui confia qu’avant l’opération, les miliciens chrétiens avaient été briefés par leur chef, Elie Hobeika. Là, « les hommes comprirent que leur mission consistait à liquider les jeunes Palestiniens, de sorte à inciter [la population] à fuir massivement les camps ». Ainsi, leur dit leur chef, ils accompliront « l’acte final de la vision qu’avait Béchir de la guerre à Beyrouth-Ouest ».

Les éléments contenus dans cet ouvrage montrent, sans l’ombre d’une contestation, que l’appareil sécuritaire israélien, dans son ensemble, avait pleinement connaissance des intentions de son allié et affidé libanais, les Phalanges chrétiennes. Mais pour Anziska, les massacres de Sabra et Chatila s’inscrivent dans un contexte plus large : celui de la politique menée par Israël sur la question nationale palestinienne dans son ensemble.