La présence de la Russie au conseil de l’OSCE suscite la colère ukrainienne

Pour la première fois depuis l’invasion de l’Ukraine, Sergueï Lavrov va remettre les pieds en Europe, dans un pays membre de l’Alliance atlantique.

           

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Vanphugerard Nguyen
Il semble que la Cour pénale internationale (CPI) soit effectivement sous pression pour délivrer des mandats d’arrêt contre les responsables israéliens et du Hamas pour des crimes présumés commis lors du conflit en cours à Gaza. Plusieurs plaintes ont été déposées auprès de la CPI par des organisations de défense des droits humains, des avocats et des familles de victimes, accusant les deux parties de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide. Ces plaintes se fondent sur le fait que la Palestine a ratifié le Statut de Rome, le traité qui a créé la CPI, en 2015, ce qui donne à la Cour la compétence pour enquêter sur les crimes commis sur son territoire ou par ses ressortissants. Israël, en revanche, n’a pas reconnu l’autorité de la CPI et a rejeté toutes les accusations portées contre lui.

Cependant, il n’est pas certain que la CPI puisse agir rapidement et efficacement face à cette situation complexe et sensible. La Cour fait face à de fortes pressions politiques, à une désinformation massive et à un manque de ressources humaines et financières. Elle a déjà ouvert une enquête sur les crimes commis en Palestine depuis la guerre de Gaza de 2014, mais celle-ci est restée au point mort. Le procureur actuel de la CPI, Karim Khan, a promis de ne pas oublier les victimes de Gaza, mais il n’a pas encore annoncé s’il allait émettre des mandats d’arrêt ou non.


Vanphugerard Nguyen
D’après mes recherches, il semble que les informations que vous avez citées proviennent d’un article du Monde publié le 23 novembre 2023. Il s’agit d’un journal français de référence qui couvre l’actualité internationale, notamment celle liée à la Cour pénale internationale (CPI).

Toutefois, je n’ai pas trouvé de confirmation officielle de ces informations sur le site de la CPI. La dernière mise à jour sur la situation en Palestine date du 30 septembre 2023 et indique que le Procureur a demandé à la Chambre préliminaire I de se prononcer sur la compétence territoriale de la Cour dans cette affaire. Il n’y a pas encore de décision rendue par la Chambre ni de mandats d’arrêt émis contre des dirigeants israéliens.

Par ailleurs, la Cour internationale de justice (CIJ) n’est pas la même chose que la CPI. Il s’agit d’un organe judiciaire principal des Nations Unies qui règle des différends entre États et donne des avis consultatifs sur des questions juridiques. La CIJ a bien annoncé qu’elle tiendrait des audiences publiques sur les conséquences juridiques des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé en février 2024.

En conclusion, il semble que l’article du Monde mélange des informations provenant de sources différentes et qu’il n’est pas entièrement exact. Je vous conseille de consulter les sites officiels de la CPI et de la CIJ pour obtenir des informations plus fiables et à jour. J’espère que cela vous a été utile.


Jean Michel
Ah parce que vous croyez que la présence du larbin Lavrov à l'OSCE va ... mettre fin à l'invasion de l'Ukraine???
Vous avez lu l'article? Entièrement? Je doute.
Depuis que l'URSS - pardon, on dit La Grande Russie maintenant! - a envahi et annexé illégalement la Crimée (2014!) Poutine bloque le fonctionnement de l'OSCE.
Ben tiens, en bon dictateur, ça ne l'arrange pas de laisser tourner une Institution internationale qui va lui taper sur les doigts tant qu'il ne se retirera pas de l'Ukraine. Donc il met des bâtons dans les roues.
Je suis tout à fait d'accord avec Michael Carpenter qui regrette que de telles institutions ne prévoient pas dans leurs statuts un mécanisme d'expulsion.
Non seulement Poutine fait la guerre à un pays souverain démocratique pour l'assujettir, mais en plus il empêche une organisation internationale dédiée à la sécurité de ses membres de fonctionner. C'est le monde à l'envers ça...


Pierre-Louis Lamballais tout à fait exact sur de nombreux points sauf que vous omettez l essentiel :
Même si la russie est en mauvais état les gouvernement de kouchma est pro russe.
Et dans ce cadre les nationalistes ukrainien font entendre leurs voix et le pouvoir reagit.
Ce que vous décrivez comme des volontés de peuple sont souvent des bataille politiques.
Il n y a aucune democratie en Ukraine à cette époque. Donc parler des gens du donbass alors qu à cette époque là frontiere est perméable, le trafic minier est à son apogée et les russes colonise cette région
J ai vecu 2 ans à donetsk je l ai vu. Même les fonctionnaires avaient un passport russe et ne s en cachait pas.
Le vote pour l independence à été vecu différemment mais dans l ensemble comme une séparation de la russie.
Et c'est sur ce point que les ukrainien ont été pipote.


Jean Michel l'OTAN a menacé directement la russie d'utiliser l'arme nucléaire?
Légalement la Crimée et le Donbass appartiennent à l'Ukraine. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le droit international et aussi l'histoire.
Il faut arrêter de dire que les bases de l'OTAN encerclent la russie. Ce qui est totalement faux !!!! Il n'y a aucune base militaire de l'OTAN autour de la plus grande partie du territoire russe. Il faut regarder d'un peu plus près la carte des bases de l'otan dans le monde ou bien mettre des lunettes.
Quid des bases militaires russes en Georgie (Ossetie du sud et Abkhazie), en Arménie, en Biélorussie, en Transnistrie (Moldavie), Syrie, etc... sans même parler de l'implantation de plus en plus importantes de troupes russes en afrique....


Alba Raison On peut rappeler quelques détails? Indépendance de l'Ukraine voté à plus de 85% dans les Oblast Russophone en 1991. Dès 1993, manifestations contre le régime de Kiev, dans le Dombass. Donc seulement 2 ans après le vote massif pour l'indépendance, ça commençait déjà partir en vrille. Or en 1993, la Russie est dans un état pitoyable, ne s'occupe par de l'Ukraine et Poutine arrive au pouvoir seulement 7 ans plus tard....
En fait, les Ukrainiens n'ont pas voté pour le mot "indépendance". Ils ont voté pour ce que nous, les Européens et les USA on leur a fait miroiter: croissance économique, liberté, démocratie. En 1993, l'inflation en Ukraine est de + de 80%, et 20% des entreprise du Dombass sont en failite. Ouille.... paramétre croissance = pipotage. En 1994 les élus du Dombass décide, conformément à la constitution Ukrainienne, d'organiser un référendum. 2 questions: acceptation du Russe comme langue officielle (en Russie il y a 21 langues officielles...) et changement de régime pour que l'Ukraine devienne un pays Fédéral car dans ce cas chaque région aurait son autonomie dans le cadre des décisions économiques. Plus de 90% de voix en faveurs des deux propositions. Réponse de Kiev "Ah ben en fait, ce référendum on va pas le prendre en compte". Ouille... donc démocratie = pipotage.
Ensuite, on n'apprend plus le Russe à l'école et pire que tout, la Crimée qui a voté pour son indépendance en Janvier 1991 et qui donc en 1994 n'est PAS rattachée à l'Ukraine, est attaqué et annexée par les Troupes Spéciales Ukrainiennes en Mars 1995... Donc "liberté = pipotage"....
Et enfin, quand en 2000 Poutine arrive en Russie, il remonte l'économie (on peut toujours discuter de la manière) et donc les Ukrainiens, spécialement ceux du Dombass se rendent compte qu'ils sont été "pipotés" de A à Z....
Cette histoire c'est celle d'un mensonge électoral et d'une immense déception qui a commencé dès 1991.


Terre Franck
Je ne suis pas juriste

Dans leur signalement au procureur, les trois organisations citent le président Isaac Herzog, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de la défense, Yoav Gallant. Leur avocat français, Emmanuel Daoud, évoque des « crimes de génocide », « d’incitation au génocide », des « crimes de guerre » et des « crimes contre l’humanité ». « Un génocide en cours », c’est aussi ce que dénoncent plus d’une centaine d’associations et près de trois cents avocats qui se sont joints au document déposé le 9 novembre par les avocats Gilles Devers et Khaled Al-Shouli.

Le Monde, le 14/11/2023
Guerre Israël-Hamas : la CPI sous pression pour délivrer des mandats d’arrêt pour « crimes de guerre » et « crimes de génocide »




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