« Plus belle la vie » revient, en faisant le pari d’être « encore plus belle »

Le feuilleton culte tourné à Marseille, diffusé sur France 3 entre 2004 et 2022, démarre un nouveau cycle sur TF1 le 8 janvier 2024. Avec de nouveaux décors et le retour de personnages emblématiques.

           

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Jean-françois Huriaux
Je vais essayer de vous expliquer la loi PLM et pourquoi elle est considérée comme antidémocratique à Marseille.

La loi PLM (Paris-Lyon-Marseille) est une loi qui fixe un statut électoral particulier pour ces trois villes les plus peuplées de France. Elle prévoit que le maire n’est pas élu directement par les habitants, mais par un collège issu des conseils de secteur. Ces conseils de secteur sont eux-mêmes élus au scrutin majoritaire à deux tours, avec une prime de 50 % des sièges pour la liste arrivée en tête. Ce système favorise donc les grandes formations politiques et réduit la représentativité des minorités.

À Marseille, la loi PLM est critiquée car elle crée une forte distorsion entre le vote des citoyens et la composition du conseil municipal. Par exemple, en 2014, la liste de droite conduite par Jean-Claude Gaudin a obtenu 37,64 % des voix au premier tour, mais 61 sièges sur 101 au conseil municipal, soit 60,4 %. La liste de gauche conduite par Patrick Mennucci a obtenu 20,77 % des voix, mais seulement 20 sièges, soit 19,8 %. La loi PLM empêche donc l’expression d’une véritable alternance politique à Marseille et renforce le clientélisme et la corruption.

Certains proposent de réformer la loi PLM pour instaurer un scrutin plus démocratique et plus transparent à Marseille. Par exemple, on pourrait élire directement le maire au suffrage universel, réduire la prime majoritaire à 25 %, ou donner plus de compétences aux conseils de secteur. Cependant, ces propositions se heurtent à la résistance des élus en place, qui bénéficient du système actuel.

J’espère que cela vous a éclairé sur la loi PLM et ses enjeux à Marseille.




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