1ºMichel Meurice : Vous connaissez le Guyana ? vous êtes allés dans la région de l'Essequibo ? Moi oui. Et j'y ai rencontré une population se revendiquant guyanienne, pas vénézuelienne. La première fois que je suis allé au Guyana c'était en 2011. Le pays était pauvre, miné par la violence. J'y suis retourné en février de cette année. La rente pétrolière avait tout changé. En 12 ans, le pays avait retrouvé son optimisme, le niveau de vie a augmenté, la violence a diminue, les infrastructures se développent. Mais non, les guyaniens devraient retourner dans la misère car c'est pas bien de commercer avec les vilains américains...
2ºContrairement à la Grande-Bretagne qui cherche à attiser le conflit, d'autres ont une approche plus constructive : "Le Guyana et le Venezuela sont tous deux de bons amis de la Chine. La Chine se réjouit de voir le président guyanais Irfaan Ali et le président vénézuélien Nicolás Maduro s’entretenir directement sur des différends territoriaux entre les deux pays, ce qui a permis de réaliser des progrès positifs. Nous apprécions les efforts déployés par les pays et organisations concernés en Amérique latine et dans les Caraïbes à cet égard. La Chine soutient toujours le Guyana et le Venezuela dans le règlement adéquat de la délimitation de leurs frontières par le biais de consultations amicales. Cette démarche est conforme aux intérêts des peuples des deux pays et propice à la stabilité, à la coopération et au développement de l’Amérique latine et des Caraïbes." Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Mao
3ºBruno Mulkay Le très anticommuniste et antichaviste Guaidó trouve pourtant que Chavez et Maduro ont été bien trop timorés :
" Nous réaffirmons que la revendication du Venezuela sur l'Esequibo est légitime et juste, et qu'elle repose sur une politique d'État élaborée dans le cadre de l'accord de Genève de 1966, avec une approche nationaliste et intégrationniste. L'Esequibo est le Venezuela".
Au cours du forum en ligne "Audiences orales sur l'Esequibo devant la Cour internationale de justice", qui s'est tenu lundi après-midi et auquel ont participé les députés de la Commission permanente de politique étrangère de l'Assemblée nationale, la Commission mixte de défense de l'Esequibo et des experts en la matière, M. Guaidó a indiqué que la situation de l'Esequibo est légitime et juste ; Guaidó a indiqué que la situation concernant la revendication de la République sur l'Esequibo est une conséquence de la négligence et de l'inefficacité du régime d'Hugo Chávez et de Nicolás Maduro à réaffirmer l'intégrité territoriale du pays conformément à la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela.