Samuel Theis, réalisateur et acteur dans « Anatomie d’une chute », visé par une enquête préliminaire après une accusation de viol

Il estime avoir « eu un rapport sexuel oral consenti » avec le plaignant, un technicien de 27 ans, lors du tournage de son dernier film « Je le jure », en juin.

           

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Dans cette affaire, on ne sait effectivement ce qu'il en est, et qui a réellement fait quoi. Il est à souhaiter que la justice puisse démêler tout cela. Malheureusement dans des affaires de ce type cela finit souvent par un non lieu, ce qui veut dire qu'il n'y a pas assez d'éléments pour trancher. Pendant ce temps, alors qu'il est juste question de respecter la présomption d'innocence, il est assez écoeurant de voir qu'une quantité énorme de commentateurs ici et ailleurs ne se gêne pas pour ne pas respecter la présomption d'honnêteté des plaignants en les accusant systématiquement de mentir, profiter, délirer... Courage pour finir à toute personne victime dans ce monde difficile. #jesuislà


Ricardo Blacka grand bien vous en fasse ! Vous êtes forts.

Est-ce que votre raisonnement revien à dire que puisque vous avez les capacités de ne pas vous laisser abuser pour un poste, cela signifie donc que les victimes présumées d'abus sont nécessairement fautives ?

Prônez vous le retour au droit naturel ? Les forts peuvent abuser des faibles, et tant pis pour les faibles s'ils ne sont pas capables de se défendre contre les abus ?

Il ne s'agit de pas de vous là: il s'agit là d'un homme qui a porté plainte pour viol contre un réalisateur. Pourquoi devrions nous raisonner à partir de votre prisme - qu'est-ce que vous essayez d'apporter au débat (à considérer qu'il y en ait un) ?

En fait, vous pourriez vous arreter au "difficile de cmprendre que quelqu'un arrive à imposer ça". Là, ok. Des gens pourraient venir vous aider à comprendre, que oui, ça arrive, chiffres et statistiques à l'appui.


L'immense majorité des violeurs affirme que " c'était consenti" ... Et la présomption d'innocence , brandie a chaque affaire comme un étendard par certains, c'est au tribunal, messieurs dames. Donc, oui, on n'y etait pas, on ne sait pas, mais pourquoi remettre en doute aussi violemment la parole des plaignants.es? Si c'est avéré en tout cas, je souhaite bien du courage a ce jeune technicien: non seulement, porter plainte pour viol n'est pas une partie de plaisir, et comme si ça ne suffisait pas, il y a ce lynchage permanent des victimes sur les RS, double peine en somme. #jesuisla


Laurent Dhamma Waouh, magnifique minimisation des agressions sexuelles. Oui, une "main baladeuse en boîte" c'est une agression sexuelle, ça n'est pas une "considération" ou une opinion, c'est la loi. C'est délicieusement répugnant, la façon dont vous présentez ça.
L'enquête Genese a été réalisée sur un échantillon représentatif de la population, comme toutes les enquêtes en fait. Le Ministère de l'intérieur la considère comme fiable, mais si Laurent a décrété qu'elle ne l'était pas...
Il est intéressant de voir que vous choisissez de ne pas croire cette enquête tout en brandissant le chiffre (hors-sujet) de "15% de la population est psychotique". Au final, vous êtes l'exemple parfait des résultats trouvés dans une autre enquête, réalisée par Ipsos en 2019, qui montre à quel point les Français sont encore incapables de se séparer des idées reçues sur le viol.


Laurent Dhamma Je répète : dans la situation actuelle, où l'écrasante majorité des agresseurs sont remis en liberté, oui, le principe de précaution (écarter les agresseurs présumés, je n'ai absolument jamais parlé de mettre qui que ce soit en prison) me semble largement préférable à ce que l'on fait pour le moment (dire à 90% des rares victimes qui portent plainte qu'elles n'obtiendront jamais réparation).
Je répète aussi : la majorité des fausses accusations ne vont jamais jusqu'au procès.
Je repose ma question : pourquoi préférez-vous protéger une infime minorité de personnes accusées à tort en invisibilisant complètement les dizaines de milliers de victimes de violences sexuelles qui ne sont actuellement pas accompagnées par la justice ?


Bernard Rabineau il n’y a pas plus de plaignant.e.s qui mentent que pour les autres affaires pénales. Ce qui est étonnant c’est que quand on parle des autres affaires tout le monde part du principe que les plaignants sont de légitimes victimes malgré le faible pourcentage d’entre eux qui mentent mais lorsqu’il s’agit d’agressions sexuelles le postulat de départ pour la majorité des gens est qu’ils sont face a un affabulateur ou une affabulatrice… J’ai dit dans mon commentaire que la justice déterminerait le déroulé des faits donc je ne prends pas parti mais je ne pars pas du principe non plus que la victime présumée ment. C’est tout


Jeanne Andtonic Peut être parce que 15% de la population est psychotique... sans traitements et suivis médicalisés pour la grosse majorité.
Que certaines de ces pathologies psychotiques sont la paranoïa, l'erotomanie... Qu'un geste peut être surinterprété, des constructions fantasmées également... Vous seriez étonnés du nombre de patients d'un psy, d'un soignant, d'une aide de vie qui tombent amoureux/ses de leurs thérapeutes... Et quand l'objet du désir se refuse, il devient un objet à éliminer...
Sans compter également le nombre de fausses accusations. Certaines par volonté de nuire, d'autres par soucis de mythomanie, besoin de reconnaissance.
Dans le cas de cette affaire, les 2 reconnaissent l'acte sexuel. L'un consenti, l'autre parle de viol... beaucoup d'homosexuels refoulés peuvent ressentir une culpabilité après un passage à l'acte sexuel... Objet du désir, devient objet à abattre...
Oui il y a de vraies victimes de violences sexuelles, d'où les 40% des plaintes actuels qui sont des faits anciens.
Mais je me garde de rendre coupable les gens selon mes propres projections. On est dans une société civilisée...
Et vous, pourquoi vouloir a tout prix rendre ce réalisateur coupable ? Qu'es ce que ça projette en vous pour en arriver à vos posts ?


Laurent Dhamma Non non, je me base sur les chiffres du Ministère de l'intérieur, et sur les enquêtes de victimation réalisées tous les ans. En ce qui concerne les chiffres des fausses accusations, je me base sur plusieurs études réalisées en France, aux USA et au Canada, où tous les résultats convergent vers moins de 10% de fausses accusations (on est sur une moyenne de 6% environ). Prétendre que mes chiffres sont idéologiques et que votre positionnement pour des théories infondées (l'aliénation parentale en particulier, mais aussi votre obsession pour les fausses accusations) ne l'est pas est une belle moisissure argumentative, bien essayé Laurent !




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