1ºJ'ai été prise en charge aux urgences de nuit vers 23h à l'hôpital, en passant par le : 15 ( SAMU ) De suite on m'a mise sous antidouleurs à boire dans 1 gobelet, on m'a calée dans 1 fauteuil dans un couloir pour quelques heures. Avant 5h du matin, go home avec les ambulanciers. J'ai vu un véritable reportage se dérouler sous mes yeux durant ces 4h30mn : manque de lits, manque de docteurs, manque de personnel, manque de temps, ça court, ça roule, ça va, ça vient, police, personnes âgées semblant égarées toutes alitées, blessés, détresses respiratoires, mal en point pliés en 2 sur leur siège, femme la tête dans les mains arrivée à 14h pour une migraine violente, elle est encore dans les vapes, mais sous antidouleurs; 12 heures qu'elle attend son ordonnance, et 1 arrêt de travail d'une seule journée, elle travaille dans le milieu scolaire .. J'ai vu un docteur qui, m'ayant prise en pitié vu mon âge, ( 72 ans ), m'a fait passer ( en le disant assez fort !! ) devant 15 autres personnes en urgence en attente de soins, d'une ordonnance ( le but final sans hospitalisations, car manque de lits, étant l'ordonnance à délivrer pour un patient sans traitement antidouleurs chez lui. Lorsque 2 ordonnances dûment remplies à la vitesse du son, me furent posées sur mes genoux, je savais qu'enfin le calvaire allait prendre une tournure assez cool somme toute. 28 jours sous morphine, et plein d'autres bonnes choses bien chimiques.. mais efficaces, allaient combattre ce virus qui me dézinguait le système nerveux jusqu'à la folie, depuis une bonne semaine .. Tous répétaient la même litanie : Pourquoi est-il si difficile de trouver un généraliste de jour comme de nuit, sans passer par les Pompiers ou le 15, et encombrer, de ce fait, les hôpitaux en surcharge de patients. Je suis déclarée à la Sécurité Sociale depuis 1967. J'ai cotisé durant plus de 40 ans. Je suis en retraite depuis 2012. J'ai une mutuelle depuis plus de 45 années, depuis quelques années, bcp de généralistes, connus de moi partis en retraite. Qui les remplace?? Dîtes-le moi. Please. Que se passe t'il en France?