Face à la colère des agriculteurs, la récupération du RN contre l’Union européenne

A l’instar de ses alliés néerlandais et allemand, le parti d’extrême droite se rêve en porte-voix d’une colère paysanne qui se propage depuis plusieurs mois en Europe.

           

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En France, demander l’abandon du droit du sol est une position « d’extrême-droite » dans les colonnes du Monde et d’autres médias. En Suisse, et bien que la notion « d’extrême-droite » soit aussi utilisée par les médias mainstream qui la jugent toujours pertinente pour éclairer le débat politique, militer en faveur du droit du sol est une position que personne ne défend sérieusement, de sorte que le refus du droit du sol n’est en rien considéré comme relevant d’une position « d’extrême-droite ». On comprend par cet exemple que cette étiquette n’éclaire rien. Elle n’a de pertinence que dans la bouche et sous les doigts de directeurs de conscience qui, par son usage, veulent rendre certaines options politiques indéfendables. Autrement dit, les retirer du débat politique en les affublant, et avec elles les personnes qui les portent, d’un terme dénigrant qui fonctionne sur le mode de l’intimidation. Et moi qui croyais que l’homme moderne représentait une forme d’humanité arrivée à maturité, fort de son esprit critique à toute épreuve et de sa largeur de vue panoramique!




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