L’Assemblée nationale vote en première lecture l’inscription de l’IVG dans la Constitution

Le texte doit désormais être adopté dans les mêmes termes au Sénat, avant la réunion d’un Congrès pour entériner la réforme constitutionnelle.

           

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La France qui ne porte pas avant tout la Loi, la Raison et la Constitution, les noms des trois Règles qui appartiennent à la Famille Humaine, au Peuple humain et à nous tous ensemble porte des gouvernants, grands voleurs, inhumains, dangereux et idiots. Inacceptable de voler la Loi, la Raison et la Constitution qui obligent tout le monde à les respecter dans leur Domaine respectif pour être humain, droit, juste et irréprochable. Arrêter de conduire les membres de la Famille Humaine en France à l'abattoir avec vos accords qui portent en eux à la fois des violences, des mésententes, des discriminations et des divisions de nous tous.


C'est vraiment de la pure com politique.
N'importe quel étudiant en première année de droit pourrait facilement contourner cette pseudo " garantie constitutionnelle"...
Si on se contente de dire que la liberté d'avorter est du domaine de la loi, ( ce qui apporte rien, puisque' l'article 34 C le contient déjà) , alors
Il serait facile à un gouvernement réactionnaire de rendre en pratique l'IVG impossible sans pour autant violer la Constitution. Il suffira non pas de l'interdire, mais de restreindre ses conditions par la loi pour le rendre impossible.
Par exemple : " l'IVG est possible que pendant les 6 semaines d'aménorrhée". Sur le principe ça sera pas une violation de la Constitution.
En pratique, le temps que les femmes se rendent compte ou se décident ou obtiennent un rendez-vous, hop le délai légal sera passé...
On peut aussi rendre obligatoire tout un tas de mécanisme pour culpabiliser les femmes comme ça se pratiquait dans les États du sud des USA hostiles à l'avortement.
Je pensais vraiment que ce texte aurait prévu plutôt une rédaction du style :
" La loi garantie à chaque femme la livre disposition de son corps et l'accès à l"interruption volontaire de grossesse. La loi garantie que l'ivg est possible a minima jusqu'à X semaines d'aménorrhée". Et encore c'est mal écrit et un fin juriste pourrait trouver une formulation plus élégante.
Et là on aurait une vraie protection.
Bref vraiment décevant et encore plus qu'aucun journaliste ne relève ce point ...


Oui. Il le faut. Mais il faut surtout garantir le respect et les moyens de ce droit fondamental.

"L’avortement est un événement fréquent dans la vie des femmes, mais il demeure pour certaines un véritable parcours de la combattante ! En France, nombreuses sont les femmes qui rencontrent des difficultés d’accès à l’avortement : accueils culpabilisants, centres IVG fermés ou injoignables, désinformation, double clause de conscience, méthode imposée, non application de la loi, nombre de consultations difficilement compatibles avec une vie familiale et/ou professionnelle… Ces situations sont aggravées pour les personnes en situation de pauvreté, de migration, d'exclusion et pour les personnes mineures.

Le droit à l'avortement est fragile : les droits des femmes et des personnes opprimées sont les premiers menacés et attaqués en situation de crise sanitaire, sociale, économique. Leur défense exige une vigilance et une lutte constante. Au regard de l'égalité, leur régression est intolérable et leur progression est incontournable afin de permettre leur exercice plein et sans entraves.

Au Planning Familial, nous accueillons tous les jours des femmes souhaitant interrompre leur grossesse qui ont dépassé le délai français. Elles sont obligées d'aller à l'étranger pour avorter dans de bonnes conditions. Malgré la mobilisation collective, qui a notamment permis l’allongement des délais en France depuis 2021, il reste encore beaucoup à faire pour que chaque femme soit véritablement libre d’exercer pleinement son droit à l’avortement.

Le Planning revendique une offre d'IVG égalitaire sur le territoire

Depuis 2009, la loi Hôpital Patient Santé Territoire et la généralisation de la T2A (Tarification à l’activité) entravent l’accès aux soins et en particulier à l’avortement. 130 centres IVG ont été fermés ces 15 dernières années et d’autres sont menacés. Pour réduire ces inégalités territoriales, le Planning souhaite que l’autorisation de pratiquer des IVG instrumentales soit étendue aux centres de planification (centres de santé sexuelle).

Pour le Planning il est évident que les sages femmes, qui depuis 2016 peuvent pratiquer des IVG médicamenteuses, doivent avoir également la possibilité de réaliser les aspirations instrumentales jusqu’à 16 semaines d’aménorrhée. Le Planning défend la suppression de la double clause de conscience pour l’IVG : aujourd’hui, en France, la clause de conscience des professionnel·le·s de santé leur reconnaît le droit de refuser tout acte médical autorisé par la loi hors cas d’urgence (article 47 du code de déontologie médicale). La double clause de conscience qui pèse sur l’IVG participe à une « moralisation » indue de l’avortement : celui-ci devrait être considéré comme n’importe quel acte médical faisant partie de la vie de milliers de femmes. Régulièrement les groupes de pression anti-choix français et internationaux attaquent le droit à l'avortement notamment sur internet en donnant de fausses informations et en culpabilisant les femmes.

Le planning a toujours défendu l'autonomie et le droit de chaque personne à disposer de son corps. Seules les femmes peuvent décider pour elles-mêmes."




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