Guerre Israël-Hamas : les Palestiniens accusent les Israéliens « d’apartheid » devant la Cour internationale de justice

« Certains s’indignent de ces paroles, mais ils devraient s’indigner de la réalité qui est la nôtre », a déclaré le chef de la diplomatie palestinienne, devant la plus haute juridiction de l’ONU.

           

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Vivien Gérald Petit rappel utile : il était prévu dans le plan de partition de l'onu de 1947 (résolution 181 je crois) la création de 2 états palestinien l'un juif et l'autre arabe dans 33% de ce qui était la palestine mandataire britannique (la région palestine ayant été une province successivement byzantine, perse, ottomane, etc…jamais un état en tant que tel et en aucun cas une terre "judenrein"), les 66% ayant déjà été attribués à la jordanie. Les juifs du proto-israel (qui s'était mis en place à partir des années 20, sachant qu'une présence juive s'est toujours maintenu depuis 2000 ans) ont accepté mais les pays arabes environnants ont refusé, la ligue arabe a attaqué l'état juif naissant dès le lendemain de la proclamation d'indépencance, ce fut la première guerre ISRAELO ARABE (et non israélo-palestine) avec le résultat que l'on sait : fin de la guerre en 49, armistice entre israel et les autres états, l'état arabe palestinien ne voit pas le jour et la cisjordanie est accaparée par la jordanie (ainsi que jérusalem la vieille ville).... en ensuite on a les conflits de 1956, 1967, 1973 toujours entre Israel et les autres pays arabes qui ne revaient que de "jeter les juifs à la mer"bref on est bien loin d'un narratif biaisé et révisionniste qui nous présente les 75 dernières années comme un face-à-face constant et immuable entre israelien et palestinien. ca tourne même au négationnisme cette manie de systématiquement occulter les responsabilités des pays arabes environnants.


Maïa Rylau Les Palestiniens ne sont pas des Arabes, ce sont les descendants des Hebreux de la Bible " Août 2008, page 3
5 traductions
Déconstruction d’une histoire mythique

Comment fut inventé le peuple juif
Les Juifs forment-ils un peuple ? A cette question ancienne, un historien israélien apporte une réponse nouvelle. Contrairement à l’idée reçue, la diaspora ne naquit pas de l’expulsion des Hébreux de Palestine, mais de conversions successives en Afrique du Nord, en Europe du Sud et au Proche-Orient. Voilà qui ébranle un des fondements de la pensée sioniste, celui qui voudrait que les Juifs soient les descendants du royaume de David et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars.

par Shlomo Sand (...) L’exil de l’an 70 de notre ère a-t-il, lui, effectivement eu lieu ? Paradoxalement, cet « événement fondateur » dans l’histoire des Juifs, d’où la diaspora tire son origine, n’a pas donné lieu au moindre ouvrage de recherche. Et pour une raison bien prosaïque : les Romains n’ont jamais exilé de peuple sur tout le flanc oriental de la Méditerranée. A l’exception des prisonniers réduits en esclavage, les habitants de Judée continuèrent de vivre sur leurs terres, même après la destruction du second temple.

Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle. La plupart des penseurs sionistes n’en ignoraient rien : ainsi, Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat d’Israël, tout comme David Ben Gourion, fondateur de l’Etat, l’ont-ils écrit jusqu’en 1929, année de la grande révolte palestinienne. Tous deux mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée (2).

A défaut d’un exil depuis la Palestine romanisée, d’où viennent les nombreux Juifs qui peuplent le pourtour de la Méditerranée dès l’Antiquité ? Derrière le rideau de l’historiographie nationale se cache une étonnante réalité historique. De la révolte des Maccabées, au IIe siècle avant notre ère, à la révolte de Bar-Kokhba, au IIe siècle après J.-C, le judaïsme fut la première religion prosélyte. Les Asmonéens avaient déjà converti de force les Iduméens du sud de la Judée et les Ituréens de Galilée, annexés au « peuple d’Israël ». Partant de ce royaume judéo-hellénique, le judaïsme essaima dans tout le Proche-Orient et sur le pourtour méditerranéen. Au premier siècle de notre ère apparut, dans l’actuel Kurdistan, le royaume juif d’Adiabène, qui ne sera pas le dernier royaume à se « judaïser » : d’autres en feront autant par la suite.

Les écrits de Flavius Josèphe ne constituent pas le seul témoignage de l’ardeur prosélyte des Juifs. D’Horace à Sénèque, de Juvénal à Tacite, bien des écrivains latins en expriment la crainte. La Mishna et le Talmud (3) autorisent cette pratique de la conversion — même si, face à la pression montante du christianisme, les sages de la tradition talmudique exprimeront des réserves à son sujet.

La victoire de la religion de Jésus, au début du IVe siècle, ne met pas fin à l’expansion du judaïsme, mais elle repousse le prosélytisme juif aux marges du monde culturel chrétien. Au Ve siècle apparaît ainsi, à l’emplacement de l’actuel Yémen, un royaume juif vigoureux du nom de Himyar, dont les descendants conserveront leur foi après la victoire de l’islam et jusqu’aux temps modernes. De même, les chroniqueurs arabes nous apprennent l’existence, au VIIe siècle, de tribus berbères judaïsées : face à la poussée arabe, qui atteint l’Afrique du Nord à la fin de ce même siècle, apparaît la figure légendaire de la reine juive Dihya el-Kahina, qui tenta de l’enrayer. Des Berbères judaïsés vont prendre part à la conquête de la péninsule Ibérique, et y poser les fondements de la symbiose particulière entre juifs et musulmans, caractéristique de la culture hispano-arabe.

La conversion de masse la plus significative survient entre la mer Noire et la mer Caspienne : elle concerne l’immense royaume khazar, au VIIIe siècle. L’expansion du judaïsme, du Caucase à l’Ukraine actuelle, engendre de multiples communautés, que les invasions mongoles du XIIIe siècle refoulent en nombre vers l’est de l’Europe. Là, avec les Juifs venus des régions slaves du Sud et des actuels territoires allemands, elles poseront les bases de la grande culture yiddish (4).

Ces récits des origines plurielles des Juifs figurent, de façon plus ou moins hésitante, dans l’historiographie sioniste jusque vers les années 1960 ; ils sont ensuite progressivement marginalisés avant de disparaître de la mémoire publique en Israël. Les conquérants de la cité de David, en 1967, se devaient d’être les descendants directs de son royaume mythique et non — à Dieu ne plaise ! — les héritiers de guerriers berbères ou de cavaliers khazars. Les Juifs font alors figure d’« ethnos » spécifique qui, après deux mille ans d’exil et d’errance, a fini par revenir à Jérusalem, sa capitale.

Les tenants de ce récit linéaire et indivisible ne mobilisent pas uniquement l’enseignement de l’histoire : ils convoquent également la biologie. Depuis les années 1970, en Israël, une succession de recherches « scientifiques » s’efforce de démontrer, par tous les moyens, la proximité génétique des Juifs du monde entier. La « recherche sur les origines des populations » représente désormais un champ légitimé et populaire de la biologie moléculaire, tandis que le chromosome Y mâle s’est offert une place d’honneur aux côtés d’une Clio juive (5) dans une quête effrénée de l’unicité d’origine du « peuple élu ».

Cette conception historique constitue la base de la politique identitaire de l’Etat d’Israël, et c’est bien là que le bât blesse ! Elle donne en effet lieu à une définition essentialiste et ethnocentriste du judaïsme, alimentant une ségrégation qui maintient à l’écart les Juifs des non-Juifs — Arabes comme immigrants russes ou travailleurs immigrés.

Israël, soixante ans après sa fondation, refuse de se concevoir comme une république existant pour ses citoyens. Près d’un quart d’entre eux ne sont pas considérés comme des Juifs et, selon l’esprit de ses lois, cet Etat n’est pas le leur. En revanche, Israël se présente toujours comme l’Etat des Juifs du monde entier, même s’il ne s’agit plus de réfugiés persécutés, mais de citoyens de plein droit vivant en pleine égalité dans les pays où ils résident. Autrement dit, une ethnocratie sans frontières justifie la sévère discrimination qu’elle pratique à l’encontre d’une partie de ses citoyens en invoquant le mythe de la nation éternelle, reconstituée pour se rassembler sur la « terre de ses ancêtres ».


Au Liban

Lois d’ apartheid au Liban et dans les pays arabes
Les arabes Palestiniens victimes de
l'Apartheid arabe...

Les « réfugiés arabes palestiniens » n'ont pas le droit de devenirs citoyens des pays arabes,
conformément au décret numéro 1.547 de la ligue arabe datant de 1959, « pour préserver
l'entité et l'identité arabe palestinienne ».
Les réfugiés arabes palestiniens sont confrontés à de dures conditions de voyage dans le monde arabe, ils n'obtiennent pas de passeport et leurs documents de voyage ne sont valables que dans quelques pays seulement.
Les réfugiés arabes palestiniens ne peuvent ni voter ni se présenter aux élections nationales
dans les pays arabes les accueillants y compris ceux qui y sont depuis 4 générations le statut de réfugié étant « congénital «

Ce qui en droit est une violation de la convention
De Genève qui octroie le droit à tout réfugié d’ obtenir la nationalité du pays au bout de 5 ans .
Les enfants des réfugiés arabes palestiniens ne reçoivent pas la nationalité de leur pays hôte, même si nés dans ce pays, violant ainsi l'article 7 de la convention des droits de l'enfant.

En Jordanie :
1967 : la Jordanie refuse d'accorder la nationalité jordanienne aux gazaouis arrivés après la guerre des six jours.
Aujourd’hui encore, environ 165.000 réfugiés arabes palestiniens vivent en Jordanie sans
pourvoir obtenir la nationalité jordanienne, ni même bénéficier des services de l'Etat.
1970 : entre 9000 à 10000 réfugiés arabes palestiniens sont tués et 20.000 autres expulsés.
Leurs camps ont été détruits lors des évènements de septembre noir.

1988 : la Jordanie annule la citoyenneté jordanienne à 1 million 200 milles d’arabes de Cisjordanie
palestiniens de Judée-Samarie.
Comme d'habitude, cette action est justifiée comme étant pour leur bien.

2013 : la Jordanie place les réfugiés arabes palestiniens arrivant de Syrie dans des camps
spéciaux dont ils ne peuvent pas sortir, séparés des autres réfugiés, et en expulse des centaines d'entre eux vers un futur dangereux en Syrie.

2014 : les arabes palestiniens qui ont la nationalité jordanienne se voient refuser l'égalité des droits dans l'armée, pour l'obtention de bourses, l'entrée dans certaines universités publiques, ainsi que dans d'autres domaines.

Liban : les Palestiniens y vivant depuis plus de 60 ans

Pas le droit de demander la nationalité ni pour eux ni pour les descendants alors que le statut de réfugié oblige à l’ obtenir au bout de 5 ans …

Pas le droit d’ exercer des métiers comme avocats médecins

Pas le droit aux mêmes universités

Pas le droit aux mêmes prestations sociales

C’ est ça l’ apartheid non dénoncé par L’ ONU… et non dénonce par les pro arabes

Car tant que les palestiniens ne souffrent pas du conflit qui engage Israël ( et qui au passage a été déclenché par eux …) ils n’ ont droit à aucune compassion


Commons Dreams
ICJ Hearings to Examine 57 Years of Israeli Occupation of Palestine

Audiences de la CIJ pour examiner 57 ans d’occupation israélienne de la Palestine
"Des décennies d'injustice seront enfin examinées", a déclaré la responsable des droits de l'homme de l'ONU, Francesca Albanese, avant les audiences de La Haye la semaine prochaine sur les conséquences juridiques de l'occupation illégale par Israël.
BRETT WILKINS. le 16/2/2024

Plus de 50 pays devraient participer aux audiences de la Cour internationale de Justice la semaine prochaine sur l'occupation illégale de la Palestine par Israël depuis 57 ans, un forum qui fait suite à la conclusion du tribunal de La Haye le mois dernier selon laquelle Israël commet de manière « plausible » un génocide dans la bande de Gaza occupée. .

"La Cour internationale de Justice est prête pour la première fois à examiner largement les conséquences juridiques de près de six décennies d'occupation et de mauvais traitements infligés au peuple palestinien par Israël", a déclaré Clive Baldwin, conseiller juridique principal de Human Rights Watch, dans un communiqué . "Les gouvernements qui présentent leurs arguments devant la Cour devraient profiter de ces audiences historiques pour souligner les graves manquements des mesures provisoires indiquées par la Cour » dans l'arrêt du mois dernier.s abus que les autorités israéliennes commettent contre les Palestiniens, y compris les crimes contre l'humanité que sont l' apartheid et la persécution."

La Cisjordanie, Jérusalem-Est et le plateau du Golan restent sous occupation militaire israélienne six décennies après leur conquête. Les Nations Unies – à laquelle appartient la CIJ – et de nombreuses ONG internationales affirment que, malgré le retrait de ses troupes et de ses colons de Gaza il y a vingt ans, Israël continue d'occuper Gaza en contrôlant l'espace aérien, les eaux territoriales et l'entrée et la sortie de l'enclave assiégée. des personnes et des biens.

Plus tôt cette semaine, l’Afrique du Sud a appelé de toute urgence la CIJ à agir face à la menace imminente d’une invasion terrestre israélienne de Rafah. Plus de 1,5 million de Palestiniens, pour la plupart des réfugiés sommés de fuir vers le sud de Gaza suite à l'invasion des forces israéliennes, sont entassés dans ce qui est aujourd'hui l'un des endroits les plus densément peuplés du monde.

Vendredi, la CIJ a refusé de prendre toute mesure supplémentaire contre Israël, tout en réitérant que la « situation périlleuse » à Rafah « exige la mise en œuvre immédiate et efficace


Apartheid Afrique du Sud

1) Des plages pour les noirs et des plages pour les blancs
2) des commerces réservés aux noirs des commerces réservés aux blancs
3) des métiers réservés aux blancs et des métiers pour les noirs
4) des lieux ( théâtres , cinémas restaurants ) réservés aux blancs et interdits aux noirs
5) les transports réservés aux blancs et interdits aux noirs
6) universités et écoles réservées aux blancs et interdites aux noirs
7)habitations réservées aux blancs et interdites aux noirs pas de noirs dans l’ armée .
9)aucune liberté d’ écrire et de critiquer pour les noirs
10) organisations des populations noires non subventionnées
11)pas de députés noirs
12)des lois différentes pour les noirs et les blancs : pas d’égalité des droits
13) pas de journaux des populations noires diffusés sur le plan national

C’´est ça l’ apartheid

En Israël
1)toutes les plages accueillent des arabes musulmans chrétiens et des juifs sans distinction

2)tous les commerces sont ouverts à tous juifs ou arabes
3)les arabes israéliens ont accès à tous les métiers médecins avocats ( contrairement aux lois du Liban où les palestiniens ne peuvent exercer ces métiers )
4)tous les lieux de loisirs ( cinéma restaurant théâtre) sont ouverts à tous Arabes et Juifs

5)les transports sont empruntés par tous
6) les universités ne sont pas réservés aux juifs et les arabes israéliens bénéficient d’ une loi de discrimination positive pour les aider à entrer à l’ université plus facilement
7)les arabes israéliens habitent ds les mêmes immeubles que les juifs
8 les arabes israéliens ont le droit de faire l’ armée mais peuvent aussi refuser
9) liberté de penser d’écrire et de critiquer dans des journaux arabes israéliens
10) les organisations israéliennes arabes sont subventionnées par l’´etat
11) des députés arabes israéliens
12) égalité des droits pour tous . Les lois sont les mêmes pour tous
13) journaux arabes israéliens diffusés en Israël

Nous attendons impatiemment que l’ on nous liste toutes les libertés dont jouissent les juifs en terre musulmane et plus particulièrement à gaza …
Oups ! On me dit que Gaza est judenrein ..




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