Guerre Israël-Hamas : les habitants de Gaza à la merci des intermédiaires qui font flamber les prix des produits alimentaires

Après cinq mois de guerre entre le Hamas et Israël, les 2,3 millions de Gazaouis font face à de graves pénuries de nourriture, d’eau et de médicaments.

           

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Mathieu Dally Je pense simplement que dans certains contextes, pour éradiquer le terrorisme, s'attaquer aux actes qui lui tendent des perches au préalable et lui permettent de durer et de se développer dans le temps, sera toujours plus efficace que de simplement s'en offusquer sans cibler le problème-source, le condamner par des discours à un pupitre (=> les politiques), ou que de poser des peluches ou des bougies (=> les idéalistes Peace & Love). Et si mon opinion est qu'avec une politique israélienne différente, il n'y aurait pas de terrorisme palestinien, et ce DANS L'INTERET des israéliens et palestiniens, j'ai encore / quand même le droit de le dire.


Aurélien Manducher
Tout d'abord, les arabes ont obtenu les 3/4 de la Palestine mandataire en 1920 ou 1922. Les palestiniens avaient aussi refusé le plan Peel (je vous propose d'aller voir les cartes) avant de refuser la partition de 1947.

La vraie raison de la guerre, et vous refusez de le comprendre, c'est le refus des arabes de la présence d'Israël, pas quelques km2 ici ou là. A un moment il faut savoir arrêter les guerres et se construire. Vous ne pouvez pas justifier ou expliquer 75 ans de guerre et des dizaines de milliers de morts pour quelques km2.


Aurélien Manducher
Bancale ?
Quels pays environnants ?
Quels peuples ?
Tous les autochtones ont eu leur autodétermination
Les juifs avec leur présence continue , les arabes depuis les colonisations islamiques
Et les juifs auraient été les seuls à demander l’ autorisation aux autres ?

Et oui une provocation
21 états arabo musulmans sur 99% des l’ empire ottoman
1 état Juif sur 1%
Une provocation .
Expansion ?
Qui a annexé la Judée Samarie en 48 pendant 19 ans ? 19 ans pendant lesquels il aurait pu y avoir t’un état palestinien mais il n’ en a pas été question vous avez une idée de la raison?

Le blocus ?


Bencherif Saber

Charte du Hamas
Hamas qui rappelons le ,représente Gaza où il a été élu

« Le djihad pour libérer la Palestine est une obligation religieuse jusqu’à la destruction d’ Israël «

Israël existe et continuera à exister jusqu'à ce que l'islam l'abroge comme il a abrogé ce qui l'a précédé».

«Israël, par sa judéité et ses Juifs, constitue un défi pour l'islam et les musulmans : "que les lâches jamais ne ferment l'oeil"».

L’islam comme fondement sociétal

La création d’un État théocratique

Le jihad contre Israël jusqu’à sa destruction : « Le Hamas est l’un des épisodes du jihad mené contre l’invasion sioniste » (Article 7) ; « Il n’y a rien de plus fort et de plus profond dans le patriotisme que le jihad qui, lorsque l’ennemi foule du pied la terre des Musulmans, incombe à tout Musulman et à toute Musulmane en tant qu'obligation religieuse individuelle

En effet ils veulent tout


Thierry Jacob
Les frappes ciblees de l armée la plus morale du monde
Exclusif : Près de la moitié des munitions israéliennes larguées sur Gaza sont des « bombes stupides » imprécises, selon une évaluation des services de renseignement américains
Par Natasha Bertrand et Katie Bo Lillis , CNN

L’évaluation, compilée par le Bureau du directeur du renseignement national et décrite à CNN par trois sources qui l’ont consultée, indique qu’environ 40 à 45 % des 29 000 munitions air-sol utilisées par Israël n’étaient pas guidées. Le reste était constitué de munitions à guidage de précision, indique l'évaluation.

Les munitions non guidées sont généralement moins précises et peuvent constituer une plus grande menace pour les civils, en particulier dans une zone aussi densément peuplée que Gaza. La rapidité avec laquelle Israël utilise les bombes stupides pourrait contribuer à l’augmentation vertigineuse du nombre de morts parmi les civils.
Mardi, le président Joe Biden a déclaré qu’Israël se livrait à des « bombardements aveugles » à Gaza.

Invité à commenter cette évaluation, le porte-parole de Tsahal, Nir Dinar, a déclaré à CNN : « Nous n’abordons pas le type de munitions utilisées ».
Le major Keren Hajioff, porte-parole israélien, a déclaré mercredi qu’« en tant qu’armée attachée au droit international et à un code de conduite moral, nous consacrons d’énormes ressources à minimiser les dommages causés aux civils que le Hamas a forcés à jouer le rôle de boucliers humains. Notre guerre est contre le Hamas, pas contre la population de Gaza. »

Mais des experts ont déclaré à CNN que si Israël utilise des munitions non guidées au rythme que les États-Unis croient, cela va à l’encontre de l’affirmation israélienne selon laquelle ils tentent de minimiser les pertes civiles.

Exclusive: Nearly half of the Israeli munitions dropped on Gaza are imprecise ‘dumb bombs,’ US intelligence assessment finds
By Natasha Bertrand and Katie Bo Lillis,
CNN , Thu December 14, 2023


Thierry Jacob
Éradiquer le Hamas,t as vu la vierge ??

17.janvier.2024 // Les Crises
Une nouvelle vague de radicalisation s’amorce à Gaza
Les dirigeants de Tel-Aviv prétendent que l’élimination du Hamas mettra fin à leurs problèmes de sécurité. Les faits démontrent l’exact opposé.
Source : Responsible Statecraft, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

La leçon à en tirer n’est certainement pas que l’on pourrait gagner une guerre en milieu urbain tout en protégeant les civils. La leçon est qu’il n’est possible de gagner une guerre en milieu urbain que si on protège les civils », tel est le message d’avertissement du secrétaire à la Défense Lloyd Austin qui a récemment fait la Une des journaux.
« Vous voyez, dans ce genre de combat, le centre de gravité est la population civile, a-t-il déclaré. Et si vous les jetez dans les bras de l’ennemi, vous remplacez une victoire tactique par une défaite stratégique.

Lorsqu’on a demandé au général Charles Q. Brown Jr., responsable en chef de l’état-major interarmées, si le grand nombre de victimes civiles risquait de créer de futurs membres du Hamas, il a répondu : « Oui, tout à fait. » L’ancien chef du Shin Bet, Ya’akov Peri, a déclaré au New York Times : « Nous nous battrons contre leurs fils dans quatre ou cinq ans. »

« Israël est en train de préparer la prochaine génération à la haine contre elle-même », titrait récemment Gideon Levy, du Haaretz, mettant en garde les lecteurs contre « la haine semée dans le cœur de presque tous les Israéliens à la suite d’une unique attaque barbare »
« Ces enfants ne pardonneront jamais aux soldats. Vous êtes en train d’élever une nouvelle génération de résistants » a déclaré à Levy un père palestinien dont le jeune fils a été tué par des soldats israéliens.

L’ancien ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a récemment rappelé, en référence au Conflit Nord Irlandais : « La radicalisation suit l’oppression, et une réponse disproportionnée de l’État peut être le meilleur agent recruteur d’une organisation terroriste. »
Les services de sécurité des États-Unis et du monde entier se sont associés à ces alertes

Dans le même temps, la guerre a été une aubaine pour le Hamas, malgré – ou plutôt grâce à – la catastrophe humaine causée par la guerre et déclenchée par les atrocités commises par cette organisation au mois d’octobre. Les sondages montrent que la popularité du Hamas a augmenté à la fois à Gaza et, surtout, en Cisjordanie, territoire plus vaste, où sa position s’est retrouvée renforcée par les événements de ces derniers mois et où le soutien populaire en sa faveur a augmenté de plus de 30 points.


Une douzaine d'organisations israéliennes de défense des droits humains ont soutenu une lettre ouverte condamnant le gouvernement de leur pays pour avoir continué à entraver l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza , malgré l' ordonnance juridiquement contraignante rendue fin janvier par la plus haute juridiction des Nations Unies.

La décision provisoire de la Cour internationale de Justice (CIJ) déclare qu'Israël commet de manière plausible un génocide dans la bande de Gaza et donne instruction à l'armée du pays d'assurer l'acheminement de l'aide à la population de Gaza, dont la majeure partie est confrontée à une menace croissante de famine et de maladie.

"L'ordonnance de la CIJ est une obligation légale de mettre fin à la catastrophe humanitaire à Gaza", peut-on lire dans la lettre des groupes israéliens, rapportée pour la première fois par The Guardian lundi. "Il doit être respecté, non seulement pour soulager les souffrances urgentes des civils, mais aussi pour le bien de l'humanité dans son ensemble."

Le gouvernement israélien et les Israéliens ordinaires ont bloqué l’entrée de la nourriture et d’autres aides désespérément nécessaires à Gaza ces derniers mois, intensifiant ce qui a été décrit comme l’une des pires urgences humanitaires de l’histoire moderne.

Israël aurait fourni à la Cour une auto-évaluation obligatoire sur sa conformité avec la décision de la CIJ à la fin du mois dernier, mais le rapport n'a pas été rendu public. Amnesty International et Human Rights Watch ont publié des déclarations distinctes le 26 février accusant le gouvernement israélien de défier l'ordonnance de la CIJ en entravant systématiquement l'acheminement de l'aide humanitaire.

Dans un rapport publié la semaine dernière, Refugees International a noté que « malgré ses affirmations comme facilitant l'aide humanitaire », les preuves sur le terrain « montrent que la conduite israélienne a systématiquement et sans fondement entravé les opérations d'aide à Gaza, bloqué les opérations de secours légitimes et résisté à la mise en œuvre des mesures. cela améliorerait véritablement le flux de l’aide humanitaire vers Gaza. »

Le Programme alimentaire mondial a déclaré la semaine dernière qu'il y avait suffisamment de nourriture juste à l'extérieur de Gaza pour nourrir toute la population du territoire alors que les enfants du territoire mouraient de faim .

Commons Dreams le 11/3/2024
Israeli Groups Slam Netanyahu Government for Flouting ICJ Ruling


Omar Derguini
De nombreux records ont été battus,en effet

Qu’il s’agisse du rythme et de l’ampleur des massacres de civils, de l’assassinat de groupes protégés ou du type de munitions, la guerre d’Israël contre Gaza est une campagne exceptionnellement brutale qui ne ressemble à rien de connu.

Après seulement trois semaines d’attaques, les forces israéliennes ont tué plus d’enfants à Gaza que le nombre d’enfants tués dans tous les conflits mondiaux au cours d’une année entière, dépassant ce total pour chaque année depuis 2019. En fait, avec un bilan de plus de 7 870 morts parmi les enfants de Gaza, les forces israéliennes ont tué presque le même nombre d’enfants que ceux tués dans toutes les guerres du monde au cours de ces trois années combinées (8 174).

Il n’a fallu que deux mois au gouvernement israélien pour tuer plus de 17 000 Palestiniens à Gaza – un bilan reconnu comme exact par les principaux groupes humanitaires, le département d’État américain, un haut fonctionnaire de l’administration Biden, la prestigieuse revue médicale Lancet et même les Forces
de défense Israéliennes

Ou encore la ville syrienne d’Alep, pratiquement synonyme de carnage humain insensé tout au long des années 2010. Environ 31 000 personnes sont mortes à la suite de la campagne notoirement cruelle et aveugle menée pendant quatre ans par le gouvernement syrien pour reprendre la ville, ce qui signifie qu’Israël est déjà plus qu’à mi-chemin d’atteindre ce total en une fraction du temps. En fait, la moyenne mensuelle de 8 589 Palestiniens tués au 7 décembre dépasse de loin les mois les plus meurtriers et même certaines années de la guerre syrienne dans son ensemble, une guerre considérée comme si brutale qu’elle a inspiré des appels constants à l’intervention militaire, des tentatives de changement de régime et des années de sanctions et de bombardements paralysants des États-Unis contre le pays.

Après seulement cinq jours, Israël a largué six mille bombes sur Gaza. Ce chiffre est proche du nombre le plus élevé de bombes et autres munitions larguées sur l’Afghanistan en une seule année depuis 2006 (7 423), et du nombre total de bombes et de missiles largués par l’OTAN pendant toute la durée de l’intervention en Libye (7 600). C’est également bien plus que le nombre moyen de bombes larguées par mois sur l’Irak et la Syrie (2 500) dans le cadre de la lutte contre l’Etat islamique.
Depuis lors, Israël aurait largué un total de 29 000 munitions sur Gaza, soit une moyenne de près de 500 bombes par jour. C’est à peu près la même quantité que les États-Unis et le Royaume-Uni ont larguée sur l’Irak au cours du premier mois de l’invasion – un pays 1 200 fois plus grand et environ un centième de la densité de population de Gaza en 2003 – et plus que le nombre total de bombes larguées par les États-Unis dans tous les pays sur l’ensemble de l’année 2016.

C’est également plus que les 20 650 bombes larguées par Trump au cours des six premiers mois de son mandat, considérées comme choquantes et sans précédent à l’époque. Pour mettre les choses en perspective, le nombre moyen de bombes larguées par jour par Israël est de plusieurs ordres de grandeur supérieur à la moyenne quotidienne des États-Unis dans toutes les zones de guerre au cours des vingt dernières années (quarante-six) et supérieur à la moyenne quotidienne des bombes planantes que Vladimir Poutine larguait sur l’Ukraine au début de l’année (vingt). Le mois dernier, le dirigeant russe a fait la une des journaux pour une série de frappes d’une férocité sans précédent en Ukraine, larguant quatre-vingt-sept bombes sur la région de Kherson.

Il ne s’agit pas seulement de l’ampleur des bombardements, mais aussi du type de bombes utilisées. Selon le New York Times, 90 % des munitions israéliennes larguées au cours des deux premières semaines étaient des bombes de 1 000 à 2 000 livres, alors que les responsables militaires américains estiment que même les bombes de 500 livres sont trop grosses pour être utilisées dans les zones urbaines du Moyen-Orient. En outre, 40 à 45 % des bombes larguées jusqu’à présent auraient été des munitions non guidées, « gravitaires », susceptibles de faire davantage de victimes civiles. Cette proportion est plus importante que celle utilisée dans les guerres américaines comme l’Irak (35 %), la Bosnie (31 %) et la Libye (0 %de défense israéliennes (IDF).

31.janvier.2024 // Les Crises
L’assaut d’Israël sur Gaza ne ressemble à aucune guerre de mémoire récente
Source : Jacobin, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises


Jean Dupont
La ligue Arabe et l OCI demandent à l État colonialiste d Israël de quitter les territoire occupés (résolution 242 des Nations unies)

Gaza : les dirigeants arabes et musulmans rejettent l’argument israélien de "légitime défense"
Proche-Orient : les dernières infos. Les dirigeants de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sont réunis en Arabie saoudite pour exiger l’arrêt de la guerre à Gaza.
K.S.E avec AFP
Publié le 11/11/2023

Les dirigeants de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), réunis à Riyad lors d’un sommet conjoint, ont rejeté ce samedi 11 novembre l’argument israélien de "LÉGITIME DÉFENSE" dans la bande de Gaza, et exigé l’arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes dans ce territoire.

La déclaration finale du sommet indique que les membres de la Ligue arabe et les pays musulmans "refusent de qualifier cette guerre de légitime défense ou de la justifier sous quelque PRETEXTE que ce soit". Ces pays ont également demandé au Conseil de sécurité des Nations unies d’adopter "une résolution décisive et contraignante" pour mettre fin à "l’agression" israélienne dans la bande de Gaza, cinq semaines après l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre, lors de laquelle 1 200 personnes ont été tuées.




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